Conquêtes et projets avec Alexandre - Part I
mardi 17 mai 2011 à 16:24
A ses débuts (il y a deux ans et demi), le tour de poitrine d'Alexandre était de 98 cm, son tour de bras était de 34 cm.
Après 3 mois de Méthode Lafay (début de prise de masse), il y a deux ans.

En fin de prise de masse (prise de muscle et de gras à l'aide d'un régime hypercalorique), à 96 kgs. Tour de poitrine de 119 cm. Tour de bras de 42,5 cm.

En sèche (régime hypocalorique), à 86 kgs :


Après deux ans et demi d'entraînement avec la méthode, le voici, sec (sans gras apparent), à 84 kgs pour 1m80. Tour de poitrine de 114 cm. Tour de bras de 41,5 cm.

Avertissement : le texte ci-dessous peut sembler difficile, au début, à un lecteur non averti. Que cela ne vous arrête surtout pas. Les catégories et concepts abordés dans l'introduction seront développés, explicités, dès le point n°1. Au final, soyez assurés que vous ne regretterez pas votre engagement dans cette lecture.
Alexandre est un jeune pratiquant de la méthode, âgé de 21 ans, ayant réussi une transformation physique remarquable témoignant de la présence de qualités multiples.
Il a su partir à la conquête de lui-même, élaborer un plan, maintenir une attention, une tension motivante et non épuisante, renouveler quotidiennement ses efforts et, en formant ce qui n'existait nulle part ailleurs que dans la conception qu'il avait de lui-même, il s'est inventé.
Il avait une conception quant à la vision future de l'expression de son identité dans le monde. Il avait un projet qui n'en serait resté qu'à l'état d'ébauche sans les outils nécessaires à son accomplissement.
La méthode s'est présentée à lui comme elle se présente à tout lecteur : un code du système de soi, un modèle pour appréhender la complexité du système qu'est le Soi en devenir, une carte du territoire qu'est le projet que nous devons non seulement imaginer mais également concevoir, une carte-référence permettant l'établissement de la carte du cheminement personnel.
Comme nous le verrons plus loin, la méthode est tout cela avant d'être un outil efficace de transformation physique. C'est parce qu'elle est tout cela qu'elle est un outil efficace de transformation physique.
Alexandre a actualisé, à la fois par la prise de conscience et par l'action, une idée qui, bien que régulièrement démontrée, est bien peu expérimentée, faute de moyens d'aboutir la plupart du temps : chacun de nous est un possible métamorphe.
Mais beaucoup l'oublient ou préfèrent l'oublier, par crainte, ignorance, dépit.
Il est difficile, sous peine de rester perpétuellement frustré, de se rêver soi-même changeant lorsque les outils pour parvenir au but sont inexistants ou se révèlent défaillants, car l'existence de moyens efficaces de transformation physique ne garantit pas un résultat satisfaisant et durable.
L'outil efficace, l'outil efficace à court terme ou, localement efficace, ne vaut rien s'il n'est subordonné à un projet, un plan d'ensemble permettant de se définir dans le temps avec succès, s'il n'est rattaché à une carte permettant d'accéder à la complexité qu'est soi-même, permettant de se repérer dans cette complexité, et donc de faire les bons choix, de savoir hiérarchiser ses actions afin d'obtenir satisfaction dans la construction de son identité.
Il nous faut une méthode où l'action devient pédagogique en étant projet pour un projet.
Le parcours d'Alexandre est remarquable. Son témoignage, ainsi que les photos de son évolution montrent qu'il a franchi de manière très convaincante les étapes indispensables à un changement rapide et radical.
Ce parcours aurait pu néanmoins être optimisé, amélioré, par une meilleure utilisation des outils à sa disposition. Pour cela, pour définir un parcours optimisé, il faut savoir optimiser son raisonnement, et cela n'est possible que dans le cadre d'un projet plus solidement construit.
L'évolution d'Alexandre est donc le prétexte à une réflexion sur les conditions d'émergence de nos objectifs, sur les conditions de définition de ceux-ci, sur leur hiérarchisation et construction en système, sur la nécessité et la manière de les subordonner à un projet d'existence global.
