"Nul n'est plus désespérément esclave...

mardi 29 janvier 2013 à 23:39

que celui faussement convaincu d'être libre."
Johann Wolfgang von Goethe


« On a mal posé, peut-être d'ailleurs depuis mai 68, la question de la maîtrise, en considérant qu'un maître supposait toujours un esclave.
C'est une des grandes leçons à retenir de la philosophie antique : il peut y avoir des maîtres sans esclave. Et le bon maître est celui qui permet à son disciple de s'émanciper le plus vite possible de lui.
Cette tradition là est un peu oubliée : l'idée qu'on pourrait avoir des maîtres, qu'on pourrait revendiquer une filiation, une logique, qu'on pourrait procéder d'une école. »

Michel Onfray (Contre-histoire de la philosophie, vol 1)

Posté dans Philosophie
Olivier Lafay

Commentaires

  1. «C'est parce qu'ils sont sans visage que les maîtres sont nos maîtres.»

    Denys Gagnon

  2. Olivier Lafay a écrit:

    J'ai bien failli ne pas valider ce commentaire, qui passe par un proxy (anonymouse.org).
    Une personne qui agit anonymement, sans visage, sans adresse officielle, n'aspirerait-elle pas à être mon maître, en plein accord avec sa citation?

    La citation est bonne, si l'on pense à tous ceux qui ont cherché à me nuire, qui ont voulu me "dominer" en restant dans l'ombre, en agissant de manière perfide, camouflée, anonyme, à visage caché...
    Dans le cas des faibles que je croise très régulièrement sur internet depuis 9 ans, je pense que l'on peut modifier légèrement la citation : "c'est parce qu'ils sont sans visage qu'ils peuvent espérer devenir nos maîtres. C'est parce qu'ils sont anonymes, qu'ils peuvent se rêver en maîtres et nous rêver en esclaves. C'est parce qu'ils sont sans visage qu'ils peuvent jouir du seul pouvoir de nuisance que leur lâcheté leur laisse."

    Si l'on remplace le rapport maître/esclave, bien mis en évidence par cet internaute "fantôme", par le rapport maître/élève, on peut également apprécier sa citation : le maître nous conduira plus aisément lorsque son image sera intériorisée/oubliée. Son savoir dépasse son image, son visage. Comme je l'ai expliqué au sujet de ce qu'est au fond un livre : le savoir doit se suffire à lui-même.
    Je n'ai vu le visage de Paul Watzlawick qu'après sa mort (2007). J'ai donc passé près de 20 ans à travailler ses oeuvres, à m'en servir grandement pour élaborer la Méthode, sans avoir vu une seule fois son visage (et sans même penser à voir son visage). Il était "sans visage" et il était mon maître, le "passeur" de l'Ecole de Palo-Alto. C'est dans le dialogue intérieur avec ce maître invisible que j'ai pu élaborer ce qui allait devenir la Méthode Lafay.
  3. Olivier Lafay a écrit:

    Puisque M. Anonyme a déplacé légèrement le débat que les citations de l'article pouvaient inaugurer, je publie ici un copié-collé d'un article écrit sur facebook début janvier :

    "Pensée du jour (suite à une énième demande de la part d'un détracteur de me montrer) :

    Il est bien triste et à mon avis hautement condamnable de vendre essentiellement sur l'image.
    Je vois de nombreux auteurs de livres inutiles qui ne font que du marketing (et qui le revendiquent publiquement pour certains) et axent leur communication sur leur image.
    Je fais l'inverse, et c'est en accord avec la philosophie de la Méthode : je vends du résultat, prouvé par les pratiquants, pas du vent, pas de l'image.

    Ceux qui occupent le terrain (selon leur propre expression) en se mettant sans cesse en avant, ne font que tenter de combler le vide qui "remplit" leurs propres livres.

    L'histoire de la culture passe par le livre, par l'écrit. La culture a pu s'acquérir justement dans la relation solitaire d'un lecteur avec la pensée d'un auteur. Le livre sert justement à se passer de la présence de l'auteur. Car celui-ci ne peut être physiquement présent auprès de tous ceux qui sont intéressés par son travail.

    Un (très) bon livre est donc celui qui permet de se passer de l'auteur.
    Plus un auteur est contraint de mettre son image en avant, plus cela prouve qu'il lui est nécessaire d'attirer les regards plutôt que la pensée... C'est une preuve d'échec, une preuve de l'inconsistance de son travail.
    "

  4. Très juste Olivier tout cela, merci.
    Et la sanction par la réalité est éclairante: le succés de la méthode.

    Reparlons des livres: pourriez-vous proposer une bibliographie indicative succincte des ouvrages qui ont le plus concourru à la formation de la méthode, et ce dans une chronologie que vous trouverez adaptée en logique et en difficulté croissante ?


  5. Olivier Lafay a écrit:

    Vous aurez cette bibliographie d'ici deux mois environ. Je suis en train de la rédiger, morceau par morceau, à chaque fois que j'ai un moment de libre.
  6. salut mr lafay, merci pour votre travail.

    Je profite de cette citation de michel onfray pour vous soumettre cette analyse, et savoir ce que vous en pensez.

    www.dailymotion.com/video...

    En effet Freud est "démonté" par Michel Onfray nous explique Alain Soral,qui va dans aussi son sens, ce qui ne vous empêche pas, vous, de titrer l'intro de turbo "freud vs watzlawick", ou de les mettre ensemble quand ils se rejoignent, je cite :

    Freud parle de "compulsion de répétition", Levine parle de "remise en actes", Watzlawick parle de "toujours plus de la même chose".

    Je trouve dès lors votre approche très interessante en ce sens ou vous piochez ce qui est, quel que soit l'auteur, vous différenciez ce qu'il a pu etre de ce qu'il a produit. Vous faites preuve d'objectivité, de recul, et vous ne vous concentrez que sur ce qui peut vous apporter, et donc, par la même, nous apporter.

    Malgré ma compréhension de ce fait, je ne résiste pas à l'envie, puisque l'article s'y prête et le lien avec le video est évident, lorsque Soral parle de l'héritage soixante huitard libéral- libertaire d'Onfray, de vous demander votre avis, votre point de vue sur le point de vue de ce monsieur. Je ne sais pas si vous avez le temps mais je l'espère :), car comme l'occasion s'y prête, je tente ma chance, et serait grandement ravi de pouvoir mettre en lien deux auteurs que j'adore, pouvoir avoir le point de vue de l'un sur l'autre (vous sur lui,enfin, sur ce qu'il exprime dans cette vidéo sur Onfray, pour commencer ).

