No pain no gain : une phrase remarquée

mardi 10 juillet 2012 à 13:17



Lorsqu'il s'agit de faire avancer les choses, d'amener les gens à faire un petit pas, aussi timide soit-il, toute occasion est bonne à prendre.
C'est pourquoi j'ai décidé de relayer l'article de Fred Marcérou, préparateur physique, dont la phrase : « le no pain no gain a ses limites » pourrait relever du blasphème si le projet de son article, où la phrase se trouve écrite, se voulait être la subversion. Comme ce n'est pas le cas, je récupère donc cette phrase en la mettant au service de la subversion...

Dans l'univers de la musculation traditionnelle, le no pain no gain, cette devise majeure, indique pourquoi et comment il faut s'entraîner : durement, en se faisant mal, comme si le seul moyen de parvenir à un résultat notable était de rendre un culte constant et déterminé à la souffrance. « Il faut se faire violence » lit-on régulièrement, entend-on régulièrement, sans jamais que soit posée la question de savoir où peut bien mener cette violence continue.

Il faudrait, paraît-il, prendre les situations frontalement, toujours chercher le conflit, l'affrontement, à commencer par un conflit ouvert avec soi-même, en se désignant comme son propre adversaire. Il faudrait se vaincre soi-même. Et, dans cette optique, tous les moyens sont bons pour faire plier le pire de nos ennemis : soi-même.

Le no pain no gain est comme la partie émergée d'un iceberg : ce ne sont que quelques mots qui signalent une idéologie. C'est-à-dire un système de valeurs où chacun doit se comporter héroïquement et aller au devant de la souffrance, en la provoquant, en la recherchant. Ce serait le seul moyen de progresser, de devenir plus fort.



Contourner un problème, éviter un conflit, ce serait être faible.
Et les adeptes du no pain no gain refusent de passer pour des faibles, ni aux yeux des autres, ni à leurs propres yeux. Un véritable héros affronte toujours l'adversité, il ne recule pas, il provoque et doit même mourir au combat s'il veut avoir un peu de valeur à ses propres yeux.
Ce serait cela être « viril », être (mentalement) fort... On comprend donc que, pour devenir (physiquement) fort, il faille pour certains paraître fort, c'est-à-dire être dur avec soi-même : aussi dur avec soi-même que l'on veut devenir fort.

Et, dans la salle de gym, est recréée quotidiennement le mythique affrontement des spartiates contre les perses. Sauf que le pratiquant de musculation est à la fois spartiate et perse, car il se combat lui-même. Et, s'il savoure cette bataille avec une délectation masochiste, en vivant profondément sa « lutte contre les poids », il faut bien se dire qu'il finira à un moment ou à un autre par vivre aussi l'issue de cette bataille; il finira bien par en vivre la FIN...
S'identifier à un spartiate quand on pratique la musculation n'est pas bon signe...



Ce système de valeur, cette idéologie que véhicule le no pain no gain, va tellement de soi pour beaucoup de gens, que l'idée même de progresser (en tous domaines), en contournant les problèmes ne peut être qu'absurde, impensable, et même... haïssable.

Mais enfin ! hurlent-ils en s'égosillant, Pour avancer, il faut des coups de pieds au cul ! Il faut se faire mal ! La vie, c'est comme ça !
C'est peut-être comme ça, pour eux, mais ce pourrait être autrement. Ils ont cependant bien du mal avec cette idée.

On se doute qu'une telle addiction est le résultat d'un enseignement commencé très tôt et maintes fois réitéré : une pédagogie de la violence, appliquée consciemment ou fruit des circonstances. Et on n'a aucun mal à imaginer l'enfant, puis l'adolescent, face à l'arbitraire de ses parents (violence, humiliations, rejet), face à l'arbitraire de la vie en société où le faible souffre du besoin de vengeance de tant d'enfants maltraités, face à l'arbitraire de la nature (maladies) et la malchance (accidents). Tous ces moments, où le jeune a appris la « dure leçon » : tout ne serait que pression, douleur, violence, frustration.
Et si personne n'a été présent pour relativiser ces moments, il en déduit que le no pain no gain est la règle à adopter, partout et toujours, pour ne plus jamais se sentir faible, impuissant.



Parfois, le no pain no gain marche. On avance, on s'élève, à force de coups, à force de « fouetter la bête ».
Puis cela retombe. Toujours cela retombe...
Cela finit toujours par s'effondrer, se briser, morceau par morceau, ou d'un seul coup.

C'est toute la « magie » de l'éducation « à l'ancienne »... De la frustration, elle fait naître le besoin de frustration; de la souffrance, elle fait naître le besoin de souffrance.

Et cette éducation est fort ancienne, en effet...

« Ma pédagogie est dure. Il faut éliminer la faiblesse. Dans mes Ordensburgen, nous formons une jeunesse dont le monde aura peur. Je veux une jeunesse violente, dominatrice, courageuse et cruelle. Il faut qu'elle sache endurer la souffrance. Elle ne doit rien avoir de faible ni de tendre. Que l'éclat de la bête féroce libre et magnifique brille à nouveau dans ses yeux. Je veux que ma jeunesse soit forte et belle... C'est ainsi que je pourrai créer l'ordre nouveau. » (Adolf Hitler)

On voit où cela mène de vouloir créer par la violence un ordre nouveau, que ce soit en soi ou hors de soi...

Malgré les leçons de l'Histoire, malgré ses effets que tout le monde connaît bien, les ravages de la « pédagogie noire » (selon les termes d'Alice Miller) se constatent encore partout.
Et, dans le domaine de la musculation traditionnelle, les dégâts s'additionnent : problèmes de coeur, de tendons, d'articulations, de colonne vertébrale, d'épuisement, pour le seul pratiquant « naturel ». A cela s'ajoutent les problèmes de santé dus à l'usage des stéroïdes ainsi que les problèmes psychologiques : agressivité, dépression, socialisation ratée, repli sur soi, etc.
Le no pain no gain conduit tôt ou tard à un effondrement, du corps et de l'âme.

Malgré ces évidences, cette devise perdure, certainement du fait de ce qui la porte : le besoin effréné d'être fort (musclé), le besoin (à combler absolument) de ne plus jamais se sentir impuissant. Ce besoin agit tel une toxicomanie : puisque l'on veut absolument se muscler, puisque l'on ne connaît que la « solution » du no pain no gain, alors on suit la voie du no pain no gain, quel que soit le prix à payer un jour. On y va, on y revient perpétuellement, on répète... jusqu'à en mourir.



Aussi, lorsque la Méthode a commencé son chemin, il y a plus de huit années, les réactions ne pouvaient qu'être extrêmement violentes dans cette frange des pratiquants de musculation (amateurs ou professionnels) vivant le no pain no gain comme une religion.
Alléger les charges, s'entraîner moins souvent et moins longtemps, subordonner la construction du corps à la construction de soi, tout ceci sonnait comme une provocation.

Non seulement la Méthode Lafay a tenu un discours bannissant toute forme d'autodestruction, mais l'entraînement qu'elle a proposé entrait en cohérence avec ce discours. Les résultats évidents de milliers de pratiquants ont démontré qu'une pratique alternative de la musculation pouvait extrêmement bien fonctionner.
J'ai commencé par toucher des personnes que l'éducation ou la sensibilité rendait imperméables à une approche no pain no gain de la musculation. Puis la logique implacable de la Méthode a convaincu d'autres personnes, désireuses de tester une autre voie.

A la place de l'affrontement permanent, j'ai proposé le contournement majoritaire.
A la place de la compétition avec soi-même, j'ai proposé la coopération (avec soi).
Le no pain no gain s'est effacé pour laisser place à l'efficience .



L'engouement considérable suscité par la Méthode (n°1 des ventes depuis près de 8 ans) a bel et bien confirmé qu'une autre approche de la musculation était possible, et donc qu'un autre enseignement était viable.
Les idées exposées dans mes livres et articles ont donc de plus en plus tendance à faire tâche d'huile, ne serait-ce que par la loi du marché (phénomène de concurrence).
Le regard des professionnels sur les charges légères a évolué, leur regard sur les séries longues aussi, et ils commencent timidement à douter du no pain no gain.

J'ai en effet commencé par être repris pour mes apports tactiques (séries longues, charges légères, repos courts, emploi du poids de corps) avant d'être repris sur le plan stratégique; car il est toujours plus facile de changer des éléments dans le système que de changer l'idéologie qui tient ce système. Rejeter le no pain no gain, c'est TOUT changer.

J'ai retenu l'article de Fred Marcérou (que vous pouvez lire en cliquant ici ), non pas pour son fond théorique, mais pour l'utilisation "directe" de la phrase : « le no pain no gain a ses limites ». Cette phrase m'a interpelé. Je l'ai ressentie comme une relativisation de la toute-puissance du dogme, au-delà des conseils avisés de Fred Marcérou, dont le but premier était de recommander, arguments scientifiques à l'appui, de s'entraîner moins pour progresser plus.
J'y ai donc vu plus que ce que Fred Marcérou a voulu y mettre, en utilisant cette phrase ambigüe comme une porte d'entrée, un prétexte, pour une nouvelle réflexion sur le no pain no gain en tant qu'idéologie.



Fred Marcérou ne dit pas, contrairement à moi, que le no pain no gain est une absurdité, il affirme juste, arguments scientifiques à l'appui, que ce n'est pas toujours la meilleure solution. Que ce n'est pas toujours LA solution.

La brutalité envers soi n'est donc pas remise en question, c'est seulement l'aspect totalitaire (idéologique, exclusif, absolu) de cette brutalité qui est visé.
Il faut toujours être dur avec soi, être violent, mais... un peu moins. Les éléments scientifiques avancés permettent d'affirmer qu'un stress très élevé et permanent serait contre-productif. Aussi, on en conclut que la violence envers soi doit être atténuée, mais non supprimée.

Cette gestion de l'entraînement proposée par Fred Marcérou n'est donc pas celle que propose la Méthode Lafay, dont la logique de contrôle de l'effort permet une progression constante en limitant au maximum les phases où l'on force durement.

Néanmoins, si l'on transgresse la règle absolue du « tout donner à l'entraînement », du « ça passe ou ça casse! », si l'on y introduit une réflexion sur les « limites », n'est-ce pas déjà affadir l'idéologie, l'affaiblir, la ramollir?
N'est-ce pas déjà commencer à remplacer ce no pain no gain (sans limites, par définition) par une logique de contrôle de l'effort (avec limites, donc)?
Mais c'est toujours rechercher un arrangement avec le no pain no gain, en lui posant des bornes, plutôt qu'en pensant à trouver des solutions pour l'éliminer.

J'ai déjà lu auparavant des réflexions isolées sur le no pain no gain, mais qui n'ont jamais affecté la logique globale de la musculation traditionnelle. Ces réflexions sont restées périphériques, un peu comme une crise épidermique, soudaine et éphémère, provoquée certainement par la tentative d'irruption du bon sens au milieu de tant de dégâts aisément constatables.
Ces réflexions n'ont pas mené bien loin, peut-être tout simplement parce qu'aucune solution ne paraissait envisageable : il fallait soit se faire mal pour progresser, soit adopter un entraînement « plus doux » mais ne procurant guère de résultats.

Ce qui a changé, c'est que la Méthode Lafay propose désormais une autre voie, viable, vérifiable, aux résultats probants. Des centaines de milliers de gens adhèrent désormais à ce type d'entraînement. L'environnement dans lequel est publié l'article de Fred Marcérou a donc changé. Qui sait? Peut-être que cet article et la manière de l'intégrer à ma réflexion sera source d'un riche débat, et peut-être même un point d'entrée pour que l'entraînement alternatif de la Méthode, anti-no pain no gain, pénètre plus profondément dans le milieu de la musculation traditionnelle.



Bien sûr, si cela se fait, cela ne se fera pas sans mal, et il faudra du temps.
Progressivement, on pourrait donc voir de plus en plus de gens abandonner le no pain no gain. Il s'agira, comme dans la Méthode, de ne plus vouloir compenser par la violence son sentiment d'impuissance ou de tenter de vaincre ses faiblesses en étant rude avec soi "au-delà du possible", mais de les dépasser en inventant des accords de coopération entre soi et soi. Et, pour ce faire, le premier pas, timide, consistera à se mettre déjà en situation de ne plus être victime de ses propres abus.
Car, ne plus vouloir être faible, ne plus vouloir être victime, demande avant tout de ne plus se traiter comme le ferait un bourreau, à chaque entraînement : ne plus se mettre en situation d'être victime, tôt ou tard, de sa propre violence.

Posté dans Philosophie
Olivier Lafay

Commentaires

  1. Max-le-Lafayen a écrit:

    Merci pour cet article Olivier, comme toujours intéressant.

    Cependant, 2 questions me viennent à l'esprit :
    - Pourquoi continues-tu à venter l'Efficience au profit du No Pain No Gain alors que tu l'as déjà suffisamment fait ? Car ceux qui veulent adopter une pratique constructiviste telle que la Méthode ont suffisamment d'articles de ce genres à leur disposition, et ceux qui ne veulent pas en entendre parler et dénigre la Méthode sont définitivement "bornés" ...
    - Qu'espères tu en continuant ton combat ? Contre des moulins à vent, il faut le dire ...

    Voilà, j'espère que j'ai été suffisamment compréhensible, ma pensée n'était pas facile à exprimer :)

    En ce qui me concerne, le constructivisme fait désormais partie intégrante de ma vie !

  2. Que dire...L'article est somptueux. On lit tellement d'articles de trois lignes sur la motivation, sur la façon de réussir, sur la façon de ne pas échouer.
    L'article a une toute autre dimension. Il aborde les choses de façon philosophique, psychologique. Que cela fait du bien de lire autre chose, qu'un type se masturbant sur sa barre de DC.

  3. Cet article est magique!

  4. C'est lourd de t'entendre répéter sans cesse la même chose, en rabaissant la musculation en salle à cette simple phrase, pour valoriser ton discours sur l'efficience.
    En agissant comme ça, tu fais exactement la même chose que tes détracteurs et ceux qui émettaient un avis négatif sur ta méthode.
    Je pratique la musculation en salle depuis plus d'un an, et le "No pain No gain", je l'ai encore jamais entendu de la bouche d'un des pratiquants.
    Ce n'est pas une obligation d'agir ainsi lorsqu'on pratique la musculation traditionnelle à priori.
    J'ai également pratiqué la méthode pendant quelques mois (j'ai commencé la musculation par celle-ci), et personnellement j'ai plus souffert en la faisant qu'en pratiquant en salle, non seulement physiquement mais aussi mentalement (il faut aimer faire de la muscu seul dans son garage, en équilibre sur deux tréteaux..).
    Certes c'était bien moins cher, c'était guidé (l'intérêt d'une méthode) mais j'avais l'impression d'être à l'usine, chaque séance était plus une corvée qu'un plaisir. Chacun son style, c'est vrai, personnellement je préfère dépenser mon argent et mon temps dans une bonne salle de muscu avec une bonne ambiance et des personnes qualifiées pour t'assister, des machines confortables...
    Dans mon cas j'utilise la méthode uniquement pour me dépanner, quand je ne peux pas aller à la salle, j'ai donc un point de comparaison entre les deux.
    Et le discours sur l'efficience... c'est alléchant comme principe, mais prétendre qu'en deux à trois séances de Lafay par semaine, on obtient de MEILLEURS résultats plus rapidement qu'en salle, c'est de la foutaise, je l'ai constaté de mes yeux quand mon corps s'est transformé, et surtout par les commentaires d'ex-pratiquants de lafay que j'ai rencontré en salle.

    Je pense que si un principe devrait être retenu en matière de musculation (et dans tous les domaines d'ailleurs), c'est de prendre PLAISIR à le faire, quelque soit la méthode choisie.
    A bon entendeur ;)

  5. Très bon article Olivier.Merci ;)

  6. J aime ca, quand l experimentation nait d une conviction qui aneantie par la demonstration les idées recus. Merci pour cet article clair et accessible, parfaitement argumenté.

