Votre pratique de la musculation révèle votre vision du monde

mercredi 28 septembre 2011 à 15:18

A quelles lois obéis-tu?



Y avez-vous déjà songé?

Aucun sport ne naît ex-nihilo. Aucun sport ne préexiste à toute société humaine.

La pratique sportive est culturelle, naissant d'une rencontre entre des moyens et une vision du monde.

La pratique élitiste de la musculation génère de la douleur, promeut cette douleur, la recherche : elle est issue d'une philosophie de la douleur (no pain no gain).

Changer cette vision du monde ( la manière dont l'individu doit être dans le monde), c'est changer la pratique sportive.

Et c'est donc aborder la musculation d'une autre façon.

La Méthode, en s'appuyant sur une autre vision, ne pouvait que proposer un autre type d'entraînement : non-élitiste (démocratisation réelle de la musculation), non traumatisant, créateur de liens humains. Un autre entraînement, pour des valeurs autres.

Cette approche, loin d'éliminer l'efficacité, comme objectif et résultat, a permis de l'augmenter. Rechercher la démocratisation des résultats, en musculation, c'est rechercher un mode d'entraînement qui puisse fournir de tels résultats.

Le regard se déplace : on ne cherche plus à entraîner une élite, en restreignant (involontairement) sa recherche dès que les résultats des athlètes confirment notre vision élitiste du monde. On écarte l'idée d'élite et on voit alors ce que personne n'avait vu et qui était pourtant juste à côté. Il est possible de donner des (bons) résultats à tous.

Plus de résultats, plus d'équilibre athlétique, pour plus de gens, au travers d'une approche qui sait inclure l'autre dans notre propre développement personnel, au lieu de l'exclure, de le mépriser et de vouloir l'écraser... une bonne fois pour toute.


Une philosophie de la vie génère un certain type de développements théoriques et pratiques de la musculation.
Changer la musculation, c'est changer cette philosophie. Ce qui implique de nouveaux développements théoriques et pratiques.

En proposant une autre pratique, en s'appuyant sur d'autres théories, la Méthode ouvre nécessairement à d'autres visions.



Tout est lié. Le sport nait d'une vision du monde.
Si on veut changer cette vision, il faut aussi changer la façon de faire du sport...
Posté dans Philosophie
Olivier Lafay

Commentaires

  1. "On écarte l'idée d'élite et on voit alors ce que personne n'avait vu et qui était pourtant juste à côté. Il est possible de donner des (bons) résultats à tous."

    Il ne me manque plus ques les résultats, j'ai progressé mais pas eu le déclic encore.

  2. Chic. Je copie mon comm' facebook ici, comme ça :)

    Je trouve que le logo Lafay représente bien cette vision du monde, avec le cercle (qui peut représenter le monde) et les deux bonhommes qui l'agrandissent. Déjà, ils sont deux les bonhommes et ce n'est pas 1 seul gars dans tous son narcissisme qui porte son monde. Deux personnes (plusieurs=société) qui étendent leur monde en montant des marches (progression) grâce à un cadre (le rectangle). Ces valeurs de progression, de régularité, d'entre-aide, de facilité dans la démarche et de repousser les limites (cercle) de sa propre vision de soit rejoint le principe de conquête. Me trompes-je ? :-) Enfin, quoi qu'il en soit, ces aussi grâce à ces valeurs que la méthode aide vraiment à se construire physiquement, mentalement, une personnalité, alors que par certains aspects, la muscu "no pain no gain" tend plutôt à détruire l'individu en écrasant son développement psychique sous de lourdes contraintes. (en même temps que sa colonne vertébrale par la même occasion.) C'est un peu comme ça que je vois le bénéfice de choisir la méthode surtout à notre âge.

  3. Une réflexion vraiment intéressante sur la pratique sportive.

  4. "On écarte l'idée d'élite et on voit alors ce que personne n'avait vu et qui était pourtant juste à côté. Il est possible de donner des (bons) résultats à tous."

    Il me manque encore ce "déclic" juste à côté, mais cette phrase me parle beaucoup et dans bien des domaines de ma vie!

  5. Bonsoir,

    si le "no pain no gain" est littéralement pas de douleur pas de progression, il s'agit surtout de mettre en avant qu'en ne faisant pas d'effort on n'obtient aucun résultat. J'ai la méthode depuis sa sortie et je l'utilise quand je suis en déplacement néanmoins j'utilise une barre olympique et des haltères chez moi en respectant les mêmes critères fondamentaux que la méthode : la progression, des exercices complets poly-articulaires, la diversité et l'écoute de son corps pour la récupération.
    Ce n'est pas l'outil qui est important, c'est comment vous l'utilisez.

  6. Très chouette post, complet :)

  7. on revient un peu toujours à la meme chose et j'aime pas trop le mot "musculation" pour parler de cette methode. Meme s'il est juste il est trop restrictif. Le terme "culture physique" je préfère. Et je vois cette méthode comme un vrai ticket d'entrée pour la culture physique. Les sensations et les progrès en terme de force permettent de se repenser physiquement, et ça lève des barriere pour l'expression physique, personelle, singulière et satisfaisante. Que cette expression prenne la forme de la musculation pure et simple ou celle de la danse classique peu importe.

  8. The Virgin King a écrit:

    Moise et la table des lois, c'est pas un peu too much quand même ?
    Ou alors Dieu en personne a son mot à dire sur la muscu ?
    'Tain, il est définitivement barré dans l'éther l'Olivier :-)

  9. Olivier Lafay a écrit:

    Ou peut-être que tu ne comprends pas de quoi l'on parle...
    C'est aussi une autre possibilité, et il ne faut pas l'évacuer trop vite, car je crois qu'elle est tout à fait valable.

    Alors, je t'explique.
    Nos croyances nous façonnent et nous leur obéissons comme à des règlements divins, sans même savoir le plus souvent qu'elles sont là, inflexibles, réduisant notre champs de vision, et bien souvent nous condamnant à de nombreuses déceptions, frustrations, douleurs.
    Nous avons tous des "tables de la loi" gravées en notre inconscient, qui dirigent nos paroles et actions. Rares sont ceux qui ont une marge de manoeuvre vis à vis de ces lois gravées. Pour changer ces lois (regraver), il faut des prises de conscience et des outils. Le constructivisme fournit une gamme d'outils extrêmement efficaces en ce domaine.

    Le but de l'article est de vous faire réfléchir à vos croyances, celles qui ont façonné votre vision du sport et donc votre pratique.
    Prendre du recul par rapport à ses croyances, c'est se libérer, mieux maîtriser sa trajectoire de vie.

    L'article complète d'autres articles traitant des rapports entre conception du monde, conception de la musculation, bodybuilding et méthode (Lafay).

    Je vois bien, à lire ton commentaire que tu es complètement passé à côté du sujet (et du sens) de l'article.
  10. Ça rejoint la phrase de Claude Levi-Strauss : "tout se passe comme si chaque individu avait sa propre personnalité pour totem". Nous concevons nos propres lois à partir de nos expériences.

    Vous pouvez nous donner des exemples d'outils fournis par le constructivisme ?! La place de l'action vis-à-vis de la théorie en fait-elle partie (cf Turbo) ?!