    Je ne vous demanderai pas un avis sur Soral puisque si vous ne le connaissez pas, vous ne vous prononcerez pas je crois.

    Cette deuxieme video a portée plus théologique on va dire, parle quand même un peu d'Onfray, je vous la met aussi mais vu que ca parle de religion, je comprendrais bien que vous la supprimiez avant, peut etre, la publication de ce commentaire, en tout cas la voici :

    www.youtube.com/watch?v=D...

    Merci encore pour l'ouverture !

  7. J'attends la réponse avec impatience étant moi-mêms soralien (adhérent de son association). J'ai également toujours "rapproché" ces deux auteurs, Lafay et Soral + Dieudonné. Tous les trois sont à mon sens représentatifs du génie français.

    Sur ce blog Olivier a déjà qualifié une vidéo de Soral de "puissante", et sur musculaction.com il a dit être partisan du despotisme participatif éclairé ainsi qu'adversaire résolu de l'intervention en Libye et opposant au néo-capitalisme américain.

    Olivier me semble être libéral-patriote.

    A la réflexion, en termes de public, il n'est pas bon de parler politique ou religion, on risque de le segmenter, de mécontenter des personnes et que ces dernières, par préjugé, repoussent la méthode.

    N'oubliez pas aussi vos détracteurs qui peuvent utiliser tout cela pour vous nuire.

    Le plus important n'est pas votre opinion politique mais la méthode bien évidemment.

    C'est pourquoi Olivier, si je peux me permettre, mieux vaudrait peut-être ne pas répondre "directement".

    Au final, ce message n'est pas destiné à être publié, je le laisse à votre entendement.

  8. Olivier Lafay a écrit:

    "Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres."
    Charles De Gaulle

    Je suis certainement patriote en ce sens.

    Onfray, Soral et moi-même sommes issus du (bas) peuple et, si nous pouvons faire entendre notre voix, c'est grâce à la montée de l'individualisme libéral-libertaire. Ce qui était donné aux aristocrates et aux "fils de" nous a été permis par l'évolution du monde. L'analyse d'Ehrenberg éclaire tous les aspects de cette transformation profonde, qui n'a pas que des mauvais côtés, donc. Soral, qui est "politique", l'oublie parfois et jette le bébé avec l'eau du bain. Onfray devient "politique" quand, sous le feu des accusations d'antisémitisme pour un simple livre tirant sur l'ambulance Freud, il brandit l'épouvantail Dieudonné pour s'en détacher par un effet de rhétorique.
    De mon côté, je tente juste d'être "raisonnable", sans ambition politique autre qu'une transformation en profondeur des modes de pensée par la pratique d'une activité physique.
    C'est une réponse très rapide (et prudente), que je développerai en répondant à Nady un peu plus tard :-)


    Nota : ce que j'appelle "transformation profonde des modes de pensée", c'est la transformation de la manière de se penser soi-même (relation à soi) et la transformation de la manière de penser l'autre (relation à l'autre), dans son propre intérêt (réussir le Gouvernement de soi et donc, entre autres, la transformation corporelle). S'ouvrir pour réussir en cultivant l'efficience. En douceur, par l'action et un peu de réflexion (Et nunc erudimini).
  9. Raphaël Arditti a écrit:

    Les livres sont très précieux pour qui souhaite s'informer, prendre du recul ainsi qu'étoffer son stock de solutions face aux problèmes de la vie.
    Toutefois, l'élève est souvent mis en difficulté par une langue qui n'est pas la sienne. Dans la lecture, c'est l'élève qui doit apprendre le langage du maître, dans le dialogue, c'est au maître d'apprendre le langage de son élève, et la transmission s'en trouve grandement facilitée.

  10. Olivier Lafay a écrit:

    Le maître qui a compris cela écrit de manière à être compris par tous. Il pense toujours à la diversité de ceux qui reçoivent la parole (le texte écrit devient parole, dialogue). Il multiplie les angles d'attaque, les tournures, les images, afin que la même idée soit toujours présentée différemment et atteigne tous les lecteurs.
    Le constructivisme a apporté l'idée que même l'écriture est relation. Ceci dépasse les livres "à l'ancienne" où l'auteur réalisait un cours magistral, uniforme, à un public de lecteurs qu'il ne pensait pas à "regarder".
    La Méthode a été écrite avec cette idée. Ce qui la différencie des livres de musculation "classique" aussi bien en termes de forme que de contenu.
  11. Raphaël Arditti a écrit:

    Oui. Je sais que l'on s'éloigne un peu du thème abordé dans l'article, mais ne penses-tu pas que lire les ouvrages d'un penseur et dialoguer avec lui (comme je le fais actuellement) peuvent être deux manières complémentaires de s'approprier sa pensée ? L'une permettant de remédier aux inconvénients de l'autre ?

    Un maître qui se rendrait aussi disponible, ne devrait-il pas se donner comme tâche première de fournir à ses élèves les outils permettant de contourner la barrière de la langue, afin qu'ils puissent quêter par eux-mêmes les informations nécessaires à la réussite de leurs projets ?

    PS : en relisant bien tout, je me rends compte que je suis complètement hors-sujet. Mais cet article me laisse perplexe, car il réintroduit des notions déjà largement développées ailleurs et qui me semblaient acquises. Seraient-ce les circonstances actuelles qui te contraignent à revenir sur les questions de la liberté et de l'ouverture ?

  12. Olivier Lafay a écrit:

    Quel est le point commun entre les deux citations? Et qu'est-ce qui les relie? Qu'est-ce qui émerge en les rapprochant?
  13. No brain no Gain a écrit:

    Ce n'est pas pour rien si les gens intelligents/intéressants se réclament de tels ou tels écoles (philosophiques ou autres) de tels ou tels penseurs/intellectuels. Et c'est vrai que c'est marrant de se rendre compte qu'une grande majorité d'imbéciles incultes se prétendent libres (dans leurs choix, leurs pensées, leurs actions). Je garde la citation, elle est cool.