  7. Timyus Végétari a écrit:

    Toujours excellent :)
    Depuis quelques années, moi qui ne faisait pas de sport, qui avait un cruel manque d'estime de moi, j'ai dépassé beaucoup de barrières et vit mieux en ayant adopté une philosophie du plaisir et du respect de soi. La méthode et sa philosophie sont parfaites pour ça.
    Effectivement, être son propre bourreau ne mène nul part, être son propre ami par contre est l'assurance de la réussite personnelle. Pas seulement en musculation :)

  8. Concernant l'autre article, qu'en est-il de cette histoire de "crash" après 45-50 minutes ? Mes séances (niv 2, modes 17/14/9 à la triade) durent généralement plus que ça, surtout si je fais les jambes. Est-ce un mal, ou est-ce que ce "crash" intervient plus tard du fait que l'on travaille sur de plus faibles intensités ?

    Merci.

  9. Vous avancez donc qu'il ne faut jamais se faire violence ? Mais qu'en est-il des soirée arrosées qu'on est forcé de décliner ? Des moment où plutôt que d'aller voir des amis, on reste chez soir à s'étirer ? Des soirs où on se contente de légumes vapeur alors qu'un coloc en face de vous se mange une pizza ? et des dépenses supérieures dans le budget nourriture pour avoir des sources de protéines et une plus abondante quantité ?
    Certes je suis d'accord avec vous concernant l'entrainement où il ne faut pas forcer.
    Mais soit vos articles ne traitent que des phases d'entrainement, ce qui maintient votre propos juste mais plutôt "étroit" et perdez de vue que le sport pour beaucoup n'est pas une activité mais un mode de vie.
    Soit vous parlez de toute la discipline: du repos à l'alimentation, et là je ne suis plus d'accord avec vous comme beaucoup de mes camarades d'ailleur.

  10. Olivier Lafay a écrit:

    Si tu considères que refuser une sortie avec des amis est "se faire violence", c'est que tu dois souffrir de gros conflits intérieurs ;-)
    Les questions que tu soulèves peuvent être justement réglées sous l'angle de la coopération avec soi, d'après un mode de vie choisi en pleine conscience et qui n'est pas auto-destructeur.
    Où est l'auto-destruction dans le fait de refuser de manger une pizza?
  11. @r0m4in72 :

    Là, c'est poussif, personne ne vous oblige à suivre ce "mode de vie", c'est une histoire entre vous & votre conscience. Donc oui, suivre la méthode rigoureusement, vivre comme un "sportif", impose de suivre des restrictions, mais personne ne "nous" y oblige.

  12. Bonjour
    Je suis tenté pour expérimenter cette méthode car je m'entraîne déjà chez moi au poids du corps.
    Mais en lisant ce blog depuis une semaine je trouve,qu'il y a pas
    Mal d'animosité entre fonteux et vous. Drôle de sensation
    Cette remise en question du no pain no gain abrutissant me va bien mais cet affrontement me semble parfois réducteur. De la subversion sans doute ?

  13. Olivier Lafay a écrit:

    J'ai du mal à saisir le "mais" entre la première phrase et le reste.
    Quelle est sa fonction (puisqu'un "mais" est censé marquer une opposition)?
  14. Juju Commando a écrit:

    L'esthétique des images illustrant l'article est en totale adéquation avec la laideur de l'idéologie véhiculée (en même temps c'est tellement poussif que cela en devient marrant : les démons, l'aimant à bimbos, les supers héros Marvel etc).

  15. @Olivier:Vous tournez mes exemples en dérision mais vous avez compris où je voulais en venir. Je ne dis pas souffrir de "gros conflit intérieurs " mais arretez de dire que tout est facile. Si après avoir refusé de faire ces "sacrifices" (que je met entre guillemets puisque la négation de toute vie sociale ne vous semble pas apparaitre comme un sacrifice)on n'observe aucun résultats alors on va naturellement vers une voix plus "impliquée" dans la musculation où l'engagement est plus marqué.
    Serait ce à ce moment là le fameux "lâcher prise" que Bernard Werber ne cesse de promouvoir dans ses livres ? Faudrait il alors arreter de rechercher la performance pour enfin l'obtenir ?


    @Vince : "Donc oui, suivre la méthode rigoureusement, vivre comme un "sportif", impose de suivre des restrictions, mais personne ne "nous" y oblige. "
    => La seule chose qui nous y oblige est justement de progresser puisque après avoir suivi la méthode de façon détendu et détachée,peu de résultats venaient. (Si tu met en doute ma pratique, je t'invite à aller sur mon carnet dans le forum ;) )

    Attention, on va vite me mettre l'étiquette "détracteur" que l'appose sur toute personne qui émet une critique envers la méthode. Les plus virulent fanatiques peuvent donc se rasséréner. je pratique depuis 3ans et je ne suis pas prêt de m'arreter :)

  16. Olivier Lafay a écrit:

    Tu penses que tu vas être traité de détracteur juste parce que tu n'as pas encore bien compris l'article?
    En voilà une idée !
    Tu devrais relire tous les articles de fond du blog et prendre le temps de les méditer. Personne n'a dit que "tout est facile". Tu te trompes de sujet ;-)
    Je vois seulement que la confusion entre "auto-destruction" et "organisation/choix" perdure en toi.
    Prends le temps de méditer cela.
  17. Loris Soril a écrit:

    Je suis heureux de voir enfin quelqu'un mettre fin au fameux slogan des spartiates, d'ailleurs je sais pas si vous avez vu mais beaucoup d'avatars de spartiates règnent sur musculaction.
    Pour moi (et je vous rejoins sur ce point) c'est un problème qu'ont les hommes avec la virilité.
    Par contre c'est vrai que je ne comprends pas toujours tous vos articles en lien avec l'hygiène de vie du "lafayen" qui POUR MOI et malgré ce que vous en dites, reste trop restrictif: je me permets ainsi de placer "pas d'effort, pas de résultat" qui n'a rien à voir avec "no pain no gain", je sais, j'ai déjà lu vos articles. C'est peut-être seulement car je ne peux y adhérer, me demandant trop d'efforts continus pour suivre la méthode, un accompagnement plus marqué me correspondrait-il peut être plus qui sait?
    En tout cas je suis content (mais aigri) concernant ceux pour qui la méthode fonctionne (construction de soi physique et psychologique).
    Dans Turbo, à un moment, vous parlez des émotions lorsque les séances sont difficiles à effectuer et je crois même que vous conseillez d'aller consulter si ça continue: j'espère ne pas me tromper c'est ce que j'en ai retenu (je n'ai pas le livre sous la main).
    Ha enfin, définitivement, je pense que la Méthode a ce succés bien évidemment pour son efficacité chez la plupart mais aussi par votre aura, je pense que vous saisissez très bien votre pouvoir dans votre succès, vous êtes un excellent marketeur et leader (et je précise dire ça sans animosité aucune envers vous).

  18. Olivier Lafay a écrit:

    Que recherches-tu (personnellement) en me disant que je suis un excellent "marketeur"?
  19. Ha on se tutoie? Ok ^^
    Je ne recherche rien, juste à soulever que vous savez faire parler de vous et rallier beaucoup de personnes, notamment par ce blog et sur facebook et j'envie cette manière de faire ne sachant si vous êtes comme cela de nature ou si vous avez des conseillers.
    Ce n'est en aucun cas une insulte.
    Je ne lis que trop peu les commentaires en dessous de vos articles mais quelques fois j'ai l'impression que vous ne savez pas prendre les compliments de la même manière que les phrases neutres où vous semblez réagir au quart de tour (surement qu'après avoir été attaqué maintes fois on devient un peu "paranoiaque")
    Je viens de vois que je n'arrive pas à tenir le tutoiement face à un auteur à succès ^^

  20. Olivier Lafay a écrit:

    Si tu c'est l'appellation "marketeur" que tu juges "neutre", c'est surprenant.
    A-t-on besoin de marketing quand on développe un sujet qui nous est cher? Si je suis convaincant, c'est peut-être tout simplement parce que j'ai beaucoup réfléchi, beaucoup lu, beaucoup expérimenté, pendant longtemps, ne crois-tu pas?
  21. exellent article, par contre certain commentaire font peur, on voit que certain n'on rien compris ou ne veulent pas comprendre et reste ancrée dans leur paradigme

    romain772:Vous avancez donc qu'il ne faut jamais se faire violence ?
    non il n'a jamais dit cela, mais d agir inteligement si le mot efficient ou consciencieusement est trop compliquer,
    ça veut dire que nos pain no gain est une ideologie de faire les choses que certain utilise totalitairement, ne laissant place a aucune façon de faire qui serait plus pratique,plus simple plus efficaces, c est pas compliquer de comprendre ça quand meme.

  22. C'était neutre à tendance positive même.
    Et oui le marketing (ou un certain marketing) est essentiel pour faire adhérer les personnes à vos idées qui sont bien plus larges que des exercices de musculation. Vous avez créé une "way of life" et lorsqu'un nouveau "produit" est sur le marché, il faut savoir le vendre: les photos, le blog, le forum, la page fb, c'est du marketing.
    En tout cas je ne remets absolument pas en doute votre temps de "gestation" de la méthode et de tout son univers.
    Et je suis curieux de savoir quelles sont vos solutions ou vos reflexions sur des sujets divers et variés, notamment concernant ma pratique de la méthode ou même sur d'autres thèmes, mais vous êtes une personnalité occupée, et c'est probablement pour cela que je n'ai jamais osé quoique ce soit.

  23. Salut.
    Cela fait 5 ans que je pratique la méthode, et je n'ai vraiment pas le sentiment de me restreindre .
    Après, tout dépend de ce que l'on recherche, et comment on voit les choses .
    Dans l'extrême,certains boivent et mangent n'importe quoi et beaucoup, ils pensent que c'est comme çà qu'ils profitent au maximum de la vie,sans se refuser quoique ce soit ! On sait comment çà fini en général, je viens de perdre un de mes cousins(47 ans), qui vivait comme çà !!!
    Bien sûr , il y a l'autre extrême, se priver de tout,avec se sentiment que si on fait un écart si minime soit il, on perdra tout le bénéfice de notre entrainement,et qu'on va tomber malade ...ne jamais louper une séance d'entrainement par peur de régresser...
    Personnellement, je m'entraine avec plaisir, çà n'a pas toujours été le cas, car je n'avais pas saisi ce principe de l'efficience,mais maintenant je ne combat plus contre moi-même, je m'entraine en écoutant comment mon corps réagit aux différents entrainements, je prend du repos une semaine, voir deux, si j'en ressens le besoin,je m'entraine en laissant 2 jours entre mes séances et mes résultats sont nettement meilleurs !!!
    Pour la nourriture, je mange équilibré bien sûr, mais je sais aussi me faire plaisir de temps en temps avec une bonne pizza faite maison ,un bon bordeaux,un bon whisky irlandais, le tout avec modération évidemment, pourquoi ? Mais simplement parce que je veux rester en bonne santé le plus longtemps possible,pour ma femme, mes enfants et mes petits enfants, jouer du blues avec mes potes,faire de la moto...
    Allez bon courage à tous !!!

    Emmanuel


  24. Heureusement que le commentaire d'EL est là pour relever le niveau et apporter un peu de mesure!
    Oui, le no pain no gain c'est bête, non, les fonteux ne sont pas tous des ânes, et OUI, on peut faire sa séance, des étirements ET se faire une bonne pizza dans la même journée, non mais!
    Assez parlé, la triade m'appelle

  25. TU NOUS FAIS CHIER !!

    En quelle langue faut-il le dire ???

    Retourne à ta pseudo philosophie... mais dans ta tête !!!

    Quelle est triste ta vie ... si tu sais pas quoi faire de tes sous, moi j'ai quelques idées à te proposer.
    Achète une poutre, une corde, et un tabouret. (c'est pour la méthode, si si ...)

  26. Olivier Lafay a écrit:

    C'est un vrai bonheur de VOUS faire chier :-)
    C'est ce genre de réaction qui me dit que je suis sur la bonne voie ;-)
    Merci donc de cette judicieuse et profonde intervention.
  27. Certains assimilent encore "faire des efforts" et "se faire violence"/se faire mal.
    On peut voir que certains commencent à percevoir grâce à l'article qu'il y a une distinction, que l'on n'est pas obligé de se faire mal ni de lutter pour progresser, mais ils restent piégés à ne pas encore réussir à dissocier la notion d'effort de celui de douleur, qui sont des concepts de "niveaux" différents (pas juste des concepts différents).

    L'effort n'est pas la douleur. La douleur n'est pas l'effort.
    La douleur est une conséquence d'une façon de gérer l'effort.
    Le concept de l'efficience proposé par Olivier est de gérer différemment cet effort, et que cette gestion n'amène pas à la douleur (mais au bien-être), tout en apportant des résultats... et même de meilleurs résultats... qui se propagent aux domaines externes à l'entrainement.

  28. "ne plus se mettre en situation d'être victime, tôt ou tard, de sa propre violence."

    Super originale comme phrase, je l'avais jamais entendu avant !

  29. Je reviens sur quelques points dans les commentaires (et pour ceux qui ne veulent pas me lire, lisez/relisez absolument les commentaires de EL et Pascal, tout y est et en très résumé lisez Krabin) :

    "Je pratique la musculation en salle depuis plus d'un an, et le "No pain No gain", je l'ai encore jamais entendu de la bouche d'un des pratiquants."

    C'est une chance, mais ne fais pas d'un cas particulier une généralité. '-)

    Tu es tombé sur une des rares salles où on agit pas ainsi. Habituellement on entend toujours les mêmes choses entre les séries lourdes voire très lourdes (pour faire du 8-12 rep' ou des séries encore plus courtes), les repos longs (1min c'est considéré très court :p), les "c'est dans la tête"; "fais pas ta chochotte";"la limite c'est l'esprit qui la donne alors montre à ton corps qui est le maître" etc etc...

    Tu peux même regarder sur le net, c'est courant.


    "J'ai également pratiqué la méthode pendant quelques mois (j'ai commencé la musculation par celle-ci), et personnellement j'ai plus souffert en la faisant qu'en pratiquant en salle, non seulement physiquement mais aussi mentalement (il faut aimer faire de la muscu seul dans son garage, en équilibre sur deux tréteaux..)."

    Pour le côté "souffrance physique" je t'invite à lire les articles du blog.

    Si tu fais des mini-boucles/boucles systématiques tu auras *de fait* une majorité de séances qui se feront sans jamais être à l'échec.


    Autant dire que la "souffrance physique" est bien vite évacuée.

    Pour la partie "seul chez soi< en salle", après c'est purement personnel, que ce soit de la fonte seul chez soi ou la méthode, ou de la fonte en salle ou la méthode, le problème n'est pas à rejeter sur le choix de la pratique.

    "Si après avoir refusé de faire ces "sacrifices" (que je met entre guillemets puisque la négation de toute vie sociale ne vous semble pas apparaitre comme un sacrifice)on n'observe aucun résultats alors on va naturellement vers une voix plus "impliquée" dans la musculation où l'engagement est plus marqué."

    C'est là qu'il faut te remettre en question.

    Si tu dois arrêter toute vie sociale juste pour faire du sport deux-trois fois par semaine et manger équilibré la majeure partie du temps et qu'en plus tu n'as pas de résultats à hauteur d'un tel engagement c'est qu'il y a un problème quelque part.

    Il serait bon de (re)lire les articles du blog sur l'efficience.

    Tu es dans le "no pain no gain" et il faut effectivement se tourner vers la "lâcher-prise" dont tu parles.

    A trop vouloir on pense qu'en faisant plus cela donnera nécessairement mieux et quand ça ne suffit pas, on se dit qu'on ne fait pas assez, alors on fait plus et ainsi de suite.

    Alors que si on accepte l'idée d'en faire moins pour gagner plus (ce qui peut paraître saugrenue au début, on a peur de perdre, de régresser car les muscles travailleront moins) on peut mettre en place de nouvelles stratégies d'entraînement...plus efficientes.

    Travailler moins mais mieux en contournant l'obstacle avec des mini-boucles/boucles systématiques par exemple.

    Moins de séances intenses, des séances plus courtes, une nourriture bien gérée mais en sachant faire des écarts de temps à autres etc...


  30. Bon article, je plussoie!!!
    Perso je suis pas de plan calorique drastique, voire pas du tout, je fais mes séances en fonction de ma fatigue du jour (que j'ose jauger objectivement pour m'éviter de me faire souffrir durant la séance) pour ajuster mes perfs et ça monte malgré le fait que je n'augmente pas (voire diminue) mes reps toutes les séances.
    Et le mieux c'est que le physique suit! Donc pour moi LA stratégie et le mode de pensée adopté depuis longtemps (même si mon inconscient tend à la spartialité des fois ^^)

  31. La méthode de musculation Lafay est efficace, c'est un fait.
    M Lafay est un bon coach, sans aucun doute.

    Mais niveau philo faut arrêter. De la douleur, de la violence, y'en a aussi dans la méthode.