  11. La démocratisation de la transformation physique (un des aspects les plus fantastiques de la méthode) n'empêche pas l'émergence d'une élite.

    Mais c'est vrai qu'à présent, tout le monde a dans la main les outils qui rendent ces résultats envisageables.

  12. Olivier Lafay a écrit:

    Oui Yann. Mais je vais en donner d'autres au fur et à mesure. La plupart sont déjà en filigrane dans la méthode et vous les assimilez juste en vous entraînant (sérieusement).
  13. "Le regard se déplace : on ne cherche plus à entraîner une élite, en restreignant (involontairement) sa recherche dès que les résultats des athlètes confirment notre vision élitiste du monde. "

    Cette phrase aurait méritée d'être soulignée, elle est très intéressante.

  14. kZ>"L'élite" devient accessible à tous et la notion même d'élite tend à disparaître à terme. :p

  15. The Virgin King a écrit:

    @ Olivier Lafay
    Encore une fois, je ne faisais pas allusion aux idées exprimées dans l'article (au passage, je SAIS lire et comprendre un texte,merci beaucoup) mais à tout ce décorum un peu trop lyrique et pompeux dans lequel vous les inscrivez assez souvent (ici Moise,rien que ça!) et qui m'amuse (ou m'agace c'est selon) mais qui dessert votre propos par ailleurs tout à fait recevable.
    Je fais le distinguo entre le fond et la forme, et critiquer l'un n'est pas forcément critiquer l'autre.
    Sans rancune :-)

  16. Olivier Lafay a écrit:

    Donc, tu n'as pas compris, et tu le prouves.

    Alors, pour enfoncer le clou :
    - donne-moi des exemples de "decorum un peu trop lyrique et pompeux";
    - instruis-toi en philosophie, histoire, psychologie, sociologie et religions. Ensuite (dans 15 ans environ), reviens t'excuser, à la fois pour tes erreurs de jugements liés à une inculture criante, ET pour ta très regrettable familiarité à mon égard...

    Les tables de la loi n'ont pas été prises pour illustrer de manière lyrique et pompeuse (pauvre fou !).
    Elles sont le symbole le plus adéquat pour illustrer la forte prégnance des lois inscrites dans l'inconscient, tout comme gravées en nous, et auxquelles on obéit (tu quoque mi fili) comme on obéit à des lois divines. Pourtant, on peut changer nos croyances...
    Nouvelles croyances, nouvelles lois.
    Comment alors adopter des croyances qui nous soient favorables?

    Peut-être que tu comprendras mieux quand je développerai les notions de déterminisme VS Constructivisme. Tu as encore beaucoup à apprendre. Et, si tu es de bonne foi, tu reviendras ici pour dire à quel point tu étais passé à côté de l'essentiel.

    Il n'y a pas d'un côté l'illustration, qui évoquerait une certaine symbolique, et de l'autre un texte qui aurait trait à toute autre chose...
  17. @The Virgin King :
    Au contraire, je trouve l'image pertinente ...
    Obéis-tu aux lois (à la vision) imposées par d'autres (le vieux monde), ou celles issues de tes expériences (le monde moderne) ?

  18. The Virgin King a écrit:

    Et ben j'insiste (et persiste dans mon erreur): par exemple, on peut parler de cette notion d'ensemble d'idées préconcues propre à chacun et que l'on peut suivre aveuglément ou choisir de remettre en cause, simplement, et sans utiliser toute cette imagerie religieuse.
    Bon sur ce, je vous laisse, je vais à la messe (comprendre: je vais faire ma séance de méthode Lafay).
    Sans rancune (bis)

  19. Juju Commando a écrit:

    Il n'y a pas à tortiller, on fait de gros progrès quand on prend son pied à s'entraîner, contrairement à ce qu'affirme la phrase toute faîte " il faut souffrir pour être beau " qui est totalement enraciné dans les consciences (occidentales ?). Le BB voue un culte à la souffrance, à la douleur, au sacrifice, voire au martyre, il faut être aveugle pour ne pas faire le lien avec la religion (qui accueille bras ouverts tous les masochistes de la Terre).

    Ce qui me plaît énormément dans la méthode aussi c'est qu'on apprend mais de manière tout sauf scolaire. Action action !

    Ce n'est pas en rapport direct avec le texte mais il me semble que le stress que l'on peut parfois ne pas subir justement en évitant une chose est finalement moins grand que le stress lié au fait de ne pas avoir fait face à ce que l'on a évité... Ma réflexion tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais je pense que cela doit s'expliquer comme phénomène psychologique.

    ps : le vrai sens de l'image illustrant le texte a échappé à tout le monde ! L'image est la preuve irréfutable que Moïse faisait la méthode à une époque pré-Amphora (Olivier existait bien évidemment déjà à l'époque ;-) dans une version autrefois gravée dans la pierre !!!

  20. Insane In The Brain a écrit:

    Moi je dis merci à Virgin King pour son "inculture criante", car sans sa remarque, nous n'aurions pas eu l'explication du "pourquoi cette illustration" et j'avoue que j'étais totalement passé à côté.
    En classe, j'ai toujours bien aimé le gars qui pose la question ou fait la remarque "con".
    Celle que je me posais tout bas sans oser demander....
    Un peu comme quand le prof dit :
    "tout le monde a compris?"
    et tout le monde dit "oui", moi, je pensais "non", mais je disais rien....
    Le jour du contrôle, presque tout le monde a une bâche....
    comme quoi...
    Pour faire l'avocat du diable, j'ai mieux compris (enfin je crois) cet article qui est très intéressant (il me semble), grâce à l'intervention de Virgin King (je suis nul en anglais mais il est chelou ton pseudo...oui le mien aussi mais moi, je suis fou, c'est une bonne excuse)
    L'illustration religieuse est quand même bien explicite pour mettre en avant les croyances et idées préconçues, je ne vois pas trop pourquoi éviter de l'utiliser.
    Pompeux? non....tant qu'Olivier n'utilise pas ses bras musclés et son burin pour graver un 11ème commandement :
    "au constructivisme, tu adhèreras"
    De toute manière, la méthode n'est pas en accord avec la religion chrétienne.
    What?
    Les 7 pêchés capitaux!!!

    gourmandise : prise de masse

    orgueil : t'as pris une photo de toi devant ton miroir pour la montrer à tout le monde sur le net

    l'envie : tu les veux tes 40cm de tour de bras et je paries que quand tu les auras atteint ça ne te suffira pas

    La paresse : on sait que tu veux pas t'emmerder à lire plein de bouquin sur le body-building et que tu as la flemme d'aller dans une "vrai salle", t'as choisi la facilité, t'aurais même pu verser dans le sport elec.

    la colère : salopards de détracteurs

    La luxure : on t'as grillé, on sait pourquoi tu veux être musclé, c'est pour pécho...

    l'avarice : depuis que tu fais du sport en chaussette, tu économises le prix de la salle et de la tenue à tel point que tu es devenu un nouveau riche.

    La méthode Lafay vous conduira tous en enfer!

    Je tiens à dire que vous avez une mauvaise influence sur moi, dans la vie je ne dis pas autant de conneries.