    Olivier, c'est un mec bien...il glisse des quenelles et écoute du heavy metal (vous venez me voir cette année au Hellfest m'sieur ?).

  14. Raphaël Arditti a écrit:

    Le point commun entre les 2 citations (ce qui les relie ?) me semble être la notion de liberté.
    En les rapprochant, je dirais que celui qui considère le maître comme une entrave à sa liberté, rejettera tout enseignement qui pourrait lui être prodigué. Mais en refusant l'influence du maître, il s'interdit par là même toute prise de conscience quant aux déterminismes qui régulent sa conduite. Ainsi, en cherchant à se libérer, il se réduit en esclavage (énantiodromie).

  15. Juju Commando a écrit:

    Léonard de Vinci fut l'élève del Verrocchio, Jean Giraud/Moebius de Jijé, etc Il me semble intéressant de noter que Jijé offrait gîte et couverts au jeune Giraud (totalement inconnu à l'époque). Par ailleurs Jijé a formé Franquin, Morris, Peyo, Will... The Masters ! Qu'un artiste aussi important autrefois ait été aussi disponible, a porté pour le moins ses fruits, c'est un système qui marchait. C'est triste à dire mais aujourd'hui c'est juste inenvisageable, c'est plus du chacun pour soi (il y a eu mai 68 effectivement entre temps).

    ps : une amie, qui était étudiante dans une grande école nationale de dessin m'a raconté qu'elle a eu seulement 3 cours dispensés par Patrice Killoffer, qui est l'un des plus grand dessinateur français actuel, puis pour des raisons administratives il s'est fait dégagé ! Si c'est pas se tirer une balle dans le pied ! C'est comme, je ne sais pas, interdire à Dave Grohl de donner des cours de batterie, c'est se priver de la chance unique de faire des pas de géant.

  16. Olivier Lafay a écrit:

    Ces 3 dernières interventions sont magistrales :-)
    On, peut aussi dire qu'il y a un lien entre les résultats des "élèves Lafay" et leur capacité à accepter un maître (sans penser faire partie d'une secte ou être soumis à un homme, ils utilisent un passeur qui les conduit...à eux-mêmes).
    De même, il y a un lien entre l'idée de maître et le thème du plagiat traité dans les articles précédents. Vous le voyez?

    No Brain no Gain, tu es musicien?
  17. No brain no Gain a écrit:

    Olivier Lafay, affirmatif (je joue, entre autre autre chose, du Machine Head sous stéroïdes...de la musique qui donne envie de se muscler et de tabasser des poseurs et des wimps ;) ). J'ai pour projet de vous envoyer un témoignage/article cet été.

    Je développerais plus tard, mais je dirais que ceux qui tentent de copier la forme sans avoir les bagages culturo-intellectuels nécessaires sont esclaves car ils tentent de maîtriser quelque chose qui les dépassent (paradoxe). Et en plus de l'imposer à leurs élèves (dangereux et stupide).

  18. Olivier Lafay a écrit:

    Juste pour rire : http://www.youtube.com/watch?v=EMjiphSazZU
  19. Si on pousse loin l'idée d'une totale liberté et de l'égalité des comportements, on en serait peut-être encore aujourd'hui au mode de vie d l'homo habilis avec des cerveaux de sapiens ... Simplement parce que ceux qui préféraient se gratter le cul et se cogner la tête contre les arbres revendiquaient une égalité de traitement avec celui qui commençait à maitriser le silex.

    Réciproquement, le maitre qui méprise et veut conserver le disciple sous son ombre est aussi coupable de la non-diffusion de son savoir.

  20. Insane In The Brain a écrit:

    @O. Lafay : "Le maître qui a compris cela écrit de manière à être compris par tous. Il pense toujours à la diversité de ceux qui reçoivent la parole (le texte écrit devient parole, dialogue). Il multiplie les angles d'attaque, les tournures, les images, afin que la même idée soit toujours présentée différemment et atteigne tous les lecteurs."

    Ben, va falloir que tu bosses encore un peu pour être un vrai maître suivant cette définition....demande à Mure ce qu'il en pense ;-)

  21. Olivier Lafay a écrit:

    Je n'ai jamais dit être un maître accompli. C'est tout un travail d'y tendre.
    D'autre part, malgré tous les efforts de celui qui tente de combler tout fossé entre lui et les autres, certaines situations particulières feront que la communication ne pourra être établie (cf Mûre).
    L'idée est donc de se rendre accessible pour toute personne intéressée par l'apprentissage des notions délivrées ;-)
    Le fait de persuader quelqu'un qui ne veut pas comprendre est d'un autre niveau relationnel.
  22. Raphaël Arditti a écrit:

    Affirmer que l'on est libre de toute influence, que l'on ne dépend que de soi-même, permet de dresser un cadre à l'intérieur duquel la notion de propriété intellectuelle n'a aucun sens.

    C'est tout ce que tu voulais nous faire comprendre ou on a loupé quelque chose ?

  23. Olivier Lafay a écrit:

    Je pense que vous avez certainement plus compris de choses que moi-même je n'en ai comprises :-)
    Mais ce lien entre le no pain no gain, la concurrence sauvage, le "mind has no limit", la croyance de l'auto-suffisance et de l'auto-création, le plagiat, est intéressant à creuser.
  24. Thibaut Radier a écrit:

    J'aime ce petit article Olivier ! Une connexion avec Michel Onfray, c'est plaisant à lire pour moi.
    J'y vais aussi de ma petite citation qui ma beaucoup marqué la première fois que je l'ai lu. En intro à la 2ème considération inactuelle de Nietzsche.
    "Au demeurant, je hais tout ce qui ne fait que m'instruire sans augmenter ou stimuler directement mon activité "
    Goethe.
    :-)
    No brain no gain, tu as un carnet sur le forum ?
    Je suis moi aussi batteur (Rythm knowledge :) Metaaallll !!!!
    Que l'on échange si ça te dit.

    PS : pour les nostalgiques du heavy-metal qui chercherais de la nouveauté.
    www.youtube.com/watch?v=e...

  25. Juju Commando a écrit:

    Olivier, cela te fait plaisir, je suppose, de voir que tes lecteurs sont de moins en moins couillons non ?