1 – les conquêtes d'Alexandre
Alexandre le Grand, roi grec de Macédoine, est connu pour être un des plus grands conquérants de l'histoire. Il a érigé son empire au quatrième siècle avant JC. Sa volonté de fer, son obstination, son entêtement, se sont révélés dans sa volonté de conquête de l'ensemble du monde connu. C'est cette volonté qui l'a inscrit dans l'Histoire.
Parti de Macédoine, il conquiert l'Asie Mineure, le Moyen-Orient, l'Egypte, la Mésopotamie, la Babylonie, l'Asie centrale et le bassin de l'Indus.

Cette courte référence à Alexandre le Grand, portant le même prénom que notre conquérant moderne affichant son physique en ouverture de l'article, permet un glissement en douceur vers l'analyse du concept même de conquête.
Conquérir, c'est rechercher et organiser le déploiement de soi dans le monde.
Il s'agit de se répandre et de s'organiser dans l'espace, d'organiser l'espace, avec un but exprimé de manière implicite ou, au contraire, volontairement affiché et formalisé : se donner à soi-même sens et valeur en manifestant son pouvoir. Plus le pouvoir est grand, plus le sens est assuré et plus la valeur personnelle est grande.
La conquête n'est en rien semblable à la compétition. Si certains postulent parfois une identité entre les termes, c'est à tort. Car la compétition a pour objectif de prouver son pouvoir en dominant un autre que soi, ou quelques autres, dans un domaine restreint.
Les conditions de la domination sont en effet restreintes par contrat explicite ou tacite entre les opposants (les compétiteurs). On s'affronte dans un domaine ou sport précis, ce qui diminue l'investissement, les risques et augmente également les chances de victoire : le compétiteur se spécialise, momentanément ou sur le long terme.
La conquête diffère de la compétition en ce sens qu'elle s'est choisie le monde comme adversaire. La rencontre-affrontement des « autres » sur le chemin de cette conquête n'est pas perçue comme une fin en soi (un objectif prioritaire) mais comme une succession ou simultanéité d'oppositions rencontrées dans le dévelopement d'un projet.
Dire que la rencontre de l'autre est vue comme une fin en soi, en compétition, c'est dire qu'il s'agit de transformer la rencontre d'un égal pour produire de l'inégalité : un vainqueur et un ou plusieurs vaincus.
La conquête voit au-delà de l'opposition à l'autre, elle est opposition au monde. Elle peut se faire par le truchement de l'asservissement de l'autre, de la victoire sur l'autre (sur les autres), mais elle est bien davantage un refus des règles du monde, une volonté de transformation de celles-ci afin d'assurer sa maîtrise sur la matière, sur les choses, sur la vie qui nous agresse, sur un chaos perçu que l'on veut mettre en forme, ordonner.
Le compétiteur veut trouver sa place dans le système (social), le conquérant veut changer le système.
La conquête n'est pas nécessairement sanguinaire. Et ceci dès l'Antiquité. Elle est quête avant tout. Mais c'est la modernité qui a engendré avec le plus de succès d'autres figures du déploiement de soi : la conquête du savoir, la maîtrise du monde par le savoir-faire technique (science, médical, invention). La modernité a engendré de multiples figures de la conquête, et elles les a démocratisées.
On peut conquérir un monde que l'on crée en avançant, en opérant notamment sur le corps, en se cultivant globalement. On peut conquérir son monde, en ouvrant un espace en soi et en se déployant avec les autres dans un espace en dehors de soi.
Avec et non contre les autres, par l'intégration des règles du jeu à somme non nulle, dans le cadre d'une pratique collaborative, au sein d'un univers que l'on crée en même temps qu'on le parcourt, en même temps qu'on l'utilise...
C'est sur ce chemin qu'avance désormais notre Alexandre.
Et c'est ce que nous approfondirons un peu plus dans la partie suivante intitulée « Les conquêtes contemporaines ».
Posté dans Philosophie
Olivier Lafay
le mardi 17 mai 2011 à 17:55
Article très intéressant, on en revient toujours à cette fameuse "stratégie de la motivation" qui est la clé du succès.