  21. snake l aprenti dans les sentier de la perdition a écrit:

    faut savoir evoluer et nos idée preconçu nous fait evoluer dans un paradigme qui n'est pas forcement le meilleur des mondes,quand j'etait petit on m'a apris a respecter les gens les regles ect, mais j'ai compris que le respect faussé tout donc moins y a de respect mieux on se comprend( je sens tout les extremiste de la moral qui vont se lacher sur moi :p donc reflechisser d abord au piege du respect merci) donc savoir evoluer et s'emenssiper de notre environnement mais sur des principes de base tel que le meilleur pour soi et les siens ,olivier etudie l histoire,j'espere avoir ouvert les yeux sur certaine personne qui on deja lu mes coms ici a propos du projet sataniste mondial , ce systeme nous impose des regles par tout les moyens pour nous faire accepter des idées et nous soumettre tout en souplesse,la methode me plait pour se coter constructive , tout les jour en apprendre un peu plus et se forger le corp et l'esprit avoir l'esprit souple
    ,on commence debile et on trouve les clefs qui nous amene toujour plus loin, la methode en est une pour moi

    www.dailymotion.com/video...

    www.youtube.com/watch?v=n...

  22. snake le damné a écrit:

    et comme la dit insane the brain y a aussi un coter demoniaque pervertissant, olivier retro satanassse,
    NOOOOONNNNN (sauf pour la luxure ):p

  23. @Insane in the Brain: Je tiens à faire remarquer que toute l'ambiance que l'on a développée ici et sur le forum musculaction, c'est que justement tu ne dois pas avoir peur de poser de telles questions ;)

    D'abord tu réfléchis à ta/tes question(s) (on a le temps ici, on n'est pas à la seconde près comme lorsqu'un prof nous interrogeait), tu cherches un peu si les réponses ne sont pas déjà présentes (dans les commentaires, dans la faq, etc...).
    Puis si tu n'as toujours pas ta réponse, alors surtout il FAUT poser sa question.


    Le problème majeur que l'on retrouve de notre côté n'est pas le fait que l'on nous pose des questions. C'est que les gens pensent poser des questions alors qu'en pratique ils ne font qu'affirmer leurs jugements.
    Relis le premier post de Virgin King, et ne t'arrêtes pas au fait que ça finisse par des points d'interrogation. Tu verras qu'il ne s'agissait absolument pas de questions ;)


    En dehors des consignes pédagogiques émises à Virgin King pour qu'il puisse progresser dans sa façon de faire, de voir les choses et dans ses rapports aux autres, tu aurais pu avoir les explications sur le rapport entre l'image et le texte en le demandant tout simplement :
    "Olivier, je ne suis pas sûr d'avoir bien compris <tel élément>. Ma première analyse serait que <truc>."
    (Après, tu peux rajouter des formules de politesse, ça fait toujours plaisir.) Rien qu'en étant posé ainsi, on voit que la personne se remet en cause et cherche à discuter pour mieux comprendre les choses, et n'est pas là pour un monologue et imposer sa vision des choses.

  24. Nous sommes tous des incultes, à divers degrés et dans divers domaines. Moi le premier.
    Il y a tant de choses à savoir, si peu de temps, que le rôle de "passeur" de certains d'entre nous, afin de nous rendre moins incultes, plus facilement, après nous avoir fait prendre conscience de nos lacunes, est extrêmement appréciable.

    L'inculture devient "criante" quand le questionnement et l'humilité font place à l'arrogance présomptueuse. Cette attitude hautaine qui méprise celui qui sait bien davantage que soi. On "crie" notre inculture, on en est... fier.
    Il serait tellement plus simple et utile de poser des questions; de donner son avis, certes, mais en questionnant, en reconnaissant l'autre et en lui demandant si l'on a bien compris ce qu'il voulait transmettre. Mais, en lieu et place de cela, on assiste parfois (bien trop souvent), à des paroles "bruyantes", lourdes, arrogantes, bien évidemment liées à la vulgarité des manières.
    L'individu compense par la familiarité ce qui lui manque de compréhension, de volonté d'échanges constructifs.

    A divers titres, que ce soit humainement ou stratégiquement, la véritable "performance" consiste à se demander si notre analyse des propos de l'autre est juste, s'il a bien voulu dire ce que nous pensons qu'il a dit.
    Et le plus simple est... de lui demander.

    Ensuite, une fois la réponse obtenue, on peut alors montrer notre accord... ou désaccord.
    La discussion devient intéressante seulement si elle se produit sur un terrain commun, préalablement défini par les protagonistes.
    Chacun peut apprendre et confronter ses opinions et savoirs à d'autres opinions et savoirs. Humainement, c'est un gain.
    Stratégiquement aussi, c'est un gain, car nos analyses et idées ne seront "triomphantes" que si l'autre a défini clairement ses positions, ce qui nous permet de nous y opposer clairement (et efficacement).

    Sur ce blog (et ailleurs), bien des opposants à la méthode se sont cassés les dents car ils définissaient d'emblée leur position (jugement à mon égard) tout en définissant (eux-mêmes) la mienne. C'est une grosse erreur dialectique...
    Tous ceux qui ont voulu parler à ma place pour mieux juger les paroles qu'ils m'avaient mises dans la bouche (et dans l'esprit) ont dû se confronter à leurs limites. Car j'ai défini à chaque fois ma position, la nuançant, l'explicitant et donc relativisant ainsi leurs propos pleins de morgue.

    Un bon stratège, une personne qui se veut stratège et suffisamment équilibrée, ne va pas chercher à gagner dès le départ (cela montre ses craintes de perdre, ses limites) en attribuant, dès le début du conflit, une place à la personne qu'il s'est désignée comme adversaire.
    On ne peut ni doit enfermer l'autre par a priori (en pensant mieux le dominer ainsi) : il est mouvant, il obéit à des règles différentes des autres que lui, donc des nôtres.

    "Si tu te connais toi-même, et si tu connais ton adversaire, tu ne perdras pas un combat sur cent." (Sun Tzu - L'art de la guerre)


    Quant à la religion, le Constructivisme pense qu'une croyance efficace est toujours la meilleure. Autrement dit, il vaut mieux un musulman pieux, bon père, équilibré et faisant du bien autour de soi... qu'un athée convaincu, névrosé à l'extrême, obsédé par l'argent et n'apportant rien à personne, si ce n'est du mal.
    La religion suprême, en notre époque, est celle de l'argent-roi, avec ses messes médiatiques, ses prêtres, ses prêcheurs et ses fidèles. Elle est souvent prêchée par des athées déterminés...
    Cette religion est la cause de morts, de souffrances et d'injustices si abominables que tout un chacun devrait la rejeter en ayant la nausée. Mais l'athée-croyant de la religion du fric est déjà si préoccupé par sa propre nausée existentielle qu'il n'a pas la place, au-delà de son nombril, pour une autre nausée engendrée par le spectacle du monde auquel il contribue chaque jour par ses actions et pensées.

    Il a la nausée... et les mains sales...
    Sa nausée est cause de ses mains sales. Mais l'inverse n'est pas toujours vrai, malheureusement...
  25. Il a la nausée et les mains sales mais continuerait de croire que sa "philosophie" est un humanisme tout en traitant ses opposants de chien.