    Ci-après une oeuvre que j'avais réalisé à la fac, sous la main je n'ai que cette étude-montage préparatoire, elle pourra faire sourire certains, elle est pile-poil dans les thèmes évoqués ici il me semble : img688.imageshack.us/img6...

    No brain no Gain : quelle période de Machine Head ? héhé

    Pour les nostalgiques de metal français qui cherchent du vieux : 80sfrenchmetal.blogspot.f...

    Personnellement j'adore l'esthétique tellement too much des pochettes vinyles metal des eighties !

    ps : par définition on ne plagie pas que les meilleurs ?

  26. Olivier Lafay a écrit:

    "Olivier, cela te fait plaisir, je suppose, de voir que tes lecteurs sont de moins en moins couillons non ?"
    >>> c'est un plaisir intense, oui.

    On peut plagier n'importe qui, souvent les meilleurs, mais pas forcément. On peut juste plagier une source pour ne pas avoir à faire un travail personnel et ne pas avoir à avouer qu'on est fainéant (et se faire passer pour plus savant qu'on ne l'est en réalité, cf tous les copiés-collés de Wikipedia réalisés pour faire le beau sur le net, sans citer Wikipedia bien sûr) .
  27. Juju Commando a écrit:

    Qui plus est je crois savoir que Wiki est loin d'avoir toutes ses sources vérifiées. Avec le phénomène que tu décris il est facile par exemple de voir une boulette passer de "copie en copie", ce qui peut être amusant quand c'est identifié !

  28. No brain no Gain a écrit:

    Posers to dust !
    Wimps to ashes !
    Only the true survive !
    (Death to false musculation)
    \m/ \m/

    Machine Head a sorti deux albums magistraux : Burn my eyes et The Blackening, c'est ça la "meilleure période"...le reste on s'en fout aha :-).
    Le heavy c'est bien, le brutal death c'est mieux.

    Je n'ai pas de carnet non, j'en ferais peut être un pour mes 1 an de méthode (dans une semaine).

    Mure est un troll, c'est certain. C'est humainement pas faisable d'être idiot à ce point. (ou alors ses parents ont carrément intérêt à le refaire).

    "certaines situations particulières feront que la communication ne pourra être établie"

    Ça me rappelle la réaction de la plupart des personnes à qui j'ai fait lire l'intro de Methode de Nutrition. Certains refusant même d'aller jusqu'au bout. Parfois la "résistance au changement" est trop forte et la transmission du savoir demeure impossible.

  29. La méthode Lafay, ou, comment accueillir un maitre, se laisser éduquer, pour se libérer (et au passage être super balèze :P)

  30. Juju Commando a écrit:

    J'aime bien More Things Change aussi même si déjà ça se casse la gueule par rapport au précédent, par contre The Blackening était totalement inespéré (hélas Unto The Locust m'a déçu).

    Le brutal death c'est bien, le poulpo disco c'est mieux, t'as rien compris à la vie !

    ps : en bon plagiaire, j'ai oublié de citer Magritte dans mon post plus haut ;-)

  31. Ça me rappelle une citation dont j'ignore l'auteur: "c'est bien mal récompenser son maître que de rester éternellement son disciple."

  32. Ce qu'il y a de merveilleux avec les écoles en général et les espaces Lafay en particulier, c'est que ce sont des lieux d'émulation où l'on rencontre des gens d'horizon fort divers. C'est très enrichissant et nous n'aurions peut-être jamais eu l'occasion d'échanger toutes ces belles paroles sans notre "maître".

    Olivier, tu es un véritable catalyseur et
    je suis fier de me considérer comme un cyber-disciple lafayen (un peu borné sur la question du déterminisme certes mais je me soigne). ;)

  33. Insane In The Brain a écrit:

    @O.Lafay : je blaguais plus qu'autre chose :-)

    ça cause musique....je vous balance un aperçu de ma playlist du moment,histoire d'élargir vos horizons les métalleux :

    Goblin :
    www.youtube.com/watch?v=M...

    Rick James :
    www.youtube.com/watch?v=d...

    Donny Hathaway :
    www.youtube.com/watch?v=Y...

    Millie Jackson :
    www.youtube.com/watch?v=8...

    C'est pas bon ça?

  34. Salut les gens,

    Tiens donc, on parle de moi :D .
    Je ne vous donnerais pas mon avis, et ne participerez pas à ce débat ..car.....je m'en fout :D .

    Sinon, j'adore aussi le Métal.

    Et aussi, à priori, ne comptez plus trop sur moi à l'avenir, pour vous divertir.

  35. Ce débat est un peu surréaliste ; Ca me fait penser au livre de B.Werber, "Nous les dieux", livre que je n'est pas terminé car l'idée d'avoir une Terre expérimental pour former les futurs dieux et déesse, avait un coté malsain...

    Sur votre discussion, j'ai l'impression que Lafay est Werber en train de former de futur disciples lafayens pour aller combattre les méchants fonteux (bouuuuh méchants).
    C'est risible.

    Soit dit en passant, j'ai vu cette idée dans le topic : Je vous défis de rentrer dans une salle de "fonteux" pour aller les convertir à Lafay....ça pourrait être drôle.

    Concernant Machine Head, c'est amusant, mais un des seuls titre que j'aime chez eux, c'est justmenet "Locust"...Enfin, je me base surtout sur le rythme et la mélodie de du morceau et sur l'énergie qu'il me donne, pas sur les paroles (les paroles des gros métalleux, ne sont pas nécessairement très soft, je m'abstiens donc).

  36. Après ces quelques interventions, j'ai l'impression que vôtre mission première était de changer les mentalités (en bien, selon moi...). Si tel est le cas, le moyen subtil que vous employez est du pur génie ; et appliqué selon les notions que vous tentez d'inculquer qui plus est !
    J'aimerai vous aider à changer le monde, mais bien qu'ayant fait le premier pas en souhaitant changer moi-même, j'ai beaucoup de mal à imaginer un moyen viable d'y parvenir.
    Plus j'y pense et plus vous semblez avoir atteint un sain équilibre, ce qu'on ne ressent pas forcément dés le début (dois-je avouer) lorsqu'on vous lit par petite partie. J'imagine que votre récompense n'est pas dans les compliments (comme ceux que j'ai pu faire juste au dessus), mais dans la transmission de vôtre pensée. Dans la globalité vous "êtes" un artiste ! (oui, notre relation est une artiste :p)

    Je ne voulais pas faire votre éloge mais je suis presque choqué d'avoir compris (à un certain degré) votre mission. Les mots et les pensées en ont du mal à s'enchaîner ! Quoi qu'il en soit je vous remercie de m'avoir fait grandir, car ce n'est pas le premier professeur venu qui en serait capable ; ce qui est fort regrettable.