    Et puis comble du comble, M Lafay a atteint le "point godwin", seul... Se discréditant, seul...

    On ne peut pas être bon partout, la philo faudrait arrêter, peut être !? ;)

  32. M Lafay vient d'atteindre le point godwin, seul... Il est temps d'arrêter la rhétorique et de développer le factuel, la méthode, qui elle, est géniale.

  33. "De la douleur, de la violence, y'en a aussi dans la méthode."

    Il n'y en a pas dans la méthode.

    Ce n'est pas à toi de dire ce qu'il y a et ce qu'il n'y a pas dans la méthode.

    L'auteur de la méthode est plus légitime que toi pour dire ce qu'est la méthode.

    L'éventuelle violence qu'il peut y avoir est un apport extérieur qui provient du pratiquant.

    Ce qui veut dire que la violence n'étant pas intrinsèque à la méthode (au contraire, la conception même de la méthode est faite pour l'éviter) on peut s'en passer.

    Une fois que l'on sait cela, on ne dit plus "il y a de la violence de la méthode" mais "comment se débarrasser de la violence que je mets dans la méthode?"

    Le blog par ses articles, Turbo, servent à donner des outils conceptuels, des stratégies d'entraînement afin d'avoir des solutions pratiques pour ne pas avoir à apporter de violence. (et là on en revient à l'article ici :

    "A la place de l'affrontement permanent, j'ai proposé le contournement majoritaire.
    A la place de la compétition avec soi-même, j'ai proposé la coopération (avec soi)."

    Il y a les solutions pratiques sur le blog pour apporter le changement.





  34. C'est vrai que la vie s'ecoule comme un long fleuve tranquille surtout lorsqu'on est universitaire...la methode lafay politiquement correcte..quel dommage..

  35. Tres bon article ! Merci Olivier. Certains ne comprennent toujours pas la difference entre une serie d exercice et une methode, sous tendue, structuree, par des principes, une approche generale et des valeurs.
    Le no pain le no gain est un prisme stucturant a travers lequel beaucoup de pratiquants approchent la musculation. Il est bon de montrer et de rappeler que la methode Lafay ne s inscrit pas dans cette logique, qu elle est une alternative.
    Ps: une remarque neanmoins, je pense que l illustration avec mein kampf, meme si elle averee, n apporte pas grand chose a la demonstration et donne l mpression de vouloir creer un amalgame douteux.

  36. Je pratique ta méthode depuis un moment déjà, mais je suis d'accord avec PDG, à force de vouloir glorifier ta méthode tu vas finir par te discréditer auprès de tes pratiquants. La méthode Lafay a fait ses preuves, et quoique tu en dises la fonte aussi, si on sait s'en servir.

    Ta méthode est efficace pour certains certes, mais pas pour tout le monde. Certaines personnes réussiront mieux en salle, simplement parce qu'ils préfèreront pratiquer la musculation en compagnie d'autres personnes qu'ils apprécieront peut-être, parce que le fait d'être "coaché" par une personne en chair et en os leur donnera plus de confiance. Enfin il peut y avoir des tas de raisons pour lesquelles certains préfèrent la fonte à ta méthode et elles sont (parfois) légitimes. Bien que je n'aime pas pousser la fonte je trouve ça pas terrible de cracher sur les fonteux et leur "culture", et vouloir à tout prix être meilleur. Je comprends que certains puissent se sentir insultés.

    Enfin bref j'ai pas vraiment envie d'écrire un roman car tu dois en recevoir assez tous les jours (et puis j'ai la flemme), mais pour ma part, je trouve qu'un peu d'humilité serait plus respectable de ta part, car la plupart de tes articles me donnent l'impression que tu joues à "qui a la plus grosse" et c'est dommage de la part de quelqu'un qui devrait montrer l'exemple.

  37. Ce qui suit est une reflexion personnelle, sur le vif, dont j'accepte volontiers les oppositions. Mais l'occasion est trop belle pour que je ne m'exprime pas :

    Le no pain no gain je l'ai entendu plusieurs fois de la bouche d'un bodybuilder naturel très proche de moi. C'est un dogme... et ça devient particulièrement un fait avant les compétitions. La sèche est tellement poussée qu'il en est épuisé physiquement et moralement pendant plusieurs jours. En effet, cela est dû à l'objectif qu'il se fixe : passer à tout prix à tant de % de masse corporel grasse, pour être dans telle ou telle catégorie. Heureusement qu'il est suivi médicalement, il m'a confirmé que descendre en dessous d'un certain seuil peut mener au coma. Tout ça pour quoi ? pour la gloire ? à quoi bon prendre des risques ?
    Un de ces films préféré est 300... Je comprend bien maintenant cet état d'esprit grâce à cet article. Olivier parle à juste titre de l'identification à un spartiate. Je cite wikipedia : "La discipline spartiate se nourrit de l'importance particulière accordée à la « belle mort », c'est-à-dire la mort au combat, avec des blessures par-devant"
    C'est le cas quand on fait de la compétition en bodybuilding. Bien sûr on ne recherche pas la mort directement mais on osera braver le risque de blessure en chargeant très lourd, et le risque de coma en poussant sa sèche à l'extrème. Je pense que commencer par une méthode de musculation traditionelle peut à terme amener beaucoup de personnes à avoir cet état d'esprit, notamment les jeunes.
    En revanche, je suis persuadé que débuter par la méthode d'Olivier ne menera jamais personne à l'identification spartitate. On cherchera toujours à s'accomplir sans jamais se mettre en danger.

  38. Le message de PDGLoud me fait bien rigoler ^^ Cette mise en lumière des fondements philosophique de la méthode est un des plus beaux cadeaux qu'Olivier nous fait. Cela nous permet de cerner le concept et de trouver ainsi des éléments pour l'appliquer dans d'autres aspects de notre vie.
    Bon sang : la méthode est une révolution dans le monde de la musculation que beaucoup ont tenté d'étouffer. Maintenant que ceux ci ont échoué à la discréditer, d'autres tentent d'étouffer la puissance de la pensée qui la fonde en demandant en sorte : "pitié, on avoue, votre méthode est géniale, mais surtout qu'elle reste purement délimitée à la musculation, vous avez déjà bousculé nos modes d'entrainements, ne venez pas en plus nous faire chier à nous demander d'avoir la philosophie qui va avec !".

    Enfin, pour ma part, je continue de remercier Olivier, encore et encore, et pour info pour lui j'ai eu mon BAC S à 17,5, entre autre grâce à de supers notes en philo et en sport (enfin, tout était bon mais ça c'est un peu grâce à lui ;) MAIS SURTOUT grâce à une stratégie de révision efficiente, mesurée... intelligente. Ainsi, en travaillant 2 fois moins que la majorité des bons élèves de mon lycée, j'ai au LE meilleur résultat de ma classe au Bac.
    J'attaque une prépa l'année prochaine, et ces articles "philosophiques" sur l'effort, la douleur et notre rapport à la pédagogie sont les bienvenus.
    Le système prépa ne serait il pas un peu une "pédagogie noire" ? ;-)
    J'ai déjà entendu dire par un ami prépa : "la prépa ça détruit du faible, c'est 2 ans de galère pour 3 ans de croisière".
    Fort de ces réflexions, peut être vais je réussir à apporter dans ce monde aux mentalités aussi très dogmatiques; une vision fille de l'efficience, du plaisir d'apprendre, de la conquête et de la stratégie et ainsi... mieux réussir ? ;-)

  39. C'est beau, un point godwin dans l'article en lui même, pas besoin d'attendre les commentaires...

  40. fr.wikipedia.org/wiki/Loi...

    Ou certains ne savent pas ce que cela veut dire, ou ils n'ont pas compris l'article.

  41. @ Olivier : je vois ou vous voulez en venir concernant ma confusion entre "autodestruction" et "choix". Pourtant, la différence entre les deux se résume à ce qu'on s'impose dans le premier cas et ce qu'on choisit dans le deuxième. Ainsi, si j'ai bien compris l’article : la recherche de performance ou de résultats ne passe pas par une succession d'action à réaliser pour UN but (série téléologique). Il faudrait donc arrêter de voir la musculation comme quelque chose de linéaire mais pluridimensionnel où tous les objectifs doivent être atteint en même temps (construction de soi, du corps etc…). Vous allez même plus loin en avançant que de la construction de soi nait la construction du corps.
    En Équation ça donnerait : Musculation classique : Construction du corps => Construction de soi
    Méthode Lafay : Construction de soi => Construction du corps
    pas étonnant que vous vous heurtiez à certains « dogmes » 

    @Shiver : « Si tu dois arrêter toute vie sociale juste pour faire du sport deux-trois fois par semaine et manger équilibré la majeure partie du temps et qu'en plus tu n'as pas de résultats à hauteur d'un tel engagement c'est qu'il y a un problème quelque part. »
    => En effet, il y en a un ! Ne vous en faites pas, j’ai déjà lu un bon nombre de fois les articles en questions. Le problème c’est que l’échec répété dans la progression en termes de performance ou de volume sacralise cette progression. Ce qui fait qu’on ne peut que très difficilement faire passer la pratique de la méthode comme secondaire et subordonnée à la construction de soi. En effet, l’échec vous amène à faire passer la construction de soi comme subordonnée à la construction du corps.
    Pour casser cette spirale, ce cercle vicieux, pour ceux comme moi qui ont trop échoué vous conseilleriez quoi ? D’arrêter la méthode pour mieux « prendre de la distance » ?
    J’espère avoir réussi à me faire comprendre.

  42. Olivier Lafay a écrit:

    A ceux qui citent naïvement le "point Godwin", je voudrais simplement leur rappeler quelques bases :

    "La loi de Godwin provient d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usenet, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »
    Si le sujet de la discussion était très éloigné d'un quelconque débat idéologique, une comparaison de ce genre est considérée comme un signe d'échec de la discussion. On estime alors qu'il est temps de clore le débat, dont il ne sortira plus rien de pertinent : on dit que l'on a atteint le « point Godwin » de la discussion1."

    Extrait de wikipedia ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin )

    1 - mon article n'est PAS une discussion.
    2 - mon article n'est même PAS un débat idéologique... Il s'agit d'une analyse où une citation d'Hitler est proposée, en accord et cohérence avec le sujet et la manière de le traiter. J'ai même mis en gras les passages les plus forts de la citation...
    3 - citer Hitler n'est PAS atteindre un quelconque" point Godwin". Invoquer cette "loi" dès que l'on parle d'Hitler est complètement absurde.
    Parler d'Hitler, des nazis ou de l'holocauste n'est PAS un tabou, interdit par la loi et tombant nécessairement sous le coup d'une loi Godwin qui dirait le bien et le mal (ce n'est pas son objet).
    Si une personne invoque la loi Godwin contre son professeur d'histoire qui fait son cours sur le nazisme, tout le monde s'entendra à reconnaître que c'est une personne irréfléchie et même un peu simplette...
    4 - ainsi donc, tout propos élaboré qui cite Hitler (ou tout ce qui a trait au nazisme) n'a rien à voir avec la "loi Godwin". Je rappelle que c'est le fait de traiter son interlocuteur (dans une discussion, donc) de nazi, en exprimant ainsi son manque d'arguments, qui est atteindre le point Godwin !
    Mon article n'est pas une discussion, et il ne manque pas d'arguments et de références...
  43. Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi!
    Léon Zitrone

    La philosophie Lafay?

  44. Olivier Lafay a écrit:

    Ton commentaire est implicitement une analyse de mon travail, Blondin34.
    Tu gagnerais à être plus clair (plus direct) et surtout à monter le niveau de cette "analyse".
  45. Olivier Lafay a écrit:

    Ken, je te renouvelle une fois de plus mes félicitations. Bravo pour cette "terrible" note au BAC !!! Tu pars dans la vie avec un sérieux bagage (et avantage). Et pendant que d'autres te feront concurrence bientôt en se noyant dans le no pain no gain, tu réussiras de manière efficiente, avec légèreté, sans même considérer leurs efforts de te vaincre, en dansant avec eux (et avec la vie).
  46. Dans la vie , il ne faut pas interpréter dans les phénomènes du quotidien ce qui nous fais plaisir ou ce qui pourrait mettre à mal une personne pour le seul plaisir que l'on aurait à lui nuire, nous mettant ainsi en exergue comme un Homme capable de percevoir les défauts des autres.
    Dans un dialogue , lorsque l'interlocuteur prononce une phrase que l'on ne saisit pas de suite il ne faut pas en conclure qu'il s'est trompé. Il est nécessaire de comprendre le sens caché ,à nos yeux, de la sentence.
    Lorsqu'Olivier nous cite une palabre d'Hitler , il montre la paroxysme de la violence des humains qui s'infligent la même violence qu'ils promettent aux autres, etc...
    Il ne s'agit pas ici d'un point Godwin , cet autre point G ^^ survient quand un allocutaire accuse en dernier argument un locuteur d'être apparenté au régime nazi . En aucun cas la référence au fascime allemand comme une forme intense de dégradation humaine n'est un point Godwin , sinon les émissions historiques à la télé serait taxé en permanence de PonctuGodwinisme.
    Le point Godwin est en soi un point Godwin , le signaler sans intérêt légitime revient à considérer le destinataire comme nazi ou presque .
    C'est hélas l'inconvénient de cette alerte, elle clôt définitivement la conversation au profit de l'alertant , qui par mauvaise foi va en abuser. C'est tellement vrai que le P G. est utilisé dès que l'on parle de n'importe quel dictature pour illustrer ses propos et même d'Israel, de la culture juive, des homosexuels, du végétarisme, du surhomme ,....

  47. Olivier Lafay a écrit:

    r0m4in72, il y a eu une belle avancée depuis hier :-)

    Je rectifierai juste certains de tes propos en disant que de la construction de soi peut naître la construction du corps. il n'y a pas d'obligation ou de lien de nécessité entre les deux si on suit l'ordre de présentation.
    Par contre, il n'y a pas de construction du corps viable (saine et durable d'un point de vue physique et psychologique) sans une préalable subordination à la construction de soi.
    En musculation traditionnelle, la construction de soi est généralement empêchée par l'insatiable obsession de la construction du corps, qui passe avant toute autre chose et remplit l'espace de la conscience, conduisant à la monomanie.
  48. merci de cette réponse rapide.
    Cependant j'ai écrit quelque chose pour Shiver mais j'aurai aimé avoir votre avis dessus. Si vous avez le temps bien évidement...
    "Le problème c’est que l’échec répété dans la progression en termes de performance ou de volume sacralise cette progression. Ce qui fait qu’on ne peut que très difficilement faire passer la pratique de la méthode comme secondaire et subordonnée à la construction de soi. En effet, l’échec vous amène à faire passer la construction de soi comme subordonnée à la construction du corps.
    Pour casser cette spirale, ce cercle vicieux, pour ceux comme moi qui ont trop échoué vous conseilleriez quoi ? D’arrêter la méthode pour mieux « prendre de la distance » ?
    J’espère avoir réussi à me faire comprendre."

  49. Olivier Lafay a écrit:

    Heu... Mais j'ai justement donné des outils (Boucle, Mini boucle) et des idées applicables immédiatement (articles de fond) pour éviter cela.
    Une mauvaise gestion de l'entraînement et/ou de l'alimentation (car c'est nécessairement cela la cause) peut être éliminée en cherchant à bien assimiler le contenu des livres et des articles :-)
  50. Sauf qu'ici ce n'est plus la pratique mais la progression qui est en cause. Ce n'est pas la pratique de la méthode qui est la cause d'une aliénation car tournée à l'obcession mais la progression en elle même car sacralisée par l'échec répété sur plusieurs années. Les techniques de contournement ne suffisent donc plus puisqu'elles génèrent la progression. Certes mon cas est extrème et je conçoit la difficulté à me faire comprendre.
    Aussi, je ne vais pas encombrer l'espace disscusion du blog mais je vous contacterai éventuellement par mail.
    Merci d'ors et déjà pour ces précisions.