    Le texte d'Olivier Lafay est un pied de nez aux détracteurs à qui il faut désormais donner des clefs pour qu'ils remplissent bien leur rôle de détracteur. Jamais depuis la sortie de la méthode il n'y eut de détracteurs intelligents ou plutôt ceux qui doutaient intelligemment de la méthode se sont laissés convaincre au final de son efficactité ... parce qu'ils disposaient d'un intellect suffisamment développé pour comprendre et non s'opposer bêtement.

    Aujourd'hui, Olivier en est réduit dans son texte à donner des clefs aux détracteurs pour qu'ils puissent enfin poser les bases d'un débat sain et ne se fondant donc pas uniquement sur des insultes et insinuations.

    Hélas, je crois qu'on a réellement à faire à d'authentiques crétins. Le dernier commentaire d'Ori laissant supposer qu'une barre de dance est du matériel laisse entrevoir de bien faibles capacités intellectuelles.

  26. bonjour tout le monde, je viens me perdre dans les méandres de la démonstration...

    en fait je voulais juste dire que j'etais un peu d'accord avec le roi Viking ...
    Loin de moi l’envie de froisser qui que ce soit, mais oui, il y a le fond et la forme. Ok, Moise représente ces croyances (tables des lois, croyances ancrées dans l’inconscient collectif..etc) mais bon sur la forme, ca fait... je sais pas ca vient me titiller. Alors non, je n'ai pas fait 15ans etudes tout azimut de l'anthropologie à la philosophie et passant par la psychologie etc...
    (quoique la psycho comportementaliste, j'ai ai lu et bien que ce soit super scientifique, c'est qd meme assez degueux dans le fond)

    toujours est il que je ne pense pas que ce soit un point de vue horrible et totalement dénudé de sens.
    Apres tout Averoes n'a t'il pas dit: "ne dit pas j'ai decouvert la verité, mais plutôt une verité" (ou qq chose de proche, j'ai pas retrouvé la citation sur google ^^)

    puis c'est pas seulement l'illustration c'est aussi son integration dans le texte, sa mise en forme.

    Je suis athée, biensur, mais comme tout bon croyant -oui, pour moi l’athéisme est une croyance, et de toutes les façons, nous avons, je pense, milles autres croyances dans des domaines étrangers de la religion... j'en etais ou? oui, dc comme tout bon croyant, je vie ma foi dans le doute: je suis capable a tout momeent de me remettre en question.
    Si je ne suis pas capable de cela, je suis un fanatique.

    Apres sur le fond, je suis d'accord.
    L'education que j'ai recu m'a toujours poussé a réfuter l'adage "no pain, no gain".
    Cependant, il y a peu de temps j'ai pu lire un article dans lequel était décortiqué cette maxime.
    J'ai donc compris que le plus souvent j'avais fait un amalgame entre douleur et souffrance (amalgame que sans doute bcp de bodybuilders adepte du NPNG font).
    La douleur m'est alors bcp plus ("plusse":) apparu comme un signal d'alarme que comme un sensation vecu comme un tiraillement, un enfer, une peine.
    La douleur permet de connaitre ses limites et de travailler en conséquence pour, petit à petit, les repousser.
    Au contraire la souffrance apporte une douleur intense, vecue comme un calvaire et surtout n'apporte aucune autre contrepartie au travail que la blessure et la mal etre.
    C'est pourquoi je pense que meme cette methode peut etre dangereuse pour qui n’écoute pas son corps (concept mainte fois répété dans les ouvrage d’ailleurs).
    Je ne voulais pas refaire le débat, qui a deja été mainte fois abordé sur ce site, et avec passion -des deux coté, et parfois acharnement pour les fameux "détracteurs".

    voilà voilà, je voulais juste apporter un peu de soutient au Roi Henok.. heu Viking pour dire que moi aussi , meme apres avoir lu et relu les "posts" d'O.Lafay, bah quitte a passer a coté de qq chose, j'etais plutot d'accord avec lui...


  27. Un article Déterminisme VS Constructivisme, j'en frétille d'avance, comme un enfant la veille de Noël !

    Mes lectures de Watzlawick consécutives à l'influence de la Méthode ont pour la première fois sérieusement ébranlé ma vision déterministe du monde. Ca me travaille et je rumine. Le déterminisme, une idéologie ? Le déterminisme conduisant fatalement au fatalisme ? Comment le hasard pourrait-il exister ? Comment une chose peut naître de rien ? Déterminisme versus constructivisme ? Cette conjonction n'est pas anodine, elle signifie qu'il y a opposition entre les deux termes. Un rapport inclusif n'est-il pas possible, déterminisme ET constructivisme ? Une réalité de première ordre, celle du monde physique auxquels nous appartenons, soumises aux lois (non aux dogmes) du MODELE déterministe qui engendre une réalité de deuxième ordre, celle de nos perceptions et de nos jugements de systèmes vivants inévitablement subjectifs.
    Et pour une pratique du changement, ne vaut-il mieux pas que nous ayons une conception nuancée du déterminisme (en créant une virtualité comme le hasard) évitant de sombrer dans le fatalisme ?
    L'exemple du croyant vertueux et du nihiliste livre déjà des éléments de réponse, avoir raison importe peu, il faut agir. Agir de manière efficace...Mais comment agit-on de manière efficace sinon avec un modèle concordant avec la première réalité, la réalité objective ?

    Pardon de vous infliger cette logorhée mais je sens que ce prochain article sera "bouleversant" et suscitera très certainement un débat passionné et passionnant !

  28. Bof ...

    On a un Virgin King qui refuse obstinément de lire et un Killy qui dit qu'il est d'accord avec Virgin King (en l'appelant le roi Viking) mais qui ne dit absolument pas en quoi il est d'accord.

    La seule phrase de fond que je note est "C'est pourquoi je pense que même cette méthode peut être dangereuse pour qui n’écoute pas son corps (concept mainte fois répété dans les ouvrage d’ailleurs)."

    Puisque le fait de faire attention fait partie de la méthode, elle n'est plus dangereuse ... Tu peux très bien vivre avec un bâton de dynamite dans la poche arrière de ton jean ... tant que tu n'allumes pas la mêche, tu n'es pas en danger.

    On ne voit pas le rapport avec le texte de Virgin King qui s'obstine, lui, à critiquer le choix de l'illustration ...

    On peut se poser bien des questions sur ce Moïse d'ailleurs ... Est-il forcément présent en tant que repoussoir ou comme porteur de vérité contre les adorateurs du veau d'or représentant ici les partisans des anciennes superstitions en musculation ...

    De toute façon, les esprits faibles verront dans la convocation de Moïse, soit une comparaison soit une mise en concurrence, alors qu'il n'est représenté ici seulement en tant qu'allégorie ... Ce qui veut dire qu'Olivier Lafay ne cherche ni à se comparer à Moïse, ni à se mettre en concurrence. Il illustre simplement son propos en nous proposant de remettre en question ce que nous croyons vrai parce que nous y croyons et non parce que c'est vrai !

  29. je trouve l image de moiise bien choisi, .a quelle lois obeit tu ?,

    moi je suis athée et c en'est pas une conclusion mais un point de depart et j'en fait un pilier de base pour tout ce que je fait , toujour evoluer toujour chercher toujour changer ça c est du constructivisme

  30. Euh... Toute une histoire de religion juste pour une petite image, c'est un peu beaucoup non? le fait d'être athée, chrétien, musulman, etc. et pratiquer la méthode n'a pas grand chose à voir puisqu'il s'agit là de convictions personnelles, de choix pensés et réfléchis en rapport avec ce que nous croyons. Mais bon, pour les détracteurs, la méthode sera toujours le mal, quitte à prendre des prétextes douteux d'interprétation.