Bravo à Alexandre pour son évolution et son physique vraiment énorme!!!
le mardi 17 mai 2011 à 18:03
Personnellement, je trouve que cette réflexion sur la conquête et la transformation de soit s'accorde tout à fait à l'adolescence, ou l'on est en quelque sorte obligés de s'inventer, de se conquérir pour pouvoir se confronter au monde. Alexandre a commencé à 19 ans. Le niveau atteint est vraiment agréable à l'oeil !
le mardi 17 mai 2011 à 19:55
bien l article,faut se donner les moyens d ateindre ses objectifs ;) tout conquerant est quelque part un competiteur,
le mardi 17 mai 2011 à 19:57
Wow, vraiment génial cet article Olivier !!!
La méthode (les méthodes, maintenant) prend de plus en plus d'allure...
Je voudrais pas dire de bêtises, mais j'essaie un truc : la méthode n'est-elle pas en train de changer le système décrit dans l'Introspection de Méthode de nutrition (situation de concurrence généralisée), en permettant la mutation de la compétition (somme nulle) en conquête (somme non-nulle) ?
le mardi 17 mai 2011 à 20:11
Il y a un autre aspect que je développerai plus tard : la déchirure schizophrénique résultant de l'opposition entre deux contraintes sociales majeures : la soumission au déterminisme (positivisme inside) VS l'injonction du devenir soi (permise par le Constructivisme).
Le projet de la méthode est de donner les outils pour dépasser cette opposition (injonction paradoxale insupportable et qui rend tout le monde fou).
le mardi 17 mai 2011 à 20:37
Bonsoir.
D'abord merci pour l'article, je n'ai pas tout saisi mais il est certain que je repasserai.
Je me demandai si cette idée de "jeu à somme non nulle" provient bien de la fin de Faites vous même votre malheur ? Parce que si mon souvenir est bon, il faudra que j'aille revoir ce passage avant de relire l'article.
le mardi 17 mai 2011 à 20:46
le mardi 17 mai 2011 à 20:52
Merci beaucoup pour ce petit développement sur la notion de conquête ; ça m'a immédiatement fait penser à une jolie phrase de George Bernard Shaw :
"L'homme raisonnable s'adapte au monde ; l'homme déraisonnable s'obstine à essayer d'adapter le monde à lui-même. Tout progrès dépend donc de l'homme déraisonnable."
Par contre, l'idée de "Conquête" dépasse pour moi largement le cadre de la musculation et du changement d'apparence physique bien que la méthode et le constructivisme soient de formidables outils pour initier cette conquête. Etait-ce bien le propos de l'article ou ai-je mal interprété?
En tout cas vivement la suite! 8)
le mardi 17 mai 2011 à 21:17
Comme je l'écris dans le texte : "Il nous faut une méthode où l'action devient pédagogique en étant projet pour un projet."
La méthode est un projet en soi... et sa structure (et surtout son accomplissement qui permet d'intégrer la structure et les outils) peut également servir de modèle de projet pour construire votre projet, qui doit dépasser le cadre de la musculation esthétique-santé-performance. La méthode est "projet pour un projet"...
le mardi 17 mai 2011 à 22:01
Tout d'abord merci olivier pour cet article opposant conquête et compétition.
Dans notre vie de touts les jours nous sommes confrontés à de la conquête et de la compétition et en cela je voudrais m'exprimer sur ce que la méthode m'a apporté.
Avant de commencer la méthode l'étais plutôt d'esprit fermé ne me fondant que sur des certitudes acquise, pensant peu à mon avenir à ma pérennité dans le temps je vivais presque au jour le jour
Comment dire outre le coté muscu développé dans le livre 1 et le coté nutrition du dernier livre ce sont le chapitres portants sur les aspects philosophiques qui m'ont ouvert l'esprit sur le fait que je pouvais donner "un sens " autre que celui du jour le jour, je pouvais m'ouvrir à de nouvelles connaissances...