  51. Max-le-Lafayen a écrit:

    Olivier, vous n'avez pas répondu aux questions du premier commentaire dont je suis l'auteur, pourquoi ?

    P.S: Je reçois "Comment réussir à échouer" demain ;-)

  52. Olivier Lafay a écrit:

    Le nombre de commentaires sur le blog et facebook, rien que pour cet article (environ 150 en moins de 24 heures), est en soi une réponse claire à tes questions.
  53. @LeCoutre :
    "la méthode est une révolution dans le monde de la musculation que beaucoup ont tenté d'étouffer."
    Euh faudrait pas abuser, on se croirait dans une conspiration mondiale là !
    La méthode est géniale, mais n'en rajoutons pas. Pavel Tsatsouline a écrit des trucs proches de Lafay à la même période, bon voilà je m'attends déjà à recevoir des skuds en disant ça...

    @Lafay : "Reductio ad Hitlerum" est bien présente dans votre article. C'est bien ici une tentative de disqualifier le "no pain, no gain" en l'associant à Hitler ! On est donc en plein dedans.
    Faut pas s'interdire de parler d'Hitler, évidemment, mais dire ça est inadmissible "On voit où cela mène de vouloir créer par la violence un ordre nouveau, que ce soit en soi ou hors de soi...". Comment comparer ce qui relève de la liberté individuelle à ce qui relève d'un crime contre l'humanité. L'un ne conduit pas l'autre c'est tout à fait fallacieux de laisser penser ça.
    Cela m'embête d'autant plus qu'un certain nombre de vos lecteurs boivent vos paroles sans aucun recul...

    @Shiver : "De la douleur, de la violence, y'en a aussi dans la méthode."

    Il n'y en a pas dans la méthode.

    ==> Ah bon, tu m'expliqueras comment t'augmente tes performances si tu "te fais pas violence" un minimum.
    Se faire violence : "Faire des efforts sur soi-même pour se contenir, pour se contraindre, pour se vaincre. "

    Exemple dans Turbo toutes les méthodes données pour améliorer ses perfs, pour se dépasser, pour vaincre ses limites en quelque sorte.
    On est donc en plein dedans.

  54. Cher Mr Lafay,

    Pourquoi toujours comparer votre méthode avec la musculation classique ? (surtout qu'en plus vous caricaturez souvent ses pratiquants).
    Une bonne méthode n'a pas besoin de critiquer les autres pour exister.
    L'animosité de certains "fonteux" à votre égard provient à mon avis de votre tendance à les provoquer et les caricaturer(les premières traces sont dans votre premier bouquin).

    Personne ne progresse sans effort, même avec votre méthode.

  55. @ PDGLoud :

    1° le problème Hitler

    Il ne s'agit pas de faire une reductio ad hitlerum de qui que ce soit et de dire qu'en tout fonteux se cache un génocidaire mais de montrer que les théoriciens de certaines formes de pédagogie procède du cousinage et qu'il en ressort des visions de la société qui mènent à des perceptions de la réalité fort éloignés de la réalité. Comme par hasard, ces gens sous entendent la douleur dans leurs discours : douleur sociale chez Hitler / douleur physique chez les extrêmistes du Body Building ...


    2° La douleur dans la méthode

    2 visons du monde s'opposent dans l'univers de la musculation.
    a) les tenants de la fonte qui ont fait du no pain no gain la condition de la réussite
    b) la méthode Lafay qui, sans refuser l'effort physique (ce qui serait un comble) réussit le double pari de la prise de muscle rapide et de l'éloignement de la douleur et de la blessure.

    Il faut définir ce qu'on entend par douleur : si douleur signifie faire un effort alors toute vie est douleur. Si douleur signifie prendre des risques préjudiciables à la santé (dopage) et faire régulièrement des exercices avec des charges extrêmement lourdes au risque de provoquer des blessures profondes, alors la douleur est absente de la méthode Lafay et elle est la base d'une conception extrême de la pratique de la musculation qui a cours dans les salles et dans les magazines et sur Internet !!!

  56. Olivier Lafay a écrit:

    Mon cher Lou,

    Quel dommage de caricaturer à ce point mes propos et ma pensée :-)
    Je vous invite à lire ceci, cela pourrait être un début sympathique, une entrée en matière, pour vous apprendre à nuancer vos jugements sur ce que vous croyez (bien volontiers) que sont mes jugements : "mise au point pour Lou, et d'autres, qui projettent à loisir leurs fantasmes sur ma personne, sans prendre le temps de lire mes textes"

    Ps : ce n'est pas moi qui ai réalisé les illustrations "no pain no gain" qui accompagnent cet article. Ceux qui se sentent caricaturés par moi sont en réalité tout à fait capables de se ridiculiser tout seuls :-)
  57. Olivier Lafay a écrit:

    PDGLoud,

    Pour compléter les propos avisés de Spooner, j'ajoute ceci :

    J'ai quand même souligné les passages dans la citation d'Adolf Hitler qui disent clairement la nécessité d'endurer la souffrance, de mépriser la faiblesse. Pourquoi donc? Pour l'intégrer, évidemment, dans une démonstration globale.
    Dans quel but? Dans celui de de montrer, en accord avec TOUT le texte (la démonstration globale, il ne faut pas passer à côté), que cette position est extrême et qu'elle mène à la catastrophe.
    Ce qui en aucun cas ne ramène les adeptes du no pain no gain à être des génocidaires et des nazis ! Dire que c'est le propos du texte est soit faire preuve d'un déficit en terme de logique, soit faire preuve d'une extrême mauvaise foi.
    Par contre, je montre, oui, que cette forme de pensée est négative et mène à l'autodestruction.
    Le texte (mon texte) remonte donc à la source du no pain no gain (le sentiment d'impuissance, de faiblesse, et ses possibles compensations) et il montre plusieurs voies possibles à partir de cette source, qui toutes mènent à l'auto-destruction, par la guerre contre soi (et aussi contre les autres). Toutes, sauf bien sûr la voie de l'efficience...

    Je ne saurais trop te conseiller de lire les ouvrages d'Alice Miller, qui analyse plus longuement que moi les sources de la pédagogie noire, et ses manifestations (en terme d'éducation, de relations sociales et de politique - elle parle notamment du nazisme, mais pas que...).
    Tu devrais pouvoir le faire (même si c'est intellectuellement et culturellement complexe), car elle ne parle pas de musculation avec fonte, ce qui est en fait la cause de ton "raisonnement" déviant à l'égard de mon texte ;-)


    Ps : je suis surpris que tu ne m'aies pas accusé de réductio ad-spartiatum, étant donné que je donne AUSSI l'exemple des spartiates dans mon texte...
  58. Le jour ou les gens (fonteux et lafayens) auront compris la différence entre musculation, culturisme et préparation physique.. on fera un grand pas en avant dans un débat riddicule...

  59. Olivier Lafay a écrit:

    Est-ce le sujet de l'article?
    Faire la "différence", comme vous dites, ne change rien au contenu du texte. Je fais la différence (merci pour moi), et beaucoup de gens lisant ce blog la font également. Néanmoins, le no pain no gain est une idéologie, qui traverse toutes les couches de la société, toutes les activités. Il n'est pas l'apanage d'une forme particulière de musculation...

    Puis-je vous proposer de lire le texte et d'essayer de le comprendre?
  60. Article intéressant une fois encore mais qui pour ma part m'éloigne de la méthode.

    Je m'explique : pour moi la méthode c'est un outil simple et pratique pour faire de la préparation physique pour les sports de combat. Je cale deux séances par semaine en dehors des entrainements de boxe (3 à 4 par semaine).

    Je comprends bien les idées d'efficience et de constructivisme et je considére qu'elles sont intrinsèquement liées à la méthode. C'est en recherchant une façon de faire du physique de manière autonome, moins contraignante et sans systématiquement me bloquer le dos (pb persos à ce niveau) que je suis arrivé à la méthode.

    En revanche, je reste un combattant, ma finalité n'est pas la méthode.

    Et peut être est-ce bête mais dans mon sport, on ne peut pas éviter le no pain no gain : on ne le recherche pas mais si je me fais ouvrir en combat et que l'arbitre ne m'arrête pas je continuerai. Si j'ai mal sur un coup je ne le montre pas, même à l'entrainement, quitte à marcher de travers pendant plusieurs semaines.

    Et là du coup je suis perdu. A vous lire, je suis un de ces dégénérés consanguins qui sans aimer se faire mal n'en a pas peur et accepte l'idée que ce que je fais aujourd'hui ne me ménage pas forcément de vieux jours en bonne santé. C'est comme ça c'est un parti pris mais certains sports (extrèmes ou simplement dits durs) condamenent à connaître le pain et (pas forcément le gain j'en conviens). Par exemple un mec qui fait 250 bornes à vélo et qui arrive plus à marcher devrait être considéré comme un adepte du no pain no gain puisqu'il fonce tête baissée vers la douleur et prend le parti de sciemment l'affronter pour aller plus loin.

    Peut être ne suis-je tout simplement pas digne de la méthode....

  61. "que cette position est extrême et qu'elle mène à la catastrophe."
    Tout à fait d'accord, à la catastrophe individuelle j'entends

    "que cette forme de pensée est négative et mène à l'autodestruction."
    Tout à fait d'accord, AUTOdestruction

    "On voit où cela mène de vouloir créer par la violence un ordre nouveau, que ce soit en soi ou hors de soi..."
    Par contre là je ne suis pas d'accord quand le rapprochement est fait entre l'autodestruction et la destruction des autres. Et ce rapprochement qui est, selon moi, "godwinesque", donc inutile, donc "autodescrédibilisant".

  62. Salut tout le monde,

    Je viens de voir l'article, qui est;.....long, c'est le moins que l'on puisse dire ^^ .

    J'ai vu aussi les différentes illustrations. Je réagis à celles la tout d'abords, car j'ai pas le temps pour l'instant, de lire toutes ces lignes.

    Je ne sais pas pourquoi Olivier a décidé de prendre celle la, car je trouve qu'elles relèvent, pour une bonne majorité, du stéréotype (J'ai cru que celle avec un "diable bleu" avec des flammes autour était une couverture d'un cd de musique métal ...Avant de voir "Scienteec nutrition" ^^ ).

    Je comprends ce concept du "no pain, no gain", mais pour moi il relève tellement du stéréotype du bourri de base qui s'entraîne 5jours /7 en salle et, et bien entendu M.Lafay pense que ça méthode est bien mieux que le "no pain no gain", perso,je pense que ce sont deux choses différentes.

    Perso, je pense qu'on peut parfaitement se faire mal avec la méthode, mais au niveau psychologique, pas au niveau physique( ou alors c'est très difficile), et j'ai la forte impression que l'efficience a été mise en place, pour justement éviter cette douleur psychologique.

  63. Je précise bien que je n'ai pas encore lu le texte, donc si je suis HS, dsl.
    Je le lirais plus tard.

  64. Olivier Lafay a écrit:

    PDGLoud, au lieu de s'entêter quitte à s'enfoncer de plus en plus profondément, il serait peut-être judicieux de relire mon texte à tête reposée. Notamment la citation d'Hitler qui dit bien que son but est de former une jeunesse endurante à la souffrance et d'éliminer la faiblesse.
    Mais je pense que mon conseil est vain, car en fait, ta démarche est de moins en moins honnête.
    Cette volonté de chercher à "gagner quand même" en trouvant un point Godwin n'importe où, quitte à être ridicule, est "autodescrédibilisante".
    Si on lit tes interventions depuis le début, on passe d'accusations farfelues, au raisonnement approximatif, à un comportement de plus en plus grotesque où le but n'est plus de s'opposer fièrement, avec assurance (comme dans le premier commentaire où tu étais si sûr de toi), mais de finir quand même par obtenir "un petit bout de victoire", quitte à devenir ridicule...
  65. Olivier Lafay a écrit:

    Mure, tu es génial !!!
    :-D Tu juges avant de lire le texte. Magnifique !
  66. Bon, je viens de le lire rapidement.
    Autant le début est intéressant, mais plus on avance, plus j'ai l'impression de me retrouver entre une comparaison entre un film des XMen avec l'apologie du héros et un film d'art martiaux asiatique avec une philosophie différente.

    Ensuite, le passage avec Hitler.....En arriver, à comparer - par extension - le bodybuilding, ou le concept du " no pain, no gain", - à un aspect de l'idéologie d'Hitler......Ca va pas bien non ?

    C'est le délire total la .
    J'ai peut être lu un peu vite....Mais quand même.

  67. Olivier Lafay a écrit:

    PDGLoud, j'ai dû effacer ton dernier commentaire par mégarde. Tu peux le poster de nouveau, sans souci.
  68. Ok coach !
    Je disais juste qu'on peut émettre un avis divergent sans être qualifié de "grotesque", "farfelu", "ridicule" etc.

    Je trouve qu'il y a là un point godwin et que ça décrédibilise le reste. Point qui concoure aussi à un raccourci entre autodestruction et destruction des autres qui me gêne.
    Ça reste mon avis, subjectif donc critiquable.
    Je ne cherche pas à gagner, ce n'est qu'un avis et vos explications ne m'ont pas (encore ?) convaincu d'en changer !

    Ceci dit l'article n'est pas inintéressant.

    Longue vie à la méthode. Là reste le principal ;)

  69. Olivier Lafay a écrit:

    Mure, je vais utiliser une histoire à vocation pédagogique, racontée par Paul Watzlawick.

    Une vieille dame bigote appelle un jour un commissariat pour se plaindre : « monsieur le policier, des jeunes gens se baignent nus dans la rivière située près de chez moi. Je peux les voir de la fenêtre de mon salon, c'est scandaleux ! »

    Le policier se déplace gentiment et va demander aux baigneurs d'aller se baigner un peu plus loin, pour ne pas déranger la vieille dame.

    Le lendemain, le vieille dame appelle à nouveau le commissariat. Elle se plaint de voir encore les jeunes gens se baigner nus. Le policier est surpris : « mais, je leur ai pourtant demandé de s'éloigner afin de ne pas vous gêner. »
    La vieille dame répond : « ils se sont déplacés et je ne les vois plus de mon salon, mais en montant à l'étage et en regardant par la fenêtre des WC, je les vois encore ! »
    Le policier compréhensif revient à la rivière pour demander aux jeunes gens de partir encore plus loin. Ce qu'ils font sans problème.

    Un jour passe et la vieille dame rappelle à nouveau le commissariat pour se plaindre de toujours voir les jeunes gens se baigner nus. Le policier ne comprend pas. Elle lui dit : « oui, ils se sont bien éloignés, mais, en allant au grenier, en montant sur une chaise et en regardant par le vélux, je peux encore les voir au loin. C'est scandaleux ! »

    Je suppose que tu peux comprendre ce qu'il y a de pathétique et ridicule dans l'attitude de la vieille dame.
    La leçon de l'histoire est : « quand on veut être choqué, quand on a plaisir à être choqué, on trouve toujours un moyen, aussi ridicule soit-il, pour se plaindre. »

    PDGLoud a agi d'une manière similaire.
    Il a commencé par une attaque frontale, une attaque lui paraissant évidente, avec l'assurance de « gagner ».
    On lui a montré clairement son erreur.
    Alors il a cherché une attaque de biais, en tordant encore un peu plus plus la réalité du texte.
    On lui a encore démontré son erreur.
    Alors il a cherché une nouvelle victoire « en allant au grenier, en montant sur une chaise et en regardant par le vélux, ». Autrement dit, il a cherché un moyen totalement tiré par les cheveux de ramener mes propos au point Godwin.

    C'est pathétique (ce qui signifie : qui émeut vivement, et éveille en nous un sentiment de tristesse, ou plutôt ici de consternation) et ridicule. Il est parfois utile d'employer de tels termes pour mettre fin à l'emballement de quelqu'un qui s'est mis à "tourner en boucle". Cela lui apporte (quand tout va bien) un recul salutaire.
  70. Ok mais....Ca concerne mon poste ou celui de PDGLoud ?, auquel cas je ne vois pas en quoi ça me concerne.. ?

  71. ESt-il possible d'être d'un avis différent sans être "ridicule", "grotesque" ou "pathétique" ?

    Selon moi, le point godwin a été atteint et concoure au raccourci fait entre autodestruction et destruction.
    Ce n'est que mon avis, subjectif donc critiquable. Mais pourquoi serai-je forcément dans l'erreur ?