  31. Insane In The Brain a écrit:

    Slan, merci pour tes suggestions, je poserai des questions sans hésiter :-)
    Il y a beaucoup de gens intelligents et humbles ici, et ça fait plaisir.
    Là, en l'occurence l'intervention de Virgin King m'a servi car je ne m'étais pas posé la question, donc il a suscité chez moi, l'interrogation et j'ai eu la réponse.

    C'est vrai qu'il n'a pas posé de question mais je crois que j'ai dit "sa remarque" car je suis bien d'accord avec toi, ça n'était pas une question.

    Pour Olivier, vous dites :
    "L'individu compense par la familiarité ce qui lui manque de compréhension, de volonté d'échanges constructifs."
    C'est la réaction du cancre qui joue l'amuseur de galerie ou se montre aggressif pour ne pas perdre la face devant les autres et changer les règles du jeu pour l'amener sur un terrain qu'il juge plus favorable à ses capacités.
    C'est le comportement d'individus frustrés. Je pense que 80% des détracteurs assidus de la méthode sont en souffrance sinon je ne m'explique pas les heures passées à traquer les sujets sur internet, la recherche des arguments avancées...le gars qui se sent bien dans la vie, ne peut pas faire ça. s'il n'aime pas la méthode et son créateur, il dira juste "je vais pas perdre mon temps avec ces guignols et leur gourou, ils n'ont qu'à continuer leur acrobaties entre deux chaises, c'est leur affaire..."

    Pour la religion, vous dites :
    "La religion suprême, en notre époque, est celle de l'argent-roi, avec ses messes médiatiques, ses prêtres, ses prêcheurs et ses fidèles. Elle est souvent prêchée par des athées déterminés..."
    Je suis bien d'accord avec vous dans l'ensemble mais pas sur la fin de votre phrase. Enfin, ça dépend de ce que vous appelez "athées déterminés".
    S'agit-il de quelqu'un qui se définit comme tel et qui porte cettte "étiquette" ou de quelqu'un qui le serait plus ou moins à son insu?
    Par exemple, quelqu'un qui se définit comme chrétien mais qui au fond de son coeur est un athée matérialiste et égoïste au possible?
    En principe, l'église, par exemple par ses orientations politiques est plutôt "pour" les riches. Je parle de l'église hein! Pas de l'abbé Pierre ou de mère Téresa.
    Certaines personnes "pieuses" (là aussi quelle est la définition?) sont des modèles et des personnes adorables et idéales à cotoyer et d'autres sont des fanatiques.
    Lisez un peu l'ancien testament et voyez ce que ça contient comme violence :
    oeil pour oeil, la position par rapport à l'adultère ou l'homosexualité...
    positions qu'on rapporte souvent d'aillleurs à la religion musulmane, alors que la religion chétienne est particulièrement violente sur ces sujets.
    Certaines personnes se disent pieuses lorsqu'elle vont à la messe, font le ramadan, prie, brûle un cierge...mais à côté où est le bien apporté aux autres là-dedans?
    Les croisades, les guerres de religion, l'abrutissement des masses, ça aussi ça donne la nausée

    Pour la citation de Sun Tzu :
    "Si tu te connais toi-même, et si tu connais ton adversaire, tu ne perdras pas un combat sur cent." (Sun Tzu - L'art de la guerre)
    C'est vrai, sauf quand le "combat" est médiatique car il existe une troisième variable : le public.
    Lui aussi, il faut le connaitre car le but, ce n'est pas d'avoir les meilleurs arguments et d'avoir raison, le but pour gagner c'est de convaincre les autres que vous les avez car au final c'est le public qui décide du vainqueur et le public n'est pas toujours intelligent ou impartial.
    On ne mène pas un combat de la même façon devant une assemblée de savants que devant un attroupement de cons.
    Les moyens à employer pour gagner dans le second cas seront nettement moins honnêtes et brillants d'un point de vu intellectuel.
    Ca les hommes politiques l'ont bien compris....et je suis sûr que vous aussi ;-)

  32. La méthode permet au pratiquant de se confronter à lui même et, dans le cadre d'une pratique régulière, de faire fructifier l'expérience de cette confrontation.
    Il s'agit, je crois, de s'explorer soi-même et non de se combattre. Il n'est donc pas question d'essayer de tricher ou de composer avec soi-même en utilisant des artifices intellectuels (ou matériels) pour éviter de se regarder en face. Le pratiquant ne s'épuise plus, dès lors, dans la recherche d'un résultat sportif ou esthétique fantasmatique mais s'épanouit dans la pratique quotidienne. Il y trouve les réponses à ses questions.
    Celui qui se découvre lui-même est capable de se remettre en question car il sait qu'il est susceptible d'évoluer, de changer. Il construit son rapport au monde en même temps qu'il se construit et, libéré du souci d'être autre chose que ce qu'il est, il ne cherche plus à paraître plus gros ou plus petit que lui-même. Il est enfin libre d'élaborer un rapport au monde qui lui correspond.

  33. Je trouve que cette vision philosophie de la musculation est étroitement liée à la théorie économique nommée "précession" (de R. Buckminster Fuller) qui veut qu'une personne, lorsqu'elle travaille pour devenir millionnaire ou du moins cherche de la valeur ajoutée, cette personne va créer des situations bénéfiques pour tous. Il n'y a pas de perdants. Cette personne est éclairée et offre une source de richesse perpétuelle. Une personne qui ne cherche pas cette précession va accumuler de la valeur, trouver des limites et va même finir par interrompre le flux. Cette personne éclairée va devoir donner 10% de ces gains à une communauté, ce qui va développer le niveau de vie de tous et générer à nouveau de l'argent.

    Voilà, bon c'est un petit apparté mais qui est, de mon point de vu, lié à votre texte Olivier.

  34. Cela serait simpliste si d'un côté il y avait les religieux crédules et de l'autre les athées qui ont tout compris ! Nous sommes d'ailleurs tous des croyants.

    Concernant une vision qui critique l'argent-roi (bien que son propos soit centré sur la "société technicienne"), Jacques Ellul, un chrétien (!?!!), a écrit des choses très pertinentes.

  35. ori ou est-tu ?

  36. Insane In The Brain a écrit:

    Je ne sais pas si Juju Commando réagit ou non à mes propos mais en tout cas pour préciser, je critiquais plus la religion que les croyants.
    Et je suis d'accord pour dire que les athées sont aussi des croyants à leur façon. Ils ont souvent aussi peur de se mettre à croire que les croyants ont peur de perdre la foi.
    Pour moi, qu'il y ait un Dieu ou non, peu importe, nous avons un cervau alors autant l'utiliser.
    Je n'ai pas envie de faire quelque chose ou de ne pas le faire juste parce qu'une religion m'y incite.
    Pour moi, le Dieu qui teste Abraham en lui demandant de sacrifier son fils est sadique et je trouve dangereux d'obéir aussi aveuglément, c'est en ça que la religion me fait peur.
    Je ne vais pas m'étendre plus sur le sujet car je risque de déraper et je ne veux heurter personne dans ce qui l'a de plus cher.
    Je comprends l'importance de la religion pour certains et la respecte.