    Pour en revenir à l'article, maintenant je pense deviner qui sont les vrais esclaves... =)


  37. Mure à 23h24:
    "Et aussi, à priori, ne comptez plus trop sur moi à l'avenir, pour vous divertir."

    Mure à 23h41:
    "Sur votre discussion, j'ai l'impression que Lafay est Werber en train de former de futur disciples lafayens pour aller combattre les méchants fonteux (bouuuuh méchants).
    C'est risible."


    Chassez le naturel, et il revient au galop...
    Merci merci pour ce court (mais intense) moment de divertissement.

  38. Olivier Lafay a écrit:

    "De mon côté, je tente juste d'être "raisonnable", sans ambition politique autre qu'une transformation en profondeur des modes de pensée par la pratique d'une activité physique. [...]

    Nota : ce que j'appelle "transformation profonde des modes de pensée", c'est la transformation de la manière de se penser soi-même (relation à soi) et la transformation de la manière de penser l'autre (relation à l'autre), dans son propre intérêt (réussir le Gouvernement de soi et donc, entre autres, la transformation corporelle). S'ouvrir pour réussir en cultivant l'efficience. En douceur, par l'action et un peu de réflexion (Et nunc erudimini)."

    Olivier, la pensée est-elle le meilleur mode de la relation à soi ? Elle est certes indispensable, mais n'y a t'il pas plus profond ? (Vous parliez de méditation en seiza il y a quelques années)

    Voila donc votre projet. Il conditionne toute la méthode, en fait une exception par rapport aux autres manières de pratiquer la musculation.

    Je me suis très récemment procuré un ouvrage de F.M par votre maison d'édition. Ouvrage plutôt "propre", mais l'habitus qui le sous-tend est totalement différent de celui de votre méthode.

    Au niveau de la forme c'est bien fait mais cela ressemble trop à d'autres ouvrages de la même maison d'édition (LB & DVC ainsi que M&P), logique, c'est la même boîte de graphisme me direz-vous. Ce détail témoigne s'une chose, la non-complétude du projet, ou autrement dit sa restriction à la seule dimension sportive: l'auteur n'a pas tout pris en charge pour garder la maîtrise de toutes les étapes de fabrication de son oeuvre, comme tout bon artisan souhaite le faire.

    Comme vous l'avez dit, ce qui confère la légitimité en musculation ce sont ses résultats (volume et/ou force), et en pédagogie de la musculation la légitimité vient des résultats des élèves. L'option que vous avez prise (choix volontaire et conscient ou ruse de l'histoire) est le test à grande échelle. Le risque était grand: l'échec avec la destruxtion de l'oeuvre de votre vie (votre destruction) ou la réussite complète (personnelle, pédagogique, commerciale) avec l'effet boule de neige qui s'en est suivi.

    Je ne vois aucun autre auteur du domaine de la musculation qui a eu le courage et la possibilité de proposer ce test de validation ("est vrai ce qui marche").

    "Très bien votre proposition de travail en musculation, mais quel est le résultat sur vos élèves ?"

    Dans le cas de la méthode, l'auteur s'efface derrière l'oeuvre, il devient invisible pour que son oeuvre ne soit pas identifiée à lui-même mais porte le visage de tous ses pratiquants. La méthode est ainsi universelle et personnalisée.

    Dans les autres cas, l'auteur est mis en avant, or ce fonctionne pour une personne ne fonctionne pas forcément pour tout le monde (euphémisme). L'aspect universel est ainsi gommé.

    Revenons sur votre projet: vous avez bien fait d'apposer des guillemets au qualificatif utilisé par vos soins pour le définir, car il ne me semble pas moins important que veux de Soral et Onfray par exemple.

    Lafay, c'est de la méta-politique, d'action consciente (praxis) dans le but de changer les dimensions corporelles (hexis) et mentales (ethos) des pratiquants.

    D'après ce que j'ai compris, il y a 3 niveaux à l'efficience:
    Niveau 1: efficience cachée dans la structure de la méthode, apprentissage inconscient.
    Niveau 2: efficience de turbo qui permet d'optimiser son parcours, apprentissage conscient.
    Niveau 2: efficience qui à partir de la discipline de base se déploie dans l'ensemble de la vie.

    A bien y réfléchir, on pourrait considérer que l'efficience de niveau 1 et 2 est spécifique au support utilisé (exemple musculation) alors que l'efficience de niveau 3 est universelle.

    Considérant ceci, il semble possible de remplacer l'outil musculation des niveaux 1 et 2 par un autre, comme la nutrition, ou encore le running, le chant, le dessin.

    C'est pour cette raison qu'Olivier indique dans la préface de la méthode de nutrition que "voici le temps de méthodes" : la diffusion très large de ses méthodes de musculation et de nutrition (développement de la pédagogie de l'efficience) va participer à l'émergence d'autres méthodes.

    En effet, tel pratiquant ayant acquis "la science de la méthode" pourra s'atteler à la création d'une méthode utilisant comme outil une activité dont il est expert. Le monde en a grand besoin.

    Ainsi l'efficience comme concept et réalité rayonnera dans l'ensemble de la sociéte qui s'en trouvera fortement modifiée. C'est une véritable révolution par les structures mentales, or le pouvoir émerge de la culture et s'y exprime (Gramsci ?).

    Le maître ne se dit jamais maître, tout au plus se dira t'il passeur, ou guide.

    Olivier nous pouvons tous vous remercier car c'est vous qui avez changé nos vies, en bien. J'écris cela avec beaucoup d'émotion tant l'impact de la méthode a été profond.

  39. Un peu de temps ... Je flingue Mûre

    "Ce débat est un peu surréaliste"
    => et pourtant, c'est toi qu'on penserait paranoïaque-critique (c'est une référence, Mûre, ne tire pas trop vite)

    ; Ca me fait penser au livre de B.Werber,
    => Tu lis ?