Bref tout cela est légèrement brouillon! là où j'en viens c'est que depuis le début de la méthode je m'intéresse désormais à la philosophie, à la nutrition (merci olivier), l'acquisition de nouveaux savoirs,la découverte de nouvelles choses, expériences, je me suis mis à pratiquer régulièrement du vtt en plus de la méthode...
En plus de changer mon physique elle a aussi changée ma philosophie de vie et c'est un point aussi important pour moi que l'apparence physique
En conclusion je suis en compétition avec moi même et à la conquête du "monde".
La question est désormais comment exprimer toutes ces pesnsées ?
le mardi 17 mai 2011 à 22:27
Un très gros physique et un garçon très humble ! Je ne peux par ailleurs m'empêcher de vous faire partager le commentaire que j'ai vu sur une des photos, c'est collector: imageshack.us/m/853/2379/...
le mardi 17 mai 2011 à 22:47
Pas mal les photos dans les vestiaires d'une salle de musculation.
le mardi 17 mai 2011 à 23:20
@Denis
Une façon de montrer implicitement qu'Alexandre s'entraîne avec des haltères en cachette?
Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que les fonteux fâchés avec la méthode pensent que c'est réciproque. Or nous n'avons pour la plupart rien contre la fonte qui est un outil qui a largement fait ses preuves.
le mercredi 18 mai 2011 à 04:28
en mode conquete la concurence on peut la consideré comme parasite, et les parasite on en fait quoi? ON LES ECRASES MOUAAAAAAAA MOUAAA AAAAA, tien ça me fait penser un peu ce que vit la methode lafay, elle a conquis enormement de personne et la concurence frustrer jalouse ou alor legitime ect tout ce qu'on veut devient vraiment parasite, elle s'ataque traitrisement usant de tout les moyen pour amoindrir ce qu'elle considere comme competiteur, un conquerant lui na pas ce probleme, puisqu'il a conquis, un competiteur cherche a faire mieux ou se faire remarquer ect ;) sinon juste un petit mot sur un autre sujet: DSK , ce pointeur c est fait chopper par les flics, magnifique haha renseigner vous sur dsk c est pas la premiere fois qu'il a ce genre d histoire, sa presidentiel est foutu, c est magnifique ce type c est un agent du nouvelle ordre mondial sataniste :p GRILLER HAHA
le mercredi 18 mai 2011 à 08:10
Snake, t'es en colère contre qqchose et c'est pas seulement les francs-maçons j'ai l'impression.
Pourquoi, Denis dites vous que ce sont des vestiaires de salles de muscu sur la photo d'Alex (on trouve beaucoup d'Alex) ? J'ignorais que les vestiaires existait pré-fabriqués, exposés en magasin, comme des cuisines aménagées. Donc il y a des vestiaires de foot, de rugby, de basket, de karaté ,qui n'ont rien a voir avec ceux du Judo , d'escrime...p'tain j'en apprends tout les jours ! !
la prochaine fois que je regarderais un film porno je pourrais dire, " ah ben vous voyais les enfants , ils font ça dans un vestiaire de foot " .
le mercredi 18 mai 2011 à 08:18
Denis : nombreux sont les pratiquants de la methode a le faire aussi en salle fitness ou muscu et nombreux sont ceux qui allie lafay et fonte. La pratique exclusive de la fonte semble aller de paire avec de belles oeillères par contre.
Alexandre : superbe physique. Quels bras...... Et terriblement sec, impressionnant
olivier : tu dis qu'alexandre aurait pu mettre en oeuvre d'autres choses mais qu'il ne l'a pas fait. A quoi fait tu référence?
Et autre question que m'inspire l'article : ta réflexion suppose que tout le monde a l'envie de dominer son corps ou de l'apprivoiser en tout cas mais que tout le monde n'est pas pret a faire les efforts, par paresse ou par ignorance. Pense tu que le physique compte pour tout le monde? meme inconsciemment? Moi je n'en suis pas persuadé
le mercredi 18 mai 2011 à 08:30
Pour ce qui est de ta deuxième question, la réponse se trouve dans le premier chapitre de la Méthode de nutrition, Introspection.
Alimentation, nutrition, rapport au corps, contraintes sociales, devenir soi, etc.