    Pour M.A, tu as un lien s'il te plait avec une explication détaillée de la precession.

    Merci.

    Sinon, il est où Ori :-)

  37. Juju Commando a écrit:

    Nous sommes croyants de par nos petites histoires qui nous permettent de nous penser en ce monde. Personnellement je ne crois pas en Dieu, peut-être devrai-je dire que je crois en son inexistence ;-) Il a fallu qu'il y ait des religions pour que certains se définissent comme athées. C'est surtout le prosélytisme qui me gène, qu'on veuille m'imposer des vérités etc...

    J'aimerai poser une question à Olivier, comment évaluer le " faisant du bien autour de soi " ? Je veux dire par là que même le pire des salauds comme Hitler avait (a malheureusement encore aujourd'hui dans certains cas) des partisans, des admirateurs, des disciples, des employés etc... tous pensant faire le bien autour d'eux. Autre exemple plus soft, un "comique" qui fait rire avec une idéologie de l'argent-roi ou antisémite, il procure du plaisir à son publique, son entourage... en étant "efficace" mais il véhicule des choses néfastes et nivelle aussi par le bas... Le critère du "bien" me semble extrêmement subjectif.

  38. OlivierLAFAY a écrit:

    J'ai déjà donné la réponse sur ce blog ;-)

    Cela s'appelle : Impératif Catégorique Kantien

    « Agis seulement d'après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle»

    « Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans tout autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen»

    On doit donc comprendre les autres, le monde, le désir, les limites.Le Constructivisme, avec son éclairage systémique et libérateur permet de mettre en oeuvre ces maximes de Kant.

  39. Olivier Lafay a écrit:

    Je traduis un peu : agirais-tu comme tu le fais avec ton prochain, en cet instant, si tu devais subir la même action de la part d'un autre, l'instant d'après?
    Si l'action que tu entreprends est vue, par toi, comme reposant sur une volonté d'universalité de ses principes de mise en oeuvre, alors cela veut dire que tu acceptes l'idée que l'on t'inflige la même action.
    Fais aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent. Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent.
    Pour bien agir (agir juste), la nécessité de se connaître soi-même, et de connaître les autres, se fait jour.
    L'égocentrique se voit toujours comme victime, jamais comme bourreau, alors que, chaque jour, il est le bourreau de ce monde. Sa position de victime permanente justifie toutes les saloperies qu'il peut faire (au nom de la vengeance, de la revanche, de la légitime défense). Vous remarquerez, si vous avez suivi toutes les attaques contre la méthode, que les détracteurs justifient toujours leurs attaques par le fait que j'aurais attaqué le premier... L'existence de la méthode (de l'autre, donc), de la différence, est une agression, à laquelle il leur faut répondre...

    La maturité consiste à se voir à la fois comme victime et comme bourreau. Ce double regard modifie totalement nos relations aux autres. Quand on ne sait pas, on est victime, quand on sait, on est responsable... Ainsi est le premier pas sur le chemin de la responsabilisation, qui permet le respect de l'Impératif Catégorique Kantien...
  40. La vengeance est un plat qui se mange givrer , grrrrrraaaaa :p

    Quand on ne sait pas, on est victime, quand on sait, on est responsable... +123435 ça s aplique a tout dans tout les sens du terme

    ne laisser pas les petite choses devenir le principal = www.youtube.com/user/TheP...

    pour ori= www.youtube.com/user/TheP...

    pour les religieux et les athé= www.youtube.com/user/TheP... partie2 = www.youtube.com/user/TheP...

  41. Pour répondre à la question, je suis théiste, musulman de culture, j'obéis aux lois de Dieu, et refuse de ce fait obéissance à la raison... C'est fou, contradictoire, fanatique : c'est mon "agonie"...
    Pour faire une référence "lyrique et pompeuse", je pense à la nuit de Gethsemani. Jésus prie et demande à Dieu d'éloigner le calice (la douleur), tandis que Pierre s'endort. Celui qui finalement détiendra les clefs du royaume céleste, celui qui est le vicaire de Dieu sur terre, c'est celui qui a renié Dieu en s'endormant.
    C'est un constat difficile, un fardeau : raisonnablement, on s'en remet à l'autorité même si elle est haïssable, tant qu'elle est acceptée par tous, plutôt que s'en remettre à ce qui nous est propre mais rejeté par cette même autorité... Lever les yeux aux ciel, c'est rompre avec les églises, c'est porter un regard neuf sur les lois divines, c'est devenir pour ainsi dire laïc.
    J'accepte finalement la foi sans preuves, c'est tout le paradoxe, et pour le reste, je préfère me questionner indéfiniment, en dépit du bon sens, parce que ma foi me dicte qu'il n'y a pas de réponses.
    Et donc, pour boucler la boucle, l'agonie du Christ, ce n'est pas la crucifixion mais la prière de Gethsemani, elle n'est pas souffrance mais combat impossible à gagner.
    Je lutte contre le sommeil.
    J'imagine Sisyphe heureux.
    Je pratique la méthode de musculation !

    (PS : je ne voudrais pas m'attribuer des idées qui ne sont pas de moi : je ne fais que paraphraser Camus, qui fait (entre autres) référence à Chestov, qui fait référence à Pascal ! ;) )

  42. Jean Luc Ullien a écrit:

    l'opposition determinisme/constructivisme est absurde: ce sont des oppositions construites pour permettre à une école de dominer un espace, et à l'autre d'exister en se distinguant de la première et en faisant valoir qu'elle aussi obtient des résultats mais par un autre moyen, une autre philosophie (orthodoxie/hétérodoxie, cf bourdieu, notion de champ).ce n'est en aucun cas de la science mais de l'idéologie (dans un sens ou l'autre). Par ailleurs, la philosophie présentée contribue à changer la vision de la muscu voire de la vie, et pourquoi pas du monde selon les pratiquants, mais il faut remettre les choses dans son contexte: cela ne reste qu'une série de rituels hebdomadaires, qui produisent à la mesure de la croyance, mais qui ne bouleversent pas l’État de rapports de force qui font que par exemple, la philosophie dénoncée par l'adversaire perdure: et au delà de la douleur très chrétienne, vous oubliez la douleur chez les classes populaires qui peut être associée à une vision spécifique de la virilité chez certaines fractions, et ça c'est lié historiquement aux conditions matérielles d’existence, à la division du travail, au capitalisme, à la façon dont un individu exploité fait pour ne pas perdre la face, etc.... Ce n'est qu'une hypothèse et on peut en soulever d'autres: ce n'est qu'un exemple,tout comme, socialement, il y a un certains nombres de régularités sociales, de variables qui doivent expliquer Qui sont les pratiquants de la méthode? et quelles significations et sens il attribuent à celle-ci.On pourrait même s’interroger et comparer si le coté chrétien de la souffrance prêté à l'adversaire est il à l'échelle de la pratique réelle, le sens donné à ceux qui soulèvent des haltères. Je ne suis pas persuadé qu'ils sont si maso que le texte tient à le dire (même athées)quand bien même les risques de blessures soient supérieurs. Tout comme je suis sur qu'il y a des pratiquants de la méthode qui ont leurs sens à eux, et qu'ils l'apprécient parce qu'elle les fait souffrir, et ont l'impression de travailler: les blessures existent, aussi douce la méthode soit, tout comme toute pratique sportive, cela dépend de pleins de paramètres qui n'ont pas forcément à voir avec la pratique. Il y a le contexte, les dispositions physiques et morales individuelles qui peuvent varier....
    Pour dire donc que, Dépasser ce type d'oppositions, ne pas se restreindre à un discours de binaire, en mettant en valeur les spécificités de chacun contribuerait à améliorer les débats sur ce qui nous touche. Dans ma sciences, ce type de présentation binaire m'horripile dans les colloques. Mieux vaut parler des postulats, du concept, et du résultat, de ses limites (il y en a toujours) et tirer les conclusions qui s'imposent tant pour un camp que pour l'autre en les discutant sans les caricaturer. Moise à vrai dire n'est pas le plus important dans le billet.
    Un pratiquant de la méthode.