    "Nous les dieux", livre que je n'est pas terminé
    => Ouf, j'ai eu peur

    car l'idée d'avoir une Terre expérimental pour former les futurs dieux et déesse, avait un coté malsain...
    => Faut pas avoir peur des livres comme ça. Tu peux lire Steinbeck sans écraser de pauvres petits rongeurs. Tu peux lire Bukowski sans devenir alcoolique ...


    Sur votre discussion, j'ai l'impression que Lafay est Werber en train de former de futur disciples lafayens pour aller combattre les méchants fonteux (bouuuuh méchants).
    C'est risible.
    => Tu te trompes et donc tu es risible. Je n'argumenterai pas plus que tu ne le fais


    Soit dit en passant, j'ai vu cette idée dans le topic : Je vous défis de rentrer dans une salle de "fonteux" pour aller les convertir à Lafay....ça pourrait être drôle.
    => Les lafayens ne sont pas des Mormons ... le porte à porte, non ... Le bouche à oreille oui !


    Concernant Machine Head, c'est amusant, mais un des seuls titre que j'aime chez eux, c'est justmenet "Locust"...Enfin, je me base surtout sur le rythme et la mélodie de du morceau et sur l'énergie qu'il me donne, pas sur les paroles (les paroles des gros métalleux, ne sont pas nécessairement très soft, je m'abstiens donc).
    => En quoi, ça nous concerne ? Tu n'as qu'à écouter le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier

  40. Le choix de la citation de Onfray est plutôt malvenu du fait de sa grande pauvreté intellectuelle, et ce pour les raisons suivantes :
    1° Il est absurde de prétendre, comme le fait ici Onfray, que la question de la maîtrise n'a été posée depuis mai 68 que dans la perspective d'une dialectique du maître et de l'esclave (qui revient à Hegel soit dit en passant). Personne ne fait des raccourcis aussi risibles au-delà de la classe de terminale. Il ne faut pas faire insulte au sens commun en l'identifiant par paresse intellectuelle à de vulgaires idées reçues.
    2° Comme d'habitude, Onfray (qui ne maîtrise correctement ni le grec ni le latin), raconte absolument n'importe quoi sur la philosophie antique à force de généralités creuses : la philosophie antique (qu'est-ce que la "philosophie antique" d'ailleurs ? encore un concept fourre-tout) n'a pas particulièrement théorisé la relation maître/ disciples qui recouvrent en réalité une polysémie de significations : le maître de rhétorique est très différent du diadoque néoplatonicien, sans même parler des structures plus initiatiques.
    3° De fait, cette "tradition" n'est absolument pas oubliée, pour la simple raison que la filiation ne constitue pas en elle-même une tradition à part, mais la condition nécessaire de toute tradition, si l'on entend par là la transmission d'un corpus.

  41. Insane In The Brain a écrit:

    @Mure : Désolé mec!
    C'est moi qui ait commencé à parler de toi pour blaguer. Je ne voulais pas que ça dégénère comme ça.
    Mes sincères excuses.C'est en partie ma faute.

    @No Brain (tout court) :"C'est humainement pas faisable d'être idiot à ce point. (ou alors ses parents ont carrément intérêt à le refaire)."
    C'est plus humain de faire ce genre de remarque. C'est bien ça te grandit.
    Bravo à toi, si c'est ça l'intelligence, je suis fier d'être con.

  42. bonjour
    j'ai lu la discution de a a z et pas tous compris! lhomme est une creature qui change sont environnement et soi meme certe mais changer les autres a qui veut accepter ces tous! fonte vs laffay je trouve le deux sympas ces peut oportuniste ! de debut dans la méthode premiere semaine!

  43. Raphaël Arditti a écrit:

    Préciser que la citation de Michel Onfray est tirée du vol 1 de sa Contre-histoire de la philosophie, n'est probablement pas anodin.
    Lorsque l'on raconte une histoire, on sélectionne des évènements, des personnages, et on les agence afin de créer un récit cohérent. Cet ordre ainsi élaboré procède donc d'un choix : d''autres prélèvements auraient permis la construction d'un autre récit, d'une histoire différente.

    Nous passons notre temps à nous raconter des histoires, dans le but de comprendre notre situation. Afin de répondre à la question : "que se passe-t-il/que s'est-il passé ?". Lorsque la situation semble invivable, on peut donc chercher à modifier cette histoire, en réactivant des savoirs que nous avions laissés dans l'ombre car ils altéraient la cohérence du récit dominant.

    PS : J'ai encore du mal à mettre un peu d'ordre dans les relations entre histoire, problème et solution, serait-il possible d'en dire un mot ? Concernant les histoires que l'on se raconte à soi-même, j'ai cherché à "homéostasie" chez Watzlawick, mais je ne pense pas avoir trouvé le passage auquel tu souhaitais me renvoyer :-(

  44. Raphaël Arditti a écrit:

    Autour de la notion d'histoire, extrait de l'article "La construction d'un modèle alternatif-Part I" :

    "Lorsqu'il s'agit de théoriser l'acceptation de la souffrance, nous le faisons tout naturellement, en nous appuyant sur le stock culturel à notre disposition. Nous nous racontons une histoire, faite de l'association de divers éléments culturels, puisés dans notre univers privé ou lors de rencontres (école, tv, sport, cinéma, politique, arts, romans de SF ou de fantasy, essais, littérature).
    L'histoire dominante de notre société, celle que la plupart des gens se racontent, ressemble à peu près à cela :
    L'accès à l'information, pour tous, a rendu le monde petit, transparent, et a mis en relief son absurdité. Si autrefois, l'individu devait traverser une « vallée de larmes » (psaume 84) avant de pouvoir entrer dans la maison de Dieu, il n'est plus certain que cette traversée mène à la vie éternelle. Désemparé face à la mort de Dieu (Nietzsche), l'individu se révolte contre sa mortelle condition (Camus), et décide de lutter, en repoussant toujours les limites, en s'inventant un sens, au travers du dépassement constant de soi, pour accéder au surhomme. Il imite le christ, se sacrifiant pour accéder à un au-delà de lui-même. En s'imposant la douleur, en s'imposant de multiples épreuves desquelles il espère au final triompher (épopée), il échappe ainsi à l'ordre naturel de la soumission au monde, et récolte comme prix suprême le sentiment de maîtriser sa vie. C'est lui qui décide...
    Mais les impondérables, le chaos qui règne sous les formes stables, l'affaiblissement programmé et visible de toute forme de vie, lui font conjointement ressentir qu'il est le jouet de forces qui le dépassent (tragédie). La fin de l'aspirant surhomme sera tragique, lorsque ce héros auto-désigné perdra la vie dans un dernier combat inégal, n'ayant pu repousser assez loin les limites, transmettant alors le flambeau aux suivants, la tâche de poursuivre la mission de l'homme révolté.
    C'est dans cette histoire, plus ou moins bien affinée, référencée et racontée selon les personnes, que s'enracine une théorisation de l'acceptation sous forme de devise : no pain no gain."