Il ne s'agit pas que d'esthétique. Que tu le veuilles ou non, tu auras toujours un rapport au corps... puisque tu es un corps.
le mercredi 18 mai 2011 à 09:22
Le combat contre soi même est souvent le plus long mais aussi le plus beau des combat.....Et la méthode est une façon de lancer se combat....On a le choix:se développer moralement et physiquement et gagner se combat ou abandonner et rester ce que l'on est en rêvant ce que l'on veut être....
le mercredi 18 mai 2011 à 11:08
Je pense la même chose au oliv, qu'on le veuille ou non notre subconscient joue toujours. Quand on cherche à se muscler ou à perdre du poids c'est avant tout pour être mieux dans ça tête consciemment ou inconsciemment. Dans méthode de nutrition il est écrit " pour être il faut paraitre ". Paraitre par la musculature par exemple et être philosophiquement.
En conclusion je pense que le conscient et le subconscient sont liés.
Il serait intéressant qu'olivier écrive un article dessus .
le mercredi 18 mai 2011 à 11:55
Le lien vers le commentaire posté par Nicolas fait effectivement sourire.
Le débat étant en train de s'élever considérablement avec un texte et des commentaires intéressants, pour tenter de rester dans la même veine et en répondant à la place d'Alexandre :
"Je fais beaucoup plus que de la musculation... Je fais la Méthode."
le mercredi 18 mai 2011 à 14:55
Vraiment merci Olivier pour l'ensemble de ces articles écrits (temps passé) et publiés (prise de risque) gratuitement, rappelons-le !
J'aime beaucoup cette idée de meta-projet ! et j'attends impatiemment le jour où nous pourrons lire ici-même la réalisation d'un tel projet en suivant la méthode.
N'est-ce point là ton réel objectif pédagogique ?
Petite interaction à propos de cette phrase "Que tu le veuilles ou non, tu auras toujours un rapport au corps... puisque tu es un corps. "
Si l'on pense être l'habitant de ce corps, ce rapport change t-il ?
Enfin, je n'ose demander quels sont tes projets actuels ;)
le mercredi 18 mai 2011 à 15:00
le mercredi 18 mai 2011 à 19:22
L'univers de la méthode est clairement différent d'un univers type spay.
Sur spay, c'est élitiste, hiérarchisé. Il n'y a qu'à voir le principe du classement des membres de la fameuse "team". Et ceux qui ne sont pas dignes d'y entrer restent à jamais hors de ce petit cercle.
Concrètement cela veut dire qu'il y a des critères de sélection. Ici: masse et perfs.
Et cela sans prendre en compte les spécificités, les objectifs, de chacun. Autrement dit, le mec qui va sur spay se faire un programme de muscu adapté à sa discipline de demi-fondeur par exemple, n'aura jamais une grande considération, quand bien même il évoluerait, puisqu'il ne répondrait pas aux critères de sélection.
Pour prendre en référence l'article du blog: c'est la compétition pure.
A contrario dans l'univers Lafay, s'il est vrai qu'on peut objectivement dire que le mec qui fait 6*40 dips est plus fort que celui qui fait 6*10 dips, on est au-delà de cette opposition simple entre les individus.
On s'intéresse à l'individu lui-même. Il n'est pas juste soumis à des critères imposés pour exister, il peut exister en tant que tel.
On s'attache à ses envies, ses contraintes, ses objectifs, son évolution.
C'est pour cela que sur le blog on ne s'arrête pas uniquement à des physiques qui répondent aux uniques critères de masse et de perfs.
On a des jeunes, des moins jeunes, des anciens gros, des anciens maigres, des très massifs, des personnes capables de faire le flag et ce genre de choses, etc etc...
C'est d'ailleurs pour cela que ça se passe bien avec l'univers de la méthode.
On est pas mis de force dans une compétition non voulue au départ, pour exister.
Alors après on pourra lire sur d'autres forums que "musculaction c'est nul, même les débutants se font féliciter et croient qu'ils sont forts". Ce genre de phrase montrant bien que certains passent à côté de l'aspect "je félicite ton évolution, ton parcours" et s'arrêtent à l'unique "objectivement tu n'es pas fort".