  43. Olivier Lafay a écrit:

    Une mise en page de votre commentaire aurait été la bienvenue.
    Quant à l'absurdité de l'opposition dont vous parlez, cela n'engage que vous et j'ai déjà bien commencé à démontrer le contraire et ce n'est pas fini :-)
    Tout dépend de ce que l'on fait de cette "opposition".
    Encore une fois, vous faites malheureusement partie de ceux qui m'attribuent des pensées que je n'ai pas; et par extension (dans le cas présent), un manque de nuances dans l'exposé, alors que j'ai, me semble-t-il donné amplement la preuve du contraire.
    Attendez donc l'article et vous jugerez sur pièces. Je vous invite à lire entretemps mes différents articles et introductions de mes livres, afin de saisir les mécanismes de ma pensée qui se veut tout sauf binaire. La Complexité étant même ma référence de base, avec tout ce qui en découle (cf Edgar Morin).
    Il paraît, par contre, somme toute normale qu'une approche complexe s'oppose à une approche binaire et réductrice...

    Peut-être faudrait-il également lire quelques ouvrages sur le Constructivisme, qui s'est développé non pas par opposition (binaire?), mais suite à des manques et des avancées notables en diverses sciences (humaines ou dites "dures").
  44. Juju Commando a écrit:

    Oups j'avais manqué le texte sur l'Impératif Catégorique Kantien !

    Merci de ta réponse.

  45. Jean luc Ullien a écrit:

    C'est bien ce que je disais:
    J"adhère à votre méthode,sa philosophie, cependant:
    En quoi le déterminisme est-il "réducteur" et "binaire"? J'ai déjà lu vos textes: vous déplacez un point de vue sur les façons de se muscler,une philosophie qui est la votre et produisez votre ouvrage qui a les qualités associées à votre démarche, ce qui fait que vous avez acquis une reconnaissance large.

    Mais , en aucun cas vous dépassez les oppositions binaires en disant: "j'ai déjà bien commencé à démontrer le contraire et ce n'est pas fini :-)"

    Quand bien même vous avez travailler la question, je vous cite: "A quelles lois obéis-tu?"dans un autre article, vous affirmez par exemple, la "supériorité" du constructivisme...Je pourrais continuer, car j'apprécie vous lire, vous offrez un point de vue singulier et assez en phase avec les transformations du monde, d'un point de vue pédagogique, voire idéologique.
    Je continue, quand vous dites:

    "Votre pratique de la musculation révèle votre vision du monde"

    je ne suis pas d'accord: cela est en contradiction avec la "complexité" que vous prônez, même si d'un certain point de vue vous avez en partie raison: mais suivant les individus (déterminisme, car je pose l'hypothèse qu'il y a des régularités statistiques sur les pratiquants de fonte ou de lafay ou de autre) il n'y a pas de même sens qui est mis dans la même pratique, pas le même degré d'adhésion au discours que vous dénoncez ou à l'inverse que vous prônez.

    Je reformule donc ma question, que je peux poser suivant l'école de pensée: le déterminisme empêche t'il tout constructivisme et en quoi? J

    Si je déplace mon point de vue: le constructivisme ne se produit-il pas à partir d'un certain nombre de déterminismes?


    appliqué aux deux questions que je posais,auxquelles vous n'avez pas répondu:
    en quoi je ne pourrais pas me libérer après avoir acquis une connaissance suffisante des programmes en muscu de fonte?
    je connais par exemple des fonteux qui s'affranchissent des programmes et qui bricolent le leur sans aller à la douleur, sans ce culte que vous décriez à juste titre, mais qui manque de nuance....: en quoi sont-ils l’exception qui confirment la règle? en quoi ne serait-ce pas l''inverse? Vous devez le justifier avant de l'affirmer...

    en quoi la methode lafay, avec ses niveaux de progression, n'est pas déterministe d'un certain point de vue?
    Je connais des lafayens qui préfèrent la méthode parce qu'ils souffrent, certains se blessent....
    Je sais que vous prônez l'inverse,
    vous vous êtes justifié de votre vision pédagogique, philosophique, et la réponse me convient, reste que on peut retrouver chez certains pratiquants, ce que vous dénoncez ailleurs.

    J'ajoute:Il y a les niveaux, le tâtonnement, l'adaptation pour le meilleur résultat, et je ne vois pas trop de ce point de vue la différence avec les fonteux que je cite en exemple....
    ce qui revient au même: un savoir, une capacité à agir selon des dispositions, un contexte, des représentations.
    la réponse dépend des connaissances acquises: et cela dérive donc de déterminations sociales et des conditions de production des marges de liberté qu'elles produisent au contact d'autres univers sociaux: l'effet peut produire l'inverse de ce qui est proné sous certaines conditions, c'est pour cela que je n'adhère pas à vos affirmations: l'individu et la musculation sont sans doutes tellement complexes qu'il méritent un sens de la nuance pour sortir de ces clivages construits, qui font que l'histoire des querelles de chapelles perdure, et que rien n'est fait pour à minima les dépasser. Il y a comme vous dites "qu'on fait" de l'opposition: dommage de constater un écart dans la praxis, de ce coté.



    Je lirai vos prochains articles sur ces questions avec attention.

    Pour terminer, je vous retourne morin: "La morale non complexe obéit à un code binaire bien/mal, juste/injuste. L'éthique complexe conçoit que le bien puisse contenir un mal, le mal un bien, le juste de l'injuste, l'injuste du juste"

    Pour finir enfin, je vous remercie de l'espace de discussion que vous me laissez, désolé pour la mise en forme, je ne suis pas habitué...