    En réactivant des savoirs culturels (constructivisme, efficience) on se donne les moyens de fabriquer un nouveau récit. Mais quelle forme prendrait-il ?

  45. Juju Commando a écrit:

    A Mure : tu restes bloqué de façon obsessionnelle sur fonte vs lafay, le texte d'Olivier ne parle jamais de cela. Si tu veux faire de la fonte très bien, mais si tu es débutant (je n'ai aucune idée de ton parcours) ou si tu patauges, tu as tout intérêt à te trouver un maître dans le domaine. Le choix d'un maître est très important (on n'est plus à l'école où on nous en impose un, pas plus que l'on doit prendre le premier qui se présente). Il me semble qu'un maître ne te donne pas forcément des cours de façon littérale, on peut par exemple avoir "une leçon de cinéma" par un réalisateur dont l'oeuvre n'est pas pédagogique ou didactique. Il ne s'agit pas non plus d'être une copie carbone de son maître, il s'agit de se hisser à son niveau. Aussi de façon idéale, prend le maître qui selon toi est allé le plus loin dans son domaine. Un maître qui ne voudrait pas l'autonomie de ses élèves serait dans le fantasme d'être l'ultime maître.
    Concernant Olivier, étant a priori un être humain, avec le temps fatalement on découvre de petites choses (il aime le metal, il porte des sous-vêtements coquins etc), tout cela relève de l'anecdote mais c'est sympa aussi.

    A Insane : Rick James c'est le Francis Lalanne US ?
    Haha Suspiria, oui c'est très bon. Personnellement comme musique de film fantastique je te conseille vivement Prince Of Darkness de John Carpenter. Je ne mets pas de lien pour une raison simple, en fait cette musique crée un climat (c'est tout sauf pétaradant), elle s'insinue en profondeur pendant la durée du film, donc la saucissonnée me rebute... enfin peut-être la connais-tu déjà ?

    A MaTT : espérons que Mure ait au moins un peu profité de la vie pendant ce gros quart d'heure.

    A Kien kien : t'as vu comme Olivier s'est bien sorti de ma question-piège sur ses lecteurs ?!

    A Spooner : disons que Locust, après plusieurs écoutes, ne m'avait pas convaincu à sa sortie, un peu comme un film où tu trouves 10 minutes excellentes mais où tu dois te taper plus d'une heure de métrage. Toutefois je n'exclus pas de le réécouter plus tard.
    Sinon ce que tu dis sur Bukowski est faux, il m'a fallu d'abord devenir junkie pour lire Burroughs.

  46. JujuCommando>Mure patauge que ce soit avec la méthode, avec la fonte, avec l'alimentation.

    N'empêche qu'Olivier a tellement d'influence, que même ceux qui n'aiment pas sont influencés. Exemple: Mure n'aime pas le blog, Olivier, les commentaires MAIS chaque jour, il ouvre le blog, il note son petit pseudo, et commente pour dire qu'il n'est pas content et ne commentera plus jamais.

    Olivier est tellement un bon gourou qu'il endoctrine même ceux qui ne veulent pas venir. C'est balaise.

    Mure, prouve moi que j'ai raison et montre que tu es soumis à l'influence d'Olivier: continue de venir sur ce blog commenter régulièrement.

    Merci. :D

  47. No brain no Gain a écrit:

    @Insane In The Brain, j'ai découvert Rick James, c'est terrible. J'adore le disco funk (Parliament, Maceo Parker, certains trucs de Stevie Wonder etc...), ça met une pêche de tous les diables. Les trucs de soul old school c'est tout bon également.
    A découvrir (après j'arrête : attention Ovni : mooktank.com/?page_id=9 )
    Pour le reste, héhé tu t'emballes un peu vite et prend tout au premier degré sous prétexte que tu penses que c'est "de ta faute" et que tu ne me connais pas très bien. ;)

    @Kien kien,
    "Considérant ceci, il semble possible de remplacer l'outil musculation des niveaux 1 et 2 par un autre, comme la nutrition, ou encore le running, le chant, le dessin.

    C'est pour cette raison qu'Olivier indique dans la préface de la méthode de nutrition que "voici le temps de méthodes" : la diffusion très large de ses méthodes de musculation et de nutrition (développement de la pédagogie de l'efficience) va participer à l'émergence d'autres méthodes.

    En effet, tel pratiquant ayant acquis "la science de la méthode" pourra s'atteler à la création d'une méthode utilisant comme outil une activité dont il est expert. Le monde en a grand besoin."

    J'en ai déjà parlé dans l'autre l'article (et même écrit un gros post dessus). Qu'attends-tu d'une méthode pour apprendre le piano ? Quels sont les résultats nécessaires pour pouvoir dire que cette méthode dont tu rêves fonctionne ? Ca veut dire quoi "jouer du piano" pour toi ? En musculation et en nutrition les critères sont assez simples (même si toujours sujets aux critiques diverses, on est d'accord) et tu les as rappelé : être fort, musclé, en bonne santé. Et pour le chant, la peinture, quels sont les critères ?
    J'ai déjà donné un grand nombre d'outils (que m'ont inspiré la Méthode, mais pas que...) que j'utilise afin d'arriver à mes fins de pédagogue qui sont l'épanouissement de mes élèves peu importe leurs orientations esthétiques/artistiques ainsi que l'apprentissage de l'autonomie (par la force des choses, à force de pratiquer, comme la Méthode :-) ). Mais je n'en suis qu'au début de ma réflexion là dessus, et j'essaie d'apprendre un peu plus chaque jour.