  72. Je suis resté scotché après lecture de l'article... Je suis pourtant de ceux qui pensent que la méthode est judicieuse, bien construite et efficace. Je suis pour ma part un pratiquant mixte (alternant séances de fonte et poids de corps). Mais pour le coup, quelle déception! Pourquoi être constamment dans l'opposition, la justification, l'auto persuasion? Votre méthode fonctionne, elle a ses adeptes et ses détracteurs, mais cessez donc de vous présenter en philosophe donneur de leçons! Vous tentez sans brio de démontrer l'indémontrable. Que ce soit en fonte ou en poids de corps et comme dans toutes les activités physiques, le corps souffre! C'est physiologique! Il subit des micro-traumatismes que la sédentarité ne lui infligerait pas. C'est immuable. N'allez pas philosopher des heures sur une devise qui signifie tout simplement que pour progresser en muscu, en sport, dans la vie, il faut travailler, se donner les moyens d'atteindre ses buts motivationnels.. Si plus de personnes dans notre société intégraient ces valeurs de travail, d'investissement, de mérite, les choses iraient bien mieux. Et par pitié, n'invitez pas Adolf Hitler dans une démonstation (puisque vous refusez le terme de débat)qui concerne le tout petit, minuscule et inconséquent élément de la vie sociétale que représente la musculation! Je pense sincinrement que vos multiples articles philosophiques qui manipulent des concepts relevant de la sociologie, de la psychologie comportementale sont de trop. J'adhère au contenu pratique de votre méthode, mais nullement à l'aspect "philosophique". Je continuerai donc à utiliser votre méthode dans un objectif purement pratique mais je cesserai de vous lire car sans vouloir me montrer désagréable, vous vous égarez et vous déstabilisez de surcroit un certain nombre de vos "adeptes"...

  73. Le plus important quand on fais du sport, c'est de le faire avec plaisir, en écoutant de la musique qui nous fais vibrer, vous verrez que vôtre force se verra décuplé, votre esprit dépassera toutes les limites et vous verrez que le sport se fera avec le plus grand des bonheurs.

    Le 'No pain, no gain" est a moitié vrai, dans les deux sens du terme, fonte et poids du corps, cordialement, Julien, qui associe la musculation du poids du corps et la fonte, LA meilleur méthode, la fusion des deux.

  74. @ Mure et Pilou Pilou.

    Quelle époque non ? Pour flinguer quelqu'un, on ne prend qu'une partie de son discours ou bien, on le résume tellement qu'on en fait une caricature.

    Olivier Lafay NE DIT PAS que toute personne dès lors qu'elle prononce NO PAIN NO GAIN se trouve être un vil abruti fonteux de surcroit.

    Olivier Lafay DIT que ce qui est sous-jacent à la pratique d'un bodybuilding extrême, c'est le flirt border line avec la douleur, la blessure et le dopage. Cette "philosophie" est résumé dans le slogan no pain no gain dont il est très souvent fait usage comme le prouve les DOCUMENTS illustrant l'article !!!

    Olivier Lafay ne dit pas que toute personne entrant dans une salle de sport et soulevant des poids adopte cette philosophie, il dit simplement qu'une "élite" (au sens péjoratif du terme) a construit son élitisme autour de cette notion de la progression NON PAR LE SIMPLE EFFORt mais par la douleur érigé en valeur !

  75. Olivier Lafay a écrit:

    De plus, sachant que cette idéologie est véhiculée un peu partout dans nos sociétés, un des premiers réflexes de la plupart des pratiquants de musculation sera de faire du no pain no gain, même s'ils n'emploient jamais ce terme (et même s'ils ignorent l'existence de cette expression)... Inutile d'être un "abruti de fonteux" pour procéder ainsi ! Tout le monde est susceptible de commencer par du no pain no gain, et de continuer un bon moment, même en étant "gentil et intelligent", car les conséquences d'une telle attitude mettent parfois un peu de temps à se faire sentir. Mais, une fois que "c'est là", c'est souvent trop tard.
    J'ai moi-même pratiqué en no pain no gain, ai vu autour de moi que c'était l'attitude majoritaire, ai lu, appris... et changé, sur la base du savoir acquis. La Méthode est l"illustration est le résultat de ce parcours sportif et intellectuel.

    L'article a donc pour but d'éveiller les gens qui, pour une grande majorité, vont faire du no pain no gain, sans même y penser, puisque cela fait partie de notre éducation et des valeurs sociales d'agir en "héros spartiate". Les nombreuses illustrations du texte (non exhaustive) le montre, et je pourrais donner d'autres exemples, de nombreux exemples, dans des tas de domaines .
  76. Pilou Pilou>Tu essaies d'infirmer un raisonnement en affirmant que "no pain no gain" voudrait simplement dire "il faut faire des efforts pour progresser".

    Si c'était le cas, ce serait génial. Faire des efforts pour progresser, personne n'est contre cela.


    Mais comme la discussion a déjà été faite auparavant, je te renvoie ici:

    methode.lafay.free.fr/ind...

  77. Ok Spooner, la je suis d'accord.

    Comme quoi on peut très bien dire ceci en quelques lignes....

  78. Olivier Lafay a écrit:

    C'est ainsi, Shiver. Je vois malheureusement beaucoup trop de personnes qui commentent pour donner leur petit avis sans avoir le moins du monde lu tous les commentaires déjà publiés...
  79. Olivier Lafay a écrit:

    Mure, si cela avait été dit en quelques lignes, tu aurais critiqué exactement de la même façon...
    En réalité, il n'a pas fallu QUE quelques lignes pour te faire comprendre les choses, il a fallu mon texte + d'autres explications + encore d'autres explications, pour finir par spooner...
    Bref, tu es quelqu'un qui a besoin de beaucoup d'explications ;-)
  80. Ah....Vous débatez encore...lol

    Allez, je vous laisse "psychoter" autour de cette "phrase" lol.

    Sinon, y'a aussi une partie dicton dans le dictionnaire, si vous vous ennuyez ça peut être pas mal ^^ .

  81. Olivier Lafay a écrit:

    Mure, comme tu as pu le voir, je ne conserve à chaque fois qu'un seul commentaire dès tu en postes plusieurs d'affilée (à chaque fois, en fait). Je ne veux pas "valider" ton attitude compulsive.
    Prends le temps d'écrire ton commentaire sur Word ou Open office, lis-le, relis-le, ajoute ou retire des phrases/mots, mais, de grâce, ne m'envoies plus 3 ou 4 commentaires dans la foulée. Merci :-)
  82. Mon attitude compulsive ? lol

    Dorénavant, je ne viendrais/posterais UNIQUEMENT sur les articles qui traitent directement de la méthode, et en aucun cas de ceux à tendance plus philosophique.

    Etant donné qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir un avis différent du votre sans être traité d'imbécile ou d'ignorant.

  83. C'est exactement cela, il est assez atterrant de voir cette propension humaine à non pas avoir un avis mais à le clamer haut et fort en étant persuadé qu'on apporte quelque chose. Le scepticisme, voilà une attitude que beaucoup gagneraient à adopter. Se peut-il que la majorité arrive enfin à associer confiance en soi (ne pas se hâter à donner son avis ne signifie pas être fade, timoré ou que sais-je encore) et recul sceptique dans ses réactions ?
    Enfin bref ... c'est ce que m'inspirent certains commentaires plus haut. Pour le reste je n'ai pour l'instant que survolé l'article et m'abstiendrai donc de tout commentaire inutile.

  84. Pas de pain, pas de gain : c'est une devise boulangère !

    Plus sérieusement, il y a une erreur sur la traduction de cette expression qui en réalité signifie pas d'efforts, pas de résultats, ce qui est vrai en toute chose.

  85. Spartan, pour te répondre rapidement, puisque étant pratiquant d'un sport de combat "dur":

    Je me suis moi-même posé la question il y a de cela quelques temps. Olvier Lafay dresse une méthodologie de développement musculaire par le biais d'un axe de réflexion tourné sur l'efficience, à savoir l'obtention d'un résultat avec le moins d'efforts possibles. Etant pratiquant de Karate Kyokushinkaï, j'ai senti à prime abord une contradiction avec la philosophie de ce Budo: le Karate Kyokushinkaï, et ses dérivés, est sans doute l'un des arts de combat qui privilégie le plus le dépassement de soi-même, le fait de repousser constamment ses limites, d'aller toujours plus loin. A partir de ce moment, comment concilier de façon convenable deux philosophies qui semblent à prime abord diamétralement opposées?

    La réponse est double. Tout d'abord, malgré les remarquables efforts d'Olivier pour véhiculer correctement le concept de l'efficience, je pense qu'il est encore loin d'avoir donné l'idée correcte de ce que ce concept était. Non pas qu'il n'en a pas les capacités, nous avons tous déjà pu remarquer que la pédagogie d'Olivier était très solide. Il s'agirait plutôt du concept d'efficience en soi, qui est bien plus vaste et global à définir, pour pouvoir correctement l'expliquer. Un livre complet ne saurait sans doute pas en explorer toutes les subitilités. Du coup, nous avons tendance à opposer l'efficience de la méthode Lafay au "no pain no gain" de la musculation "fonte" classique. C'est une erreur, l'efficience peut être présente dans absolument tous les domaines de la vie, et la musculation fonte n'y échappe pas. Au niveau personnel, professionnel, émotionnel, l'efficience existe. Et bien sûr, l'efficience existe dans les arts martiaux et les sports de combat.

    Il faut bien partir du postulat qu'il existe deux sortes de pratiquants d'arts/sports de combat: les athlètes, qui visent la compétition, le podium, les titres, et ceux qui pratiquent l'art/sport dans une idée de santé, de plénitude mentale, de réalisation et d'épanouissement personnel et spirituel. Certaines fois ces deux dimensions se croisent.

    Or, que l'on le veuille ou non, l'athlète est par définition "no pain no gain": il vise un objectif pour lequel il doit travailler mieux que les autres, quelques fois plus longtemps, au-delà de ses capacités physiques et mentales. Il met tout en oeuvre pour atteindre l'objectif qu'il s'est fixé, quitte à mettre en péril sa récupération. Le boxeur n'y échappe pas, car il est soumis au stress des combats planifiés lorsqu'il est pro. De plus, la carrière d'un boxeur est souvent courte, dû au caractère "dangereux" de ce sport. Donc oui, en prenant le parti de rentrer dans ce cadre-là, tu te condamnes au "no pain no gain": personne ne te juge pour celà, mais tu le fais effectivement. Tu mets en péril ta santé future, ton confort de vie jusqu'à ton quotidien, pour réussir ton objectif. Que tu le veuilles ou non, car tu pratiques la boxe pour la compétition, qui n'a que le but de servir ton propre ego et ton développement personnel.

    L'efficience dans le sport/art de combat, c'est le fait d'atteindre le niveau donné, dans le respect de son propre corps, de son intégrité physique. Le Karate Kyokushinkaï, dans son essence, est ainsi fait, comme tous les autres sports/arts de combat. Par essence, le sport de combat "compétitif" tendra à raccourcir la carrière/mettre en danger la santé, en opposition au "budo" qui est lui propice à des pratiques jusqu'à des âges très avancés. Cela veut-il pour autant dire que la personne qui pratique un art à 70 ou 80 ans aura été moins efficace en combat qu'un jeune étalon fougueux de 25 ans qui s'entraîne 7 heures par jour au MMA depuis qu'il a 15 ans? Rien n'est moin sûr, et de nombreux maîtres l'ont prouvé dans le passé.

    Tu peux viser l'efficience, même en boxe, en te respectant, en te voyant comme un partenaire, et non comme un adversaire que tu dois vaincre. Mais cela passera par des compromis, par le refus de certains combats quand tu ne te sens pas prêt, par le refus de la douleur systématique. Car crois-moi, je sais ce que c'est que de s'entraîner dans un cadre ou l'on nous pousse à nous dépasser dans le situations les plus extrêmes. C'est l'une des réalités du Kyokushinkaï: "la vérité du Budo jaillit dans les situations extrêmes". Mais je sais dire non, je sais m'arrêter quand il faut, je sais refuser une, deux, trois compétitions d'affilée parce que mon corps n'est pas un émissaire de ma volonté de le plier, de lui faire subir tout type d'épreuve. Ton corps est la seule trace physique de ton existence, et si tu le mets en danger aujourd'hui, n'oublie pas que tu pourrais avoir fort à en subir les conséquent sur les 50 ou 60 années qui suivront.

    Etre efficient, c'est se respecter avant toute chose, c'est chercher la méthodologie qui assimile la performance et l'adaptabilité, l'effort et la récupération. C'est l'acceptation du "long terme" sur le "court terme". C'est faire intervenir une philosophie qui s'étend à tout notre vie, à partir du domaine de la construction physique. Tu auras beau être un grand champion, cela durera quelques mois, quelques années. Tu auras ensuite une vie pour regretter des choix trop extrêmes. C'est aussi ça l'efficience.

  86. Salut,


    Je viens de lire le texte "Répéter jusqu'à en mourir", je suis complètement d'accord, d'autant plus que je l'ai expérimenter récemment.

    J'en suis arriver à penser que je devais arrêter de "buter contre la vitre".

    Ca fait bizarre quand même.

  87. Insane In The Brain a écrit:

    @Pilou Pilou : comme certains te le disent, relis ce qu'on appelle "no pain no gain" et je ne pense pas que tu ais réellement envie que plus de gens l'appliquent dans la société. Je crois que c'est assez le cas comme ça sans en rajouter.
    En procédant ainsi, on s'autodétruit et généralement on fait du mal aux autres directement et indirectement.
    Imagine un parent qui éduque son gamin avec une telle philosophie, le résultat risque d'être terrible.
    Marre des "travailler plus", "se donner à fond", "à 200%"...., la muscu c'est un loisir, le travail c'est pour manger, l'alcool : occasionnel, le jeu : un loisir,.....tout ça, c'est des flammes qui peuvent réchauffer nos vies, si on se focalise trop sur elle, on fonce droit dessus et l'insecte que nous sommes se brulera les ailes.

  88. Je suis pas d'accord, si l'idéologie du no pain no gain avait été fait correctement par Hitler, c'est à dire façonner des soldats d'élite prêt à tout et de toute façon conçu pour crever. Et bien on se serait fait défoncer la tronche!

    je suis d'accord avec vous Olivier en ce qui concerne la musculation mais en ce qui concerne les arts martiaux et donc la guerre, le no pain no gain fonctionne.



  89. Marcos0415 a écrit:

    En lisant l’ensemble des commentaires sur le blog mais aussi les articles qui paraissent régulièrement sur celui-ci, de nombreux points m’interpellent. Cela va bientôt faire quatre ans que je pensais pratiquer la méthode mais finalement, je ne fais que suivre les programmes et certains principes de celle-ci.

    En créant cette méthode et l’univers Lafay, vous avez non seulement bousculer l’univers de la musculation, de la préparation physique mais je m’aperçois aussi après avoir lu les commentaires de Lecoutre que les théories constructivistes que Ken à «  intérioriser » se sont avérées efficaces pour ses études. J’ai l’impression ( reprenez moi si je me trompe ou si je m’égare) que l’idée de la méthode c’est d’en faire moins tout en ayant autant voir plus de résultat : l’idée même de l’efficience.

    J’ai beaucoup de mal à comprendre l’idée de la progression sans chercher à en faire toujours plus, être toujours plus rigoureux et cela me perturbe beaucoup. Je lis les articles, je lis (parfois) les commentaires du blog et pourtant rien y fait. Je pense que cette idée que je me fais d’un entraînement réussi, de révision réussie ( dans le cas des études), c’est la rigueur toujours plus de rigueur et d’outils permettant d’analyser objectivement la situation. L’idée de l’efficience me plaît énormément, ( je ne suis pas maso , je cherche le résultat optimal avec le moins d’effort possible) mais je ne parviens pas à l’assimiler. Dans la même optique, « sauter un entraînement » pour avoir un meilleur confort de vie, je suis incapable de le faire.