  46. Eh bien Jean-Luc, je dois bien avouer que je n'ai pas tout compris... Effectivement, une mise en forme du texte m'aiderait peut-être...
    Mais je me permets quand même quelques remarques au vol de ce que j'ai saisi.
    - Une opposition... disons "intelligente", de deux courants de pensées ne devrait en effet jamais être manichéenne. Ce serait stérile. Il s'agit souvent d'analyser comment l'un enrichit l'autre au moins autant qu'il le détruirait...
    - La souffrance chrétienne ne devrait pas se distinguer des autres, à moins de la réduire à "ce que Rome et les jésuites en ont fait." Je mets des guillemets parce que je fais un vilain raccourci, mais qui à la réflexion n'est pas complètement idiot. Voir la souffrance chrétienne comme de l'auto-flagellation expiatoire est terriblement réducteur, c'est entre autres ce que j'essayais de dire dans mon post précédent.
    - Je n'ai pas compris de l'article qu'il oppose les vilains souleveurs d'haltères écervelés aux gentils pratiquants de la méthode intelligents, c'est de l'extrapolation. Il opposerait plutôt l'élitisme à la démocratisation en musculation, pas plus. Et parmi les pratiquant, eh bien il y a probablement aussi des idiots...
    Il faut néanmoins reconnaître à l'auteur le mérite d'inciter à la "musculation du cerveau", ce qui n'est pas forcément d'usage. Et à la méthode d'être un outil finalement peu dogmatique mais qui encourage à développer l'esprit critique, ce qui est encore moins fréquent, pour ne pas dire unique.

  47. Olivier Lafay a écrit:

    Jean-Luc, vous me faites un mauvais procès. Je comprends bien vos thèses et cela se tiendrait à mon sens si je n'avais dit quasiment le même chose il y a déjà bien longtemps. Chose répétée régulièrement.
    Selon moi, vous combattez à juste titre des démons, avec une rigueur et une constance telles, que vous allez jusqu'à les trouver, par habitude, là où ils n'existent pas.

    L'opposition n'est pas toujours binaire (au sens péjoratif du terme employé par vous). Elle peut être nécessaire par simple besoin de faire évoluer une situation dont l'analyse montre que ses éléments sont associés de telle façon que l'on piétine, que l'on est en souffrance, en danger, etc.
    Si votre désir est de montrer que même celui qui veut dépasser des oppositions en apportant un sang neuf, de la créativité, est créateur lui-même d'opposition, je vous suis. Mais peut-on s'arrêter à ce constat?
    Si vous répondez violemment à celui qui vous agresse en pleine rue pour vous blesser, êtes-vous en mesure de parler de réponse "binaire" ou d'affirmer qu'il y a du bien dans toute situation?
    Autrefois les malades, dans les hôpitaux publics, mourraient davantage des maladies qu'ils contractaient sur place que des maladies pour lesquelles ils y étaient admis. L'introduction de l'hygiène, en ces hôpitaux, qui a bouleversé cet état de fait, a-t-il été binaire?
    Je pourrais, bien évidemment, donner des milliers d'exemples.
    Il ne faut pas comprendre Morin de travers. Il ne faut pas passer à côté de l'essentiel de ce que je dis, sous prétexte de vouloir déceler dans mon discours des positions inacceptables...

    Opposer frontalement, de manière absolument circonscrite l'élitisme à la démocratisation, serait binaire, dans le sens où la démocratisation produit une nouvel élite (si le projet est bien mené), elle-même en devoir de démocratiser à nouveau, et de donc d'élargir l'élite, qui devra démocratiser à nouveau, etc. Phénomène peut-être sans fin, mais peut-être aussi capable de faire advenir un état social totalement neuf. C'est cela la pensée complexe : un va-et-vient permanent entre les éléments du système observé.
    Par contre, faire le constat d'un système de musculation totalement en phase avec les valeurs élitistes d'une époque, reposant sur une science et une philosophies dépassées, c'est loin d'être "binaire". Proposer un mode de pensée et d'entraînement radicalement neuf (en ce domaine) apte à faire évoluer la situation, est tout sauf "binaire"...
  48. Si je comprend bien, la méthode étant une nouvelle forme de musculation, établit sur de nouveaux standard. Il est donc normal d'avoir des techniques de progression, nouvelles et adaptées à cette pratique. C'est pour cette raison que la musculation dites "classique" est restée élitiste dans l'âme, c'est à cause de la façon dont elle est perçue et pratiquée, ne permettant pas un accès facile, avec des techniques d'approche et de progression similaire à ce que propose la méthode.
    En quelques sortes l'article tente une nouvelle fois de nous ouvrir les yeux sur la nécessité de voir la méthode comme un moyen nouveau d'arriver à ses fins, mais qu'il faut également, pour cela, accepter de nouveaux "standards" de progression afin d'assimiler, au mieu, le fonctionnement de la méthode.

    Je me trompe peut etre mais c'est ce que j'ai l'impression qui ressort de cet article. Après bien sûr, il est nécessaire de la comparer à la musculation classique, vu que c'est le "standard" de la catégorie, cela permet de situer et d'évaluer le concept de nouveauté qu'offre la méthode. Après je me trompe peut etre mais c'est ce que j'en ai compris.

  49. Je crois que la société actuelle repose effectivement sur un égoïsme solaire. La construction d'un "je" au détriment de l'autre. La construction d'une image surnaturelle propre à s'affranchir des lois de la nature pour s'extraire de la contingence humaine, ainsi que de la faiblesse.

    Cette faiblesse qui fait peur, car elle nous jette au rang de simple humain, soumis au tic tac du temps, dépendant des autres. Animal grégaire et profondément "politique" ?

    Le sport ne déroge pas à cette construction du monde. Le culte de l'égo et de l'avènement des demis dieux sportifs font esperer que l'absolu existe, que l'on peut s'extaire des lois de la nature, par peur de la finitude et de la souffrance.
    Nous sommes des créateurs d'idoles, de prophètes et la culture physique devient cultuelle au détriment du simple, au détriment du corps et de l'autre.

    "Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre". Et les corps se veulent durent, immortels pour ne plus sentir le temps qui passe, ne plus souffrir, comme un dégoût de la vie. Car la vie c'est aussi le temps qui passe.
    Mais à quoi mène ce désir d'immortalité ? A plus de souffrance, à la tricherie. Car notre corps, étant un ennemi, collaborateur avec la finitude est un obstacle. Alors on se dope, on se drogue en faisant croire que notre physique est le fruit de la volonté et du sacrifice. On écrase l'autre au boulot en cachant ses propres faiblesses de peur de se faire happer par la grande farce cosmique que nous jouons.



    Je me suis toujours demandé, si vous aviez mûri tout cela au préalable Monsieur lafay, si vous aviez à coeur de donner aux autres une vision plus simple, plus humaine du sport et du monde.
    Si l'agencement de la méthode, est le témoin de votre propre pratique.

    J'imagine quelques fois votre désarroi, face à ces réactions stupides de personnes qui ne voient pas plus loin que cette farce. Votre peine aussi. Je comprends également, peut-être, votre intransigeance sur les réseaux.

    Mais plus encore, c'est votre intention première qui me fascine et que je garde comme le témoin d'un changement profond, au-delà de toutes les critiques ou les polémiques du moment. Au delà de mes propres critiques vis à vis de cette intransigeance.

    Car j'ai rarement vu, la concrétisation d'une telle intention. Philosophique et pratique, à l'échelle du public. Je suis jeune, je n'ai pas vu beaucup de choses mais je me réjouis de cette intention, et de ce rêve que vous avez su préserver et concrétiser. Car ils contribuent , j'en suis persuadé, à changer profondément le paradigme destructeur et faux sur lequel nous vivons tous en ce moment.


    Merci au rêveur, au sportif, à l'homme de bien



Express Yourself!