  48. Insane In The Brain a écrit:

    @Juju Commando : non, je ne connais pas,je vais regarder ce film dès que possible pour profiter de la BO :-)
    Si tu aimes bien la BO de Suspiria, jette une oreille sur la discographie du groupe de Rock Progressif Goblin : ils ont fait les BO de beaucoup de films de Dario Argento. Les musiques de Profondo Rosso, sont terribles.
    Rick James? Francis Lalanne? Mais tu es fou ou quoi? :-)
    Rick James...le gars,c'est tellement un bad boy sûr de sa virilité qu'il peut porter des talons aiguilles, des combinaisons en cuir...
    C'est The PIMP! (je vous recommande au passage le roman d'Iceberg Slim "Pimp" et puis aussi "Trick Baby").

    Allez, c'est tellement bon que je t'en remets une dose :

    www.youtube.com/watch?v=g...

    Qu'est ce que mon cerveau a ramassé avec ça ;-)

    @No Brain No Gain (cette fois) ;-)
    Eh, je suis désarmé par ta réponse du coup....je m'attendais à plus véhément :-)
    Je m'emporte parce que je ne pense pas que Mure soit un idiot....je n'ai effectivement pas compris que ça n'était pas du premier degré et oui je me suis senti responsable car c'est moi qui ai balancé son nom sur le sujet où il n'était pas encore intervenu. Peace :-)
    Et oui, Parliament, Funkadelic avec George Clinton, Bootsy Collins...c'est terrible, j'aime plus ce funk plus brut (P-funk) que le côté Disco même si je ne le renie pas du tout.
    Allez un petit Funkadelic :

    www.youtube.com/watch?v=Q...

    Wah, c'est chelou ton truc, dur à classer,effectivement...mes oreilles sont pas trop habituées à ce style. Je sais pas si j'aime du coup???

    Merci pour le partage et la réaction sympa (effectivement je ne te connais pas très bien :-)

    Je ne suis pas un spécialiste du Rock mais pour apporter ma petite contribution :

    www.youtube.com/watch?v=b...

    Désolé, Olivier d'être complètement hors sujet : la musique c'est une passion un peu débordante chez moi :-)

  49. No brain no gain je ne peux pas te répondre, je ne connais pas le domaine. C'est à toi, expert dans le domaine, de le découvrir.

  50. Juju Commando a écrit:

    A Insane :

    Regarde ce film et dis-moi ce que tu en penses, ne reste pas focaliser sur la musique (étant donné qu’elle fait son travail progressivement) sinon tu vas passer à côté du film, qui est très bon selon moi. J’aime les films de John Carpenter pour une raison simple, il n’est pas dans une démarche esthétisante (ce qui n’empêche pas certains plans d’être très beau hein), mais son soucis c’est vraiment de raconter une histoire. Le film a plus de 20 ans donc niveau effets spéciaux forcément il est daté, il n’y a aucun effet numérique, d’ailleurs je trouve globalement que les films fantastiques us des années 80 ont une espèce d’âpreté, je ne sais pas comment dire… qui a totalement disparu actuellement.

    Un autre morceau de Big John qu’on peut plus facilement isoler, du génie minimaliste :

    youtu.be/DReaz3EeY7Y

    Enfin pour la bonne bouche Gianni Rossi, deux extraits d’une de ses bo, très peu connue, c’est un mix entre une musique de slasher et du Mr Flash je dirai, c’est d’assez mauvais goût mais personnellement j’aime :

    youtu.be/vZDzCh1EGR4

    youtu.be/-Zqrath14cs

    Merci de la référence Goblin, je connais finalement peu… je vais approfondir !

    Concernant Rick James… être viril c’est assumer son désir de porter des talons hauts ? C’est franchement dans toute ma naïveté que j’ai fait ce crime de lèse-majesté plus que par folie héhé

  51. Bonjour Olivier,
    Concernant ton article, et surtout cette phrase:"Et le bon maître est celui qui permet à son disciple de s'émanciper le plus vite possible de lui.", j'aimerai te poser une question me concernant sur ce sujet.
    Je vais essayer d'être le plus bref possible !
    Je suis petit fils de pasteur, mes parents sont chrétiens, et j'ai grandit dans cette dénomination chrétienne, très populaire aux états-unis appelée Eglise Evangélique !
    En france ,elle est plus connue sous le nom de Assemblées de Dieu, ou Pentecôtiste!
    Donc, depuis tout petit,j'ai été enseigné dans ce mouvement, qui a un côté "assez" sectaire dans son enseignement!!!
    Une des choses que l'on nous enseigne ,c'est justement une soumission totale à Dieu,à Jésus et à la bible,et à ceux qui nous enseigne,les pasteurs.
    J'ai toujours été attiré par les choses spirituelles depuis tout petit,mais il y a toujours eu des questions concernant la bible qui me tracassaient,et je posais ces questions aux pasteurs qui avaient certaines réponses ,mais qui ne me convenaient pas !
    Parfois ,il m'arrivait de me lever en pleine réunion pour dire mon opinion sur le sujet de la prédication, ou pour poser une question ,mais çà n'était pas bien vu du tout,çà fait désordre dans ces églises où justement on doit être soumis à celui qui enseigne!( le maître)
    J'ai fini par quitter, il y a une dizaine d'années, toutes ces églises,me retrouvant seul mais toujours avec plein de questions sans réponse,qui aujourd'hui me ruminent à un tel point que je fais une dépression nerveuse,avec d'autres causes autres bien sûr, remontant à l'enfance, mais tout çà est lié ,j'en suis sûr !!!
    J'en viens donc à ma question:"Comment se "débarrasser"d'une façon de penser,(soumission aux maitres...), quand cela vous a été mis dans la tête depuis l'enfance, et rabâché pendant des années ?
    J'espère qu'il y aura une clef dans ta réponse, qui me rendra plus serein dans ma tête,car en ce moment c'est quand même "un beau bordel"!!!
    Cela fait 5 ans que je m'entraine avec ta méthode pour muscler mon corps,mais tes articles me musclent aussi l'esprit, et en ce moment j'ai de "grosses courbatures spirituelles"!!!

    Merci Olivier !




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