    Exemple: Cette semaine il était convenu que je fasse lundi: 100% avec pauses courtes, mercredi 70 % et Vendredi 100 % sans pauses courtes alors le Vendredi ( même si je n’ai pas la forme, si je suis crevé après une dure journée de labeur) je chercherai à faire ma séance comme convenue. Je chercherai à atteindre mon objectif non pas pour rechercher « le culte du héros » mais pour progresser, pour avoir le sentiment de bien avoir fait le travail que je devais réaliser.
    Je ne suis pas idiot, je sais que si séance du vendredi avait été réalisé à 70% je n’aurai pas perdu de masse ou en performances, mais je le sentiment qu’à être trop à l’écoute de son corps ( ou de ses envies) on risque de ne plus progresser voir même régresser. Je m’explique, la semaine évoqué ci-dessus, j n’avais pas la pêche, j’ai fais 2 * 70% ( au lieu d’une seule séance prévu), la semaine suivante ou plutôt le vendredi suivant, je n’ai toujours pas une forme extraordinaire donc je refais une autre 70 % là j’aurai le sentiment de ne pas avoir fait mon boulot. En effet, j’ai consécutivement remplacer deux séances à 100 % au profit de séance à 70 %.
    La rationalisation de mon entrainement se fait préalablement à celui-ci et je n’intègre pas vraiment les imprévus hebdomadaires dans ma séance.

    Je suis comme cela dans tous les domaines sports, études … Si je dois faire quelque chose lundi à 8h00, je le ferai lundi à 8h00.comme prévu. Dans le cas échéant, j’ai le sentiment de ne pas avoir fait ce qu’il fallait.

    J’ai des difficultés à avoir une vue globale de la situation. Pour illustrer cette difficulté je vais prendre un autre exemple auxquels je vais bientôt être confronté et qui je dois bien l’avouer m’angoisse ( d’ailleurs Olivier, je vous est envoyé un MP à ce propos afin que vous puissiez m’aider).

    Je suis étudiant et je m’entraîne 6*/semaines. Hormis le sport, ma DEJ est très faible et j’ai donc la possibilité de bien récupérer . Cependant, je vais bientôt réaliser une tâche quotidienne très épuisante physiquement qui s’apparente à de la maçonnerie et les entraînements que je réaliserai chaque soir, je les appréhendent déjà . Il est en effet évident que les performances vont s’en ressentir très nettement en raison de la fatigue cumuler la journée. Je détails davantage dans le MP que je vous est fait parvenir. La situation que je vais vivre me fait beaucoup cogiter et je n’ai rien trouver de mieux pour l’instant dans mon entraînement que de faire comme si rien n’allait changer, c’est-à-dire que chaque soir , j’ai prévu de tout de même chercher à battre mes records ( ce qui me sera bien évidement impossible). La musculation n’est qu’un loisir tout comme le sport mais le simple faite de savoir que je vais m’acharner pour finalement échouer ( c’est là que je m’aperçois que je ne suis pas vraiment un Lafayen car je suis tout de même dans la logique du no pain-no gain) m’ébranle. J’aimerai ne pas être aussi inflexible et à l’inverse gagner en souplesse mais j’ai suis tellement effrayer par la régression que je ne vois pas d’autre issues possibles. Lorsque vous écrivez vos articles Olivier, la lecture de ceux-ci me fait plaisir dans le sens ou je les trouvent très intéressant mais il me sont également difficile à lire car j’ai l’impression de me reconnaître dans les contre-exemples que vous citez. J’aimerai tendre vers le style de vie que vous prônez mais je n’y parviens pas sans avoir de remords. Vous dîtes qu’il faut toujours tenir compte de l’environnement dans lequel nous évoluons mais même lorsque j’en tiens compte, je ne parviens pas à adapter mon entraînement en conséquence. Je ne suis pas un stratège et cela m’embête

    Les questions que je me pose sont en faites les suivantes: lorsqu’on recherche de la souplesse dans la gestion de son entraînement, lorsqu’on recherche de l’efficience en adaptant son entraînement avec son style de vie, comment être sûr que les voies que nous empruntons sont les bonnes ? Comment savoir si le faîtes de moins forcer nous sera bénéfiques ou aux contraires handicapants? Comment adapter son entraînement aux contraintes que nous imposent notre quotidien ?


    Les questions que soulèvent ont des fondations plus profondes que l’entraînement. Je pense que si je parvenais à comprendre votre logique, la vie semblerai plus simples, les problèmes plus faciles à résoudre et à appréhender. Les questions affluent encore dans ma tête mais je vais en rester là par soucis de clarté.

  90. Pilou Pilou a écrit:

    Je ne comprends tout de même pas votre entêtement à ne pas vouloir minimiser une partie de votre réflexion, celle qui consiste à effectuer un parallèle entre une citation d'Hitler évoquant la création de l'ordre nouveau et des pratiques déviantes liées à une activité sportive contemporaine. Le lien est inexistant, en aucune manière. Votre raisonnement sur le no pain no gain est audible même si je ne le partage pas. Mais vous allez trop loin, comme souvent, dans l'analyse philosophique et la métaphore historique. Vous êtes lus et admiré par une multitude de pratiquants en majorité assez jeunes. Vous avez donc le devoir de manier avec douceur certains concepts, certaines métaphores ou comparaisons. Cantonnez vous à des conseils d'ordre sportif. Si votre but est de faire comprendre aux pratiquants les dangers du dopage, des blessures, ou du surentrainement, adoptez des termes clairs, compréhensibles. Ne perdez pas de vue que votre domaine d'intervention est limité, la musculation n'a pas l'importance sociétale que vous semblez lui accorder... Je pense objectivement qu'en citant le dictateur du 3eme Reich responsable du plus grand génocide de l'histoire et créateur de l'idéologie la plus meurtrière jamais adoptée et en laissant sous entendre le moindre parallèle avec ce qui se passe dans nos salles de fitness, vous avez franchi une limite dans la "pédagogie" que vous dispensez. Le reconnaître ne serait pas un constat d'échec. Persévérer serait pour moi préjudiciable.

  91. Mr lafay, vous faites souvent référence à l'intelligence...
    On peux lire que certains commentaires sont simplets, que d'autre n'augmentent pas le niveau de la discussion, que certains ne sont pas capable de comprendre vos analyses etc etc...
    Mais quelle est votre définition de cette "intelligence" si souvent mise en cause...? Ou sont les passages ou vous estimez vous êtes "trompé" dans ce forum ? Vous arrive t'il de dire des "conneries" pour parlez vulgairement ?
    En faites sur l’échelle de l'intelligence ( intelligence tel que vous la définissez) ou pensez vous vous situer ?
    tout en haut ?
    au milieu ?
    en bas ?

  92. repeter jusqu'a en mourir, les gens son skyzophrene
    c est pas interdit de citer hitler comme exemple metaphorique, par contre c est interdit de remettre en doute l'histoire officiel (la veriter absolue lumineuse qui nous guide bééé)autant qu'il est dangereux de remettre en doute le no pain no gain pour quelque chose de plus frais

    franchement c est pas dur de comprendre cet article, mais vous etes qui vous? oO

  93. "Mais vous allez trop loin, comme souvent, dans l'analyse philosophique et la métaphore historique. Vous êtes lus et admiré par une multitude de pratiquants en majorité assez jeunes. Vous avez donc le devoir de manier avec douceur certains concepts, certaines métaphores ou comparaisons."

    + 1

  94. y'a toujours un petit faillot pour venir défendre... c'est terrible ca...
    aie aie aie

  95. Citation Pilou Pilou: "Ne perdez pas de vue que votre domaine d'intervention est limité, la musculation n'a pas l'importance sociétale que vous semblez lui accorder... "
    Depuis quand un domaine d intervention est il limité par son secteur d activité ? Heureusement cela n a jamais été le cas et si vous n etes pas convaincu je vous invite a piocher ici et la dans l histoire des grandes découvertes de l homme. En ce qui concerne cette citation d Hitler vous faites une confusion, le sujet n est pas les salles de sport mais No pain no gain.

  96. Pour répondre à Pilou Pilou , Hitler n'a pas perpétré le plus grand génocide de l'Histoire , il fait partie du Top Ten mais ce n'est pas le meilleur, d'autres challengers ont mieux réussi que lui et en génocidant leur propre peuple qui plus est ! Les communistes , même si effectivement leur ideologie est beaucoup moins génocidaire dans les textes, ont grâce à la Chine seule tués des centaines de millions de personnes hors période de guerre !
    Les khmers rouges aussi mais ils n'ont jamais approché le score des grands sovietiques , manque de moyen , pourtant ils débordaient de motivation !
    Les USA ont une histoire trés lié au massacre de masse , il faut prendre en compte l'éradication des peuples sud-américain et nord-américain.
    D'ailleurs d'un point de vue états-uniens , Hitler était un dictateur bien plus sympathique que Staline , dans les années 30-40 l'amérique était encore très raciste et le Klu Klux Klan organisait des processions publique et on l'acclamait ! Donc la notion de suprematie raciale n'a pas du ébranler outre-atlantique...(ils sont rentrer en guerre avant tout contre les japonais)
    Et puis la citation d'Hinkel commence par "ma pédagogie est dure " c'est cela qu'il faut retenir , la phrase et pas le personnage qui l'a prononcé , cette "pédagogie" (qui n'en est pas une, par définition une pédagogie est douce) est en contradiction avec celle d'Olivier , et elle est aussi la plus répandue . Cela ne signifie pas que la majorité des gens soient nazis (quoique...) simplement que si l'élistisme existe il ne faudrait pas créer de situations d'echecs qui détermineront les meilleurs. Alors que l'on pourrait accroître le nombre des meilleurs avec une meilleure pédagogie.
    Mais cela dérange, trop démocratique à l'inverse du NO PAIN NO GAIN qui selectionne à mort ! et quoi de mieux pour illustrer cette situation que l'inventeur de l'industrie du "toi tu vis, toi tu meurs".

  97. @Zantetsu : Je pense que tu as entièrement raison et je te remercie vivement d'avoir pris le temps de m'éclairer et de me faire partager ta réflexion.

    On ressent que tu as su prendre du recul dans ta pratique. Pour toi il ne semble pas juste s'agir d'un sport mais bien d'un art...



  98. Oulah, je vois que les historiens sont de sortie!Question (puique c'est votre pseudo...), je passerai outre vos imprécisions et confusions historiques accablantes mais relèverai deux éléments qui, j 'espère, vous ont échappé:
    -"cela ne signifie pas que la majorité des gens soient nazis (quoique...)", sans commentaire..
    - "c'est cela qu'il faut retenir, la phrase et pas le personnage qui l'a prononcée", ceci est une énormité réthorique...
    C'est gentil à vous de vouloir me donner des leçons d'histoire mais par pitié, soignez votre raisonnement.

    A Nico, je suis étonné de voir que pour vous aussi, le lien explicite établi par l'auteur entre une citation nazie et des pratiques actuelles (car le no pain no gain n'est-il pas une devise reprise dans les salles de sport?) n'est pas choquant..
    Nous sommes des sportifs, partageant une même passion. Restons à notre échelle, parlons de sport, de muscu, cessons de philosopher à outrance, au risque de dévier!!! La muscu n'est pas une religion, pas un mode de pensée, pas une idéologie. Elle s'intègre (mais comme toute autre activité qu'elle soit sportive,artistique,culturelle)dans le mode de vie de chacun, mais cessez de la considérer comme plus que cela!

  99. "Nous sommes des sportifs, partageant une même passion. Restons à notre échelle, parlons de sport, de muscu, cessons de philosopher à outrance, au risque de dévier!!! La muscu n'est pas une religion, pas un mode de pensée, pas une idéologie. Elle s'intègre (mais comme toute autre activité qu'elle soit sportive,artistique,culturelle)dans le mode de vie de chacun, mais cessez de la considérer comme plus que cela! "

    +10000

  100. @Pilou Pilou

    Je cite l'article :

    "Le no pain no gain est comme la partie émergée d'un iceberg : ce ne sont que quelques mots qui signalent une idéologie."

    L'article n'attaque pas la musculation traditionnelle, il se sert de celle-ci comme point de départ, comme exemple et vise une certaine vision/pratique extrème de l'entrainement. Ce qui est visé c'est l'idéologie du "No pain no gain"

    > "La muscu n'est pas une religion, pas un mode de pensée, pas une idéologie"

    Non, mais le "No pain no gain" telle que défini dans les différents articles peut le devenir.

    De plus ne crois-tu pas que ce qui conditionne l'action relève de nos valeurs, d'un certain nombre de principe ayant pour nous la valeur d'une vérité indiscutable, d'une certaine forme d'idéologie ? Quand tu es face à un choix, qu'est-ce qui te guide ?

  101. J'ai beaucoup plus simple pour vous : ne lisez plus les articles catégorisés "Philosophie". Contentez vous des articles des catégories Musculation et Témoignages.
    Vous vous en porterez bien mieux en ne vous infligeant pas toute cette souffrance.

    Parce que pour l'instant, vous en souffrez, mais vous n'en gagnez pas grand chose.
    Pain, no gain.

    Ainsi, vous mettrez en place, de façon pratique, cette tactique de contournement de problème, qui vous permettra de gagner du temps et de mieux vivre ... d'être plus efficient.
    No pain, gain.

  102. ah...Pilou Pilou ...j'aimerais bien connaîtres "les confusions historiques accablantes" , La Chine sous Mao a connu un quasi génocide du peuple Chinois , les USA sont bien entrer en guerre en 41 suite à l'évenement de Pearl Harbor (L'infâmie) . Et la colonisation des Ameriques ne s'est pas faite au lubrifiant (la conférence de Valladolid a permis de ne pas considerer les peuples primaires amerindiens comme des Hommes donc de les traiter comme du bétail...) .

    En l'occurrence pour la citation, peu importe le personnage , que ce soit lui ou un autre la phrase est contestable , le fait que ce soit ce personnage en particulier frappe les esprits mais puisque tu parles de rhétorique c'est justement la parole qui est plus importante que l'individu , d'autant qu'il n'a pas écrit Mein Kampf seul , enfin du moins il n'a pas inventé son ideologie de A à Z, il a compilé des thèses racialistes autour du Pangermanisme, etc...

    "Hinkel" c'était une référence, devine laquelle puisque tu sembles t'offusquer de tout et tout savoir.

  103. @ Pascal

    C'est exactement ce que j'ai décidé de faire depuis hier soir.
    Je ne postes que sur les articles traitant de la méthode en tant que sport.

    Plus haut, j'ai dit que j'avais rencontré récemment le pb "répéter jusqu'à en mourir".

    Et bien, oui, je l'ai rencontré sur ce blog, voir sur cette article même.

    J'ai essayé de faire valoir mon point de vue, en le répétant sous plusieurs angles, mais étant donné que j'étais en désaccord avec l'article, j'avais par définition tord, dans l'ignorance, j'étais - d'une certaine façon - déjà mort avant de commencer le débat.

    Je parlais donc à un mur, ou à une vitre, représenté par certains pro Lafay, et par l'auteur même.

    Ma "stratégie d'évitement" est tout simplement de ne plus prendre par à ce genre de débat qui ne m'apport rien de bien intéressant, outre - dés fois - une certaine réflection.

    Je suis curieux de voir les réponses - argumentées en 5 paragraphes comme il se doit - que mon post va susciter ^^ .

    Vous allez probablement me dire que je n'ai pas compris le concept de "répéter jusqu'à en mourir", que je dois "encore le méditer".

    Aucune importance, j'ai d'autres objectifs que de tenter d'étre d'accord avec vous.

    A partir de maintenant, je ne vais que regarder ce "type de débat" en tant qu'observateur amusé.

  104. Au risque de décevoir Pascal, je suis loin de souffrir, et en grande partie car je n'appartiens pas à votre "communauté lafayenne". J'ai simplement été séduit par le côté pratique et original de la méthode (lorsque je suis en déplacement, en vacances, pour amener de la variété...). C'est pour cette raison que je me permets d'émettre des jugements critiques sur ce que promulgue MR LAFAY. L'objectif sous jacent et implicite de cet article est une fois de plus de "descendre" la muscu traditionnelle (citée ouvertement)à travers l'attaque très maladroite d'une de ses devises. Au risque de vous décevoir, messieurs les puristes efficients et bien pensants, nous, les horribles fonteux vivont très bien notre pratique. L'ambiance de salle est grisante, la variété des programmes infinie, les progrès considérables, la motivation omniprésente. Je ne conteste pas la méthode, son efficacité, ses pratiquants, mais de grâce, laissez Hitler là où il est lorsque vous philosophez sur nos pseudos dérives omniprésentes à vos yeux. Vous en sortirez grandis et le débat n'en sera que plus sain. Sur ce, bonnes chaises tous seuls dans le salon, je m'en vais rejoindre mes coéquipiers rugbymen pour une bonne vieille séance de fonte dans la joie et la douleur! Pain and Enjoy...

  105. Mdrr Pilou Pilou : "Pain and Enjoy" excellent !!

  106. hitler a basé son ideologie raciale sur l'eugenisme americain,si on compile tout les morts cause par les pays, les usa entre en pole position

  107. Et si on imaginait que ce texte n'était pas là pour dénigrer "la fonte", ce bout de métal froid et inerte.

    Et si on imaginait que ce texte n'était pas là pour dénigrer "les fonteux".

    Et si on imaginait que ce texte allait au-delà que de dire que c'est mal de faire des efforts pour progresser, d'après la définition de certains de "no pain, no gain".

    Et si on imaginait que TOUS ( ex/futurs/actuels pratiquants de la méthode/fonteux )sommes susceptibles d'agir (même inconsciemment) selon cette devise.(et pas seulement en muscu...)

    Et si on imaginait que cet article permettrait de prendre du recul sur cette façon d'agir que ce soit à l'entraînement (fonte ou pdc ou mix ou peu importe) et de montrer une nouvelle voie possible.

    Et si, contrairement à ce que Mure disait, cette voie prônant l'économie d'énergie, l'investissement moindre au profit de meilleurs résultats serait non seulement différente de la voie classique mais aussi objectivement meilleure.

    Quelles conséquences cela engendrerait pour vous?

    Ces conséquences seraient-elles positives comme semble le penser Ken LeCoutre qui arrive à adapter les principes définis sur ce blog à sa vie personnelle? (d'ailleurs en supposant que l'article ne soit là que pour dénigrer "la fonte", il est intéressant de voir que certains comme Ken en retirent des choses positives...cela oblige à un questionnement, comment à partir d'un article d'insulte peut-on en retirer de bonnes choses dans la vie de tous les jours...à moins que l'hypothèse que cet article n'ait vocation qu'à dénigrer soit fausse...)

    Ces conséquences seraient-elles surtout négatives au point de devoir s'accrocher au "no pain no gain" classique?

    Cela empêcherait-il ceux qui le désirent à continuer leur vie sans rien changer? (et à partir de là quel est le problème donc?)

    Enfin ces questionnements sont purement théoriques.

    Ils ne vaudraient que si Olivier par cet article, n'insulte pas tous ceux qui n'appliquent pas parfaitement les principes qu'il propose.

    Y compris donc les pratiquants de la méthode qui n'ont pas encore réussi à mettre en place les stratégies menant à l'efficience et qui s'épuisent en suivant inconsciemment la devise "no pain, no gain"...De la part d'une personne ayant dit "l'avenir de la musculation est dans la pédagogie" il serait étonnant que le moyen d'enseigner soit l'insulte envers les pratiquants de sa méthode...

  108. Hitler, a aussi dit "je veux une jeunesse, pacifique mais courageuse" voyez la logique de cet homme :). Votre article est super ! Mais s il vous plait arreter avec les nazis ou hitler on nous les ressort a toutes les sauces.

  109. Snake tu me fais plaisir là , on a du lire les mêmes chroniques à peu de chose prés !
    Je considère l'absence de réponse de Pilou Pilou concerant la véracité historique de mes propos comme un aveu d'ignorance et de fatuité.


    La douleur n'est pas du tout un signe que le corps se détruit...non non pas du tout ...c'est du folklore de civil douillet ...quand tu pousses de la fonte, si ça ne brûle, ni ne pique ni n'empêche d'effectuer une rep de plus sous risque imminent de blessure c'est que ça ne travaille pas !
    ou alors c'est idiot et la construction musculaire ne nécessite pas de "Pain" et auquel cas beaucoup de gens se fourvoient...NON c'est pas possible, la preuve c'est qu'il y a plein de matos et pleins de programmes !
    Ironie mise à part : Si vous sentez que vous êtes incapable de changer d'avis en arrivant sur un blog , la solution est de ne pas y aller . Sinon c'est un dialogue de sourd.

  110. Le No PAIN NO GAIN c'est dans votre tête malheureusement Olivier Lafay.

    Votre insociabilité fait que vous ne percevez pas la société sous son véritable aspect mais plutôt comme l'idée que votre esprit a fabriquée.

    C'est assez pitoyable de voir que vous vous prétendez philosophe. C'est plutôt une insulte à ceux qui ont vraiment apporté quelque chose dans se monde.

  111. La périodisation de l'entrainement pour la force ou la prise de masse existe depuis plusieurs décennies (lire Verhoshansky dès les années 70) et est appliqué en force athlétique, haltérophilie, préparation physique et en musculation quand on a un bon entraineur...

    S'il est improductif de s'entrainer à fond tout le temps, c'est clairement lors des périodes où l'on s'entraine dur que l'on progresse et la phrase No Pain, No Gain prend tout son sens.

    Si les powerlifters ou haltérophiles s'entrainent souvent à plusieurs, ce n'est pas pour rien : c'est hard !!!

    Suivre un régime hypocalorique pour se préparer à une compét de muscu tout en s'entrainant, c'est bien hard aussi...

    On peut dire la même chose du cyclisme.

    Il y a des sports où la phrase "no pain no gain" s'applique parfaitement au contraire. Mais évidemment cela ne veut pas dire s'entrainer à 100% tout le temps...

    En tous les cas, Si Olivier Lafay ou ses commentateurs savent comme progresser au squat/soulevé de terre/etc sans effort, qu'ils nous disent comment faire.

  112. Julien>Dans ton message tu mélanges pas mal de choses.

    Tu parles par exemple des powerlifters mais le powerlifter est forcé de s'entraîner à faire des maxis...c'est sa discipline qui veut ça.

    Il serait absurde de lui dire d'éviter les maxis car "ça ne sert à rien", il faut faire attention à ses articulations, éviter les séries courtes et très lourdes etc etc..

    Le mec c'est son sport, il y a des risques mais ça il est au courant.

    De même qu'un culturiste qui va faire une sèche extrême s'expose à d'autres risques pour la santé.

    Les sportifs de haut niveau savent que pour briller un temps ils vont peut-être/probablement y laisser leur santé en s'usant prématurément(sans même parler de dopage).

    Mais ce n'est pas le sujet ici.

    Ensuite tu confonds encore autre chose quand tu demandes à Olivier une façon de progresser sans effort.

    Là je te renvoie au commentaire de Pascal, un peu plus haut.

    Tout ton message n'est pas faux mais comme tu y confonds des choses certains points sont erronés.

  113. tout est dans l'article je sait pas quoi dire d autre pour faire comprendre au skyzophrene ce qu'il veut dire :p

  114. Sinon moi en environ 10 mois de méthode ( quelques mois par ci, quelques mois par là... ) j'ai pris 18 kilos pour le moment, sans jamais chercher à grossir ( tout en sachant que j'étais très maigre et qu'aujourd'hui encore je suis très sec ) qu'elle ma coutais exactement le prix des 3 livres ( sois un peu moins de 60 euros il me semble ) en sachant que le livre jaune ne me sert pas puisque mon alimentation est à base de kebab, pizza, chocolat et mcdo ( et oui j'y travail donc c'est gratis je profite :P ) en ratant pas mal de séance quand j'ai la flemme etc...
    Bref, un suivi de la méthode pas très sérieux, je fais juste mes séances tranquillou dehors avec mes potes, pour parler ( donc la comparaison du lafayen seul dans son garage, c'est que tu n'a pas cherché plus loin... ou que tu manques d'amis ? )
    ça me permet de bouger mon cul, déstresser, tout en progressant, plus lentement que si je m'y mettais à fond, mais je ne recherche pas l'ultime progression pour l'ultime niveau...
    Sinon je fais 2 tractions à un bras, le drapeau pendant 10secondes, et quand j'ai commencé la méthode je faisais 3 pompes ^^
    Et vous savez pourquoi j'ai choisi la méthode ? t'achètes le livre vert, tu lis, c'est où tu veux quand tu veux. la salle de muscu de ma ville c'est 150euro pour 3 mois, j'étais interdit de rentrer parce que j'avais pas le gabarit. donc j'ai acheté des haltères chez decath, une machine etc... pendant quelques mois, pour réussir à faire 3 pompes ^^

    Donc oui pour 22,80€ tu peux être très fort déjà.
    Maintenant, peut-être que si j'avais eu les moyens je serai en salle actuellement, je dépenserai plein de thune, ça marcherai certainement hein... quoi qu'avec tout mes problèmes de tendon fragile etc... je suis pas sur que je soulève beaucoup ( et longtemps ? ) au squat... et à tout ceux qui cherche à prouver que l'une est plus efficace pour arriver rapidement à des gros resultat, dites-vous que tout le monde ne cherchent pas forcément des résultat rapidement, mais juste de quoi bouger.

  115. De toute façon on pratique la muscu aussi et surtout pour le plaisir... Plaisir du dépassement pour certains, plaisir du défoulement pour d'autres, plaisir aussi du geste maîtrisé dans l'instant.
    Le corps ne reste pas éternellement jeune et musclé. Donc les concours de gros bras sont dérisoires...
    Je n'oppose pas la méthode aux poids. Je pratique les deux mais je ne vois pas l'intérêt de pratiquer tel ou tel exercice sans plaisir, avec la peur d'une blessure... Aussi les exos lourds à compression rachidienne me semblent inutiles et dangereux. Combien se retrouve avec les genoux ou le dos en vrac parce qu'ils ont suivi aveuglément cette devise débile. Rappelez-vous qu'un SDT durent quelques secondes mais qu'une hernie discale, vous la trimbalez tout une vie...
    Enfin le "no pain no gain" conduit fatalement au dopage, dopage minable des amateurs, toxicos ignorants, plus à plaindre que le junky de ma rue qui lui se soucie peu de son apparence...

  116. La méthode Lafay est cohérente, bien construite et efficace.
    Mais lorsqu'on s'approche d'un peu plus près de ses chers adeptes autour des blogs, on s'aperçoit que malgré tout ce que prétend son auteur, elle ne permet pas si bien que ça de "vivre mieux". Il règne dans les échanges écrits une atmosphère conflictuelle, outrepassant le cadre du débat. La justification et l'auto persuasion sont omniprésentes, la contradiction quasi impossible. Quoi qu'en disent ses fidèles serviteurs, l'auteur s'est égaré avec cette référence historique. Le sport agit sur les trois pôles de la personnalité: moteur, cognitif et affecto-social. Ce dernier semble être laissé sur le côté du chemin par la pratique "Poids du corps". La motivation d'affiliation (satisfaction du besoin motivationnel de créer des liens sociaux) est absente, elle est pourtant déterminante dans toute pratique physique. Cela se ressent dans les commentaires laissés par les "puristes", s'adonnant exclusivement à la méthode. Tous ses échanges "philosophiques" virtuels ne peuvent et ne pourront jamais remplacer les relations sociales qui se créent dans une salle, sur un terrain ou dans un gymnase. Oui, on peut se muscler dans son salon et sa cuisine, non, on ne peut pas s'y épanouir exclusivement. Je pense que ceci pourrait être l'objet d'une réflexion (que je ne lance absolument pas ici car je me retire définitivement de la "conversation", non, ne pleurez pas...), mais je ne sais pas ce qu'en pensaient Hitler et Mao...

  117. @Question :

    "Ironie mise à part : Si vous sentez que vous êtes incapable de changer d'avis en arrivant sur un blog , la solution est de ne pas y aller . Sinon c'est un dialogue de sourd."

    C'est valable pour vous aussi.
    Vous êtes totalement incapable de vous adapter à quelqu'un qui pense autrement que vous.

  118. je pense que les gens on le droit de ce faire leur propre avis --' si des gens veulent rester sur nopain nogain qu'il en soit ainsi, comparer ca a une phrase d'hitler c'est a chier, tu fait pitier lafay, tu agis comme un gourou, un peu comme l'autre nazi d'ailleur, tu t'attaque a tout ce qui ne son pas ok avec toi (toujours comme l'autre nazi) et tu poste un tel truc, ta du culo boufon

  119. snake le plus beau du monde de l'univer qui existe a l infini :p a écrit:

    encore un qui joue sur les mot : john
    mr lafay dit juste que le no pain no gain est proné supremasistement par certain fonteux comme hitler proné la race blanche blonde au yeux bleu, c est juste une metaphore ironique tres pertinent, et toi john comme d autre tes un furoncle qui va finir par eclater ou alor se transformer en kist et rester comme tel , un gros con a vie :p

  120. @Shiver

    Je ne confonds rien du tout. C'est toi qui ramène mon message sur le "risque" alors que l'on parlait d'effort physique et d'abnégation mentale.

    Olivier dit que le "No pain No gain" est destructeur et non efficient.

    Je dis justement que c'est l'inverse. Le No pain No Gain est indispensable et efficient.

    Les meilleurs gains sont faits quand on s'entraine dur (et nécessairement dans la souffrance) et c'est même indispensable passé un certain niveau.

    Si on pouvait s'entrainer dur tout le temps ce serait l'idéal. Mais dans les faits on fini par saturer son Système Nerveux Central et à surcharger ses articulations et on est obligé de périodiser son entrainement.

    Mais ce n'est pas dans les phases "faciles" que l'on progresse.

    Tu fais du 5*5@60% au squat, il ne se passe rien du tout. Il faut travailler @80-85% pour progresser. Et c'est dur !

    Le No Pain No Gain se justifie donc totalement !

  121. @Julien : entre un mec qui me dit qui que le no pain no gain est indispensable et efficient et un mec qui me dit que le no pain no gain relève d'une vision de la vie morifère et contre-productive, je choisis celui qui a été publié et dont les résultats se lisent chaque jour sur son blog.

    En clair : je ne choisis pas de faire confiance à un prénom ... En plus, si ça se trouve, tu ne t'appelles même pas Julien.

    Ton texte est une accumulation d'affirmation. Tandis que le texte d'Olivier Lafay est clair et argumenté. Il dit POURQUOI le no pain no gain est une bêtise conduisant statistiquement aux blessures et un masochisme grandissant.

  122. Bonjour à tous,

    Un article intéressant tant sur le fond que sur la forme.

    Cependant, l'idée d'opter pour le constructivisme, l'efficience, la coopération avec soi plutôt que l'abnégation et l'affrontement incessant a été soulevée maintes et maintes fois dans divers articles de ce blog.

    Le schéma est toujours le même :
    Olivier présente un article avec passion, des commentaires s'ensuivent toujours de la même nature :
    ceux qui adulent le maître vantent son discours, ceux qui haïssent le maître crachent sur son travail et ses disciples, ceux qui se sentent fatigués de cette lutte incessante entre les deux partis le font remarquer.

    S'en suit alors un véritable pugilat de paroles acerbes.
    Je me permets de reprocher à Olivier son manque de recul sur certaines de ses réponses: en choisissant des réponses cyniques à vos détracteurs, vous employez l'excès dont tout pratiquant doit s'écarter.

    Votre méthode de musculation est très bien concue et très bien étudiée. Les idées que vous tâchez de véhiculer derrière sont à l'évidence extrèmement pures.
    Seulement voila, n'employez pas les raccourcis dans vos articles: ne jugez pas avec mépris et suffisance les idées qui peuvent être véhiculées par des expressions comme "No Pain No Gain". Car seul l'excès et l'image négative véhiculée par l'être humain sur une telle expresion fait qu'on doit la relayer au rang "d'idée abjecte". Une personne avisée (qu'elle le soit en pratiquant votre méthode ou autrement), cultivant avec foi l'ensemble des idées (que vous tâchez de véhiculé) du développement optimal de soi, serait tiré uniquement le meilleur d'une expression comme le No Pain No Gain.

    Voici ma requête: continuez de véhiculer vos idées pures au travers de votre méthode et de ce forum, continuez d'expliquer pourquoi l'excès nuit au bon développement de soi en général.
    Mais de grâce ne répondez pas avec mépris aux personnes qui n'ont pas encore atteint l'expérience de vie nécessaire pour comprendre vos articles. Ceux là auront assez à faire avec la vie. Elle leur proposera la lutte qu'ils réclament tant. (Ou plutôt ils auront l'impression d'être au sein d'une lutte incessante).

    Quoi qu'il en soit, j'ai lu la quasi totalité des articles de ce blog, je pratique la méthode depuis quelques mois, elle me permet de m'accomplir à tout point de vue. Je vous remercie pour votre travail, et pour votre dévouement à l'ensemble de votre communauté.

    P.-S.: Mon développement personnel ne se restreint pas uniquement à la méthode Lafay.

  123. +1 avec lerobert07

  124. Il a oublié dans son analyse l'intervention du Juge.

    Ainsi il y a "ceux qui adulent", "ceux qui détestent", Olivier le méprisant/suffisant/simpliste...

    Voilà une analyse complexe et nuancée, à laquelle on ne peut qu'adhérer.
    Je trouvais ça étrange que personne n'ait encore fait cette analyse, il y en a régulièrement un ou deux qui viennent pour expliquer à Olivier que ce qu'il fait c'est bien mais qu'il ne sait pas prendre du recul, qu'il est simpliste, méprisant etc etc...

    Cela manquait.

  125. merci pour cet excellent article

  126. Etienne-Lafayen a écrit:

    C'est un bon article et très bien pensé, examiné, du début à la fin.

    Je pense qu'il serait utile de le faire lires aux fonteux mais également à quelques utilisateurs de la méthode !

    Car oui, cependant, de mon point de vue il s'avère que certains pratiquant de la méthode " pensent " et " s'entraînent " No pain No gain (en musculation) d'après échos et témoignages personnels.
    Et c'est là que ça devient dommage, car comme tu dis, la pensée de la méthode serait plutôt d'être altruiste et coopératrice envers soi-même.
    Or, certains pratiquants cherchent -en s’entraînant- le dépassement permanent de soi.
    Il faut se " casser le corps " ..

    Ne penses-tu donc pas qu'à travers ton livre (de manière générale), cette philosophie là passerais plutôt " à côté " pour certains utilisateurs qui liraient entre les lignes ou qui ne ferait que suivre le " programme " sans s'approcher un peu plus de l'esprit constructiviste que tu véhicule ?
    Dans ce cas là, serait-ce pour toi en un sens, une sorte de mini-déception ?

  127. édit: Lecoutre nous parles de ses excellents résultats au Bac en raison de sa méthode d'apprentissage et de révision efficiente. Pourrait il nous en dire un peu plus si il repasse pas là?

  128. Depuis que l’on est enfant on nous formate avec le même discours, que ce soit nos parent ou nos professeur :
    « Si tu veux réussir dans la vie, il faut travailler le plus dure possible » ou bien même le traditionnelle « il faut souffrir pour être belle » que les parent répète tant à leur petite fille
    A croire que nos parents et tous ceux qui nous entoure on depuis toujours était formaté par une seule idée celle du « no pain, no gain »
    Personne ne s’en rend compte est pourtant cette idée est belle est bien ancré au plus profond de nos tète depuis des siècles et parfois même transmise involontairement dans certain cas de figure.
    Perso, j'ai apprit avec le temps qu'à force de tirer sur l'élastique il finit toujours par casser

    Le travail d'olivier lafay avec la méthode prouve aujourd’hui que cette idée est révolue et je suis aujourd’hui persuadé que l’efficience est la clé de la réussite dans bien des domaines, il suffit juste de savoir l’adapter à notre mode de vie et dans faire un outil capable de modéliser notre manière de vivre.

    OlivierLafay à juste révolutionné le monde du sport en intégrant l’efficience à une méthode de musculation
    Aujourdh'ui que l'on soit pratiquant de la méthode ou voir meme étudiant comme Ken nous l'explique, la méthode est le meilleure exemple de travail sur l’efficience qui existe. Il suffit juste d'en comprendre sa pédagogie pour l'appliquer à d'autre cas de figure

  129. Bonsoir Mr. Lafay,

    J'apprecie beaucoup votre methode, cependant je reste dubitatif à propos de votre concept d'efficience, en effet je ne pense pas que celui-ci soit applicable pour tout les domaines de la vie.

    Ayant fait la legion etrangere, je peux vous garantir qu'on ne nous apprend pas à être "efficient", et d'ailleurs
    ce n'est pas specifique qu'à la legion etrangere mais c'est valable pour toutes les troupes d'elite du monde.

    On dort peu (parfois pas du tout), on mange peu et malgres ca on s'entraine très très dur (en no pain, no gain), on nous apprend à aller au dela de nos limites et à supporter la douleur,
    et on nous apprend d'ailleurs à eliminer toute faiblesse-tendresse et à endurer la souffrance!

    Donc pour une methode de musculation l'efficience peut marcher oui, mais pour fabriquer des guerriers je ne pense pas... car notre mode de vie est bien different du votre,
    nous vivons dans un monde dangereux ou nos ennemis epie nos faits et geste à la recherche du moindre signe de faiblesse.
    Il faut que nous soyons dur mentalement et physiquement et que nous puissions supporter la douleur.

    D'ailleurs je pense que la vie fonctionne comme cela, il suffit de voir comment fonctionne la nature, c'est le fort qui obtient ce qu'il veut (grace à son intelligence, sa ruse, sa force, sa tenacité...), les êtres faible
    sont tué ou au mieux exlus et doivents se contenter des miettes restantes.

    Si notre mode de vie n'etait pas si confortable (voiture, appartement-maison, travail de bureau...) l'efficience ne pourrait pas exister car la vie est une guerre, ou il y a beaucoup de souffrances et ou il n'y a pas de place pour les faibles,
    il faut se battre et etre plus fort que son adversaire et il faut aussi pouvoir supporter la violence/souffrance donc être fort mentalement et physiquement, sans aucune pitié, ni faiblesse et tendresse.

    Qu'en dites vous?


  130. Olivier Lafay a écrit:

    J'en dis que c'est en partie vrai, et en partie faux :-)

    Le terme efficience recouvre en fait une synthèse de l'esprit stratégique chinois, qui est très différent (opposé) de notre esprit occidental.
    Un bon chef militaire chinois n'était généralement pas récompensé, mais il pouvait être bien plus facilement puni. Pourquoi? Parce que la stratégie chinoise a comme objectif idéal de vaincre sans combattre. Et c'est ce que je reproduis exactement avec la Méthode Lafay : diminuer les phases d'affrontement autant que possible (au maximum), contourner les obstacles, coopérer avec soi-même, les autres, le monde. Or, le succès de la Méthode Lafay est indubitable, et ceux qui suivent sérieusement la logique de la Méthode progressent très vite et atteignent des résultats très importants (mieux qu'avec la logique conceptuelle des haltères). Donc la Méthode Lafay est visiblement efficace et mécaniquement efficiente...
    Et son fonctionnement est applicable partout avec succès. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura jamais d'affrontement, mais ceux-ci deviendront secondaires dans l'esprit et aussi secondaires que possible dans la pratique.

    Le "fort" n'est pas forcément celui qui "force" la vie, et c'est même souvent le contraire. Un (très) bon stratège vaincra la plupart du temps sans avoir combattu. Il aura su utiliser son savoir et son analyse des situations (des contextes) pour se placer au bon endroit, au bon moment, et se laisser porter ensuite par les évènements en opérant d'infimes réglages (infimes adaptations).

    Fort et faible sont des "concepts", des définitions relatives à des cultures. Il n'y a pas de définition absolue des qualités de force et faiblesse. D'autre part, on ne possède pas ces qualités "en soi" : c'est notre relation au monde qui nous rend plus ou moins faible ou fort. Changeons la relation au monde d'un "fort" (mettons-le dans des situations qu'il ne pourra gérer) et il deviendra faible. Et vice versa : le faible devient fort si l'on change sa relation au monde.
    Le gros problème de la culture occidentale est qu'elle voit des entités séparées là où il y a des relations. Ce sont les relations qui font que nous paraissons avoir des qualités ou des défauts intrinsèques. Changeons les relations et nous changeons les gens, nous changeons notre manière de les voir.
    J'ai d'ailleurs réalisé une analyse humoristique de la phrase : "seul le fort survit" ici : http://methode.lafay.free.fr/index.php?2012/01/19/597-only-the-strong-survives
    J'y montre que cette idée ne tient pas debout.

    Un militaire soucieux de se perfectionner devrait justement comparer la stratégie militaire occidentale (Clausewitz) et la stratégie orientale (Sun Tzu).
    Si les chinois sont devenus les maîtres du monde, c'est justement parce qu'ils ont greffé le savoir occidental (science et rationalisation poussée) à une conception de la vie qui vise avant tout l'efficience (l'efficacité étant la partie émergée, visible, de cet iceberg).
  131. Olivier Lafay a écrit:

    Je conseille également de lire "l'homme agressif" de Pierre Karli. Ce neurobiologiste traite de la violence occidentale, qui lui a permis des victoires importantes et la suprématie pendant un moment de l'histoire. Mais cette culture occidentale (ce mode de rapport au monde) est aujourd'hui à bout de souffle, et nous somme supplantés par des cultures qui voient le monde à l'opposé de nous.
    Depuis 70 ans, le monde occidental va de défaite en défaite, et ce n'est pas fini, car il a un mal fou à modifier son mode d'adaptation au monde. L'agressivité, la violence et l'affrontement permanent ont prouvé leur efficacité à un moment, durant une période de l'histoire donnée, mais cela ne suffit plus, c'est même devenu inutile. Ce ne sont pas toujours les cultures les plus violentes qui ont dominé leur espace vital, et les chinois nous dominent aujourd'hui en étant beaucoup moins agressifs que nous. L'erreur de l'occident a toujours été de tout ramener à son nombril et de vouloir éliminer la différence, pour des raisons "philosophiques" à la base, où l'idée d'un bien absolu détermine nos actions et nos regards sur les autres (religion + philosophie platonicienne et dérivés à travers les siècles).
  132. Ce que vous dites est très interressant, je ne connais pas trop en effet la culture orientale, mais j'ai entendu dire comme quoi
    les travailleurs chinois etaient exploités, travaillait plus de 80h/semaine, bref qu'ils etaient quasiment des esclaves... et c'est cela qui expliquerait l'avantage economique de la Chine!

    Le problème avec l'efficience c'est que je ne vois vraiment pas comment mettre en place cela concretement pour n'importe quel domaine de ma vie, auriez vous des livres ou ressources à me recommander pour y parvenir?

    Par contre je n'ai pas compris ce passage là:

    "Le gros problème de la culture occidentale est qu'elle voit des entités séparées là où il y a des relations. Ce sont les relations qui font que nous paraissons avoir des qualités ou des défauts intrinsèques. Changeons les relations et nous changeons les gens, nous changeons notre manière de les voir."

    Qu'est ce que vous entendez par relations?

    "L'erreur de l'occident a toujours été de tout ramener à son nombril et de vouloir éliminer la différence, pour des raisons "philosophiques" à la base, où l'idée d'un bien absolu détermine nos actions et nos regards sur les autres (religion + philosophie platonicienne et dérivés à travers les siècles). "

    Tout à fait d'accord, cependant je trouve qu'en France cela n'est plus trop le cas, les mentalités ont bien evolués, comparé aux USA par exemple.

  133. Olivier Lafay a écrit:

    Oui, il n'y avait pas de droits de l'homme en Chine. Mais cela évolue.
    L'efficience, ce n'est pas les "droits de l'homme" ;)
    C'est une forme de gestion stratégique du réel, qui peut s'étendre ou non aux droits de l'Homme (conception occidentale, qui d'ailleurs relativise l'idée du doit du plus fort toujours gagnant :-)

    Pour le reste, les réponses seront dans la Part II de mon article "la construction d'un modèle alternatif". Dans ce commentaire-ci, je me bornerai à dire que l'idée d'un bien absolu, d'un idéal vers lequel se diriger est toujours aussi présente : c'est notre mode de gestion du réel : on crée des modèles idéaux et on fait entrer de force le réel dans ces modèles, tant pis si ça coince. Tant pis si les effets secondaire sont désastreux (preuve que la gestion "en force" peut être très nocive quant à ses conséquences à moyen et long terme). La gestion de la chimie adaptée à l'agriculture en est un exemple.
    La "gestion en force" de l'Allemagne après la première guerre mondiale a été la cause majeure de la montée du nazisme en Allemagne et de la seconde guerre mondiale. En 1918, comme le conflit s'éternisait, les Alliés proposèrent un armistice sur la base de 14 conditions (Traité de Versailles). Aucun des 14 points ne fut respecté !!! L'arrogance du "plus fort" et son mépris de la parole donnée commence déjà par le détruire moralement, et elle rabaisse et humilie son adversaire vaincu. Un jour, le retour se fait...
    La relation entre les Alliés et l'Allemagne aurait été plus honnête et constructive, Hitler (symbole du mal) n'aurait eu aucune source où s'abreuver et croître.
  134. Merci pour ces précisions et au plaisir de vous lire.

  135. LE NO PAIN NO GAIN C'EST HAS BEEN, EN BOSSANT SEULEMENT A 50 POURCENTS DE SES CAPACITES {COMME LE SUGERAIT TCHUANG TSEU } ET COOL ON OBTIENT DE MEILLEUR RESULTAT PARCE QUON SE BLESSE PAS, ON EST MOIS FATIGUE,ON A PLUS LE MORAL, ON RECUPERE PLUS VITE, ON PEUT S'ENTRAINER PLUS. J'AI MIS DES ANNEES A COMPRENDRE CA...FAUT ETRE MATURE !

  136. Ptitkev44 a écrit:

    Bon article Monsieur Lafay :)
    Cependant je ne serais pas aussi tranché que vous sur le no pain no gain, du moins sur la périphérie de cette méthode. Certes, la pensée en elle-même est absurde, et vous appuyez suffisamment sur ce point qu'il n'y a pas lieu de commenter plus longuement. Mais il faut avouer que le no pain no gain a apporter des résultats. Oui, c'est résultat ne sont pas lié à la violence qui découle de cette pensée, mais de l'entrainement en lui-même.

    Je réfute le no pain no gain mais avec moins de conviction que vous. En effet, en lisant certains autres commentaires ci-dessus, j'y ais lu des personnes qui appliquait le no pain no gain à la méthode. Effectivement, ces personnes là n'ont pas cherché à comprendre l'Efficience, ils voulaient juste une méthode de musculation miracle. C(est pour cela que certaine personne sont frustrées de ne pas réussir, de ne pas suivre la méthode. Et au final, il préfère revenir à la musculation traditionnelle.

    Bref, encore merci pour votre méthode qui pour le moment marche plutôt bien et me procure un bien fou. J'arrive bientôt à la boucle, et je suis pressé d'y arriver, très pressé :)

    Bonne continuation à tous !

  137. Olivier Lafay a écrit:

    "Mais il faut avouer que le no pain no gain a apporter des résultats. Oui, c'est résultat ne sont pas lié à la violence qui découle de cette pensée, mais de l'entrainement en lui-même."

    Peux-tu développer cette phrase? Elle n'est pas claire pour moi.
  138. Bonsoir,

    Je viens de lire cet article très intéressent, je me documente beaucoup sur l'efficience qui pour moi est sans conteste très utile car au delà du simple résultats que l'on recherche avec le no pain no gain qui est "immédiat": on veut des résultats rapide, qui se voit directement par la douleurs, l’efficience vise le long terme.
    Cependant, lorsque l'on se réveil le matin et que l'on a pas envie d'aller travailler/ que l'on a peur d'une quelconque chose ou encore que l'on ne sait pas trop quelles décision prendre: n'est il pas utile, je dirait même primordial de se faire violence et ainsi d'utiliser le fameux "no pain no gain" ? Pour moi l’efficience qui est une simple optimisation des moyens que nous possédons pour parvenir a un but: le nageur qui va chercher l’amplitude et non la fréquence/les séances a 70%/ect. nécessite toute fois une certaine "douleurs/violence" envers sois même pour réussir comme l'utilisation de l’échec ultime pour en revenir a la méthode.
    L’être humain apprend des erreur des autres mais aussi et surtout de ces propres erreurs.

    Ce n'est que mon simple point de vue.

  139. Olivier Lafay a écrit:

    Ta définition de l'efficience est incomplète, donc inexacte.
    Tu la vois comme une simple optimisation à greffer sur un décor culturellement porté sur le no pain no gain. C'est normal, car c'est ainsi que fonctionnent nos sociétés. Mais il est possible de voir autrement, de voir beaucoup plus loin.
    Je t'invite à lire "La construction d'un modèle alternatif" présent aussi sur ce blog.

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