C'est dommage.
le mercredi 18 mai 2011 à 19:55
lol bon ben moi les enfants j'ai rien compris :D et pourtant quand on me parle systeme dynamique differentiel conservatif et theoreme de cauchy lipschitz la je comprend :D ralala moi en philo et litterature je pipe que dalle
le mercredi 18 mai 2011 à 20:04
Ce sont des idées :-)
le mercredi 18 mai 2011 à 20:30
La j'ai compris la phrase c'est deja pas mal ;) j'essais d'apprendre vos idées mais elles sont plutot complexe :D
dailleurs je pense qu'un dialogue entre vous et jean claude van damme me ferais faire une attaque cérébrale :D
Mais je suis un bon élève alors je lis et je cherche a comprendre mais je croise les doigts pour que le prochain bouquin ne soit pas un recueil d'idées et de pensées philosophique sinon je suis mal :D dailleurs aprés une methode de muscu, de nutrition, vous voulez faire quoi ? une methode de souplesse ? une methode pour conquerir le monde ? :D
je crois que vous avez fais le tour dans le milieu de la muscu mais je me méfie vous avez toujours plein d'idées et c'est toujours du jamais vu, de l'innovation, vous etes un précurseur vous avez mis la barre trés trés haut avec vos précédent livre va falloir se surpasser pour faire mieux (et hop un peu de pression ça fait pas de mal) :D
le mercredi 18 mai 2011 à 21:52
Bravo pour cette méthode, on vient de me la faire découvrir, je vais commencer, c'est très intéressant.
Par contre, Alexandre était macédonien et non grecque, fils de Philippe II de Macédoine qui a conquis la Grèce. Les macédoniens étaient considérés comme des barbares car non grecque. Je parle en connaissance de cause car je suis macédonien. Il y a un conflit historique entre ces deux pays à cause de la grandeur d'Alexandre.
A part ça, l'histoire plus haut dit vrai.
Philippe.
le mercredi 18 mai 2011 à 22:19
Il avait déjà une bonne base en 3 mois. Alexandre a t-il un carnet quelque part ? Peut-il nous en dire plus sur sa sèche, qu'il semble avoir très bien mené ? D'ailleurs je trouve un peu dommage que l'aspect nutritionnel ne soit pas plus développé sur le blog, y voir les programmes de prise de masse et de sèche de davantage de pratiquants.
le mercredi 18 mai 2011 à 22:44
j'ai pas lu le texte parce que sa donne mal a la tête toute ces lettres,
mais en tout cas félicitation pour tes résultats brillants obtenus en un laps de temps relativement court!
le jeudi 19 mai 2011 à 09:30
très curieux de lire la suite.
un passage qui retient mon attention
je cite:
Il avait une conception quant à la vision future de l'expression de son identité dans le monde. Il avait un projet qui n'en serait resté qu'à l'état d'ébauche sans les outils nécessaires à son accomplissement.
Cette conception et ce projet initial je pense que tout le monde l'imagine un jour. L'elaboration d'un systeme d'outil pour le realiser constitue une premiere étape. Un tel systeme se heurte souvent à plusieurs obstacles:
-la redéfinition permanente du projet, qui tient compte des influences et des experiences survenue en cours de route.
-l'adaptation de la boite à outil aux modification permanente du projet, mais également aux contraintes de temps, de lieux, d'infrastructure, de tissus social.
Dit comme ça ça semble évident. Et pourtant cela remet en cause les ressort essentiel de la motivation que sont les convictions, la confiance en certaines certitudes. Et ajoute la contrainte d'adapter sa boite à outil en permanence.
Cette conception et ce projet initial peut alors prendre des formes et des réalisation bien differentes dans le temps qui passe.
le jeudi 19 mai 2011 à 10:13
challenge yourself
le jeudi 19 mai 2011 à 10:34
Cette histoire de projet pour un projet m'apparaît peu claire, serait-ce l'idée du changement de l'ouvrage "Changements" de Paul Watzlawick ? Où on doit intéragir non pas sur les éléments d'un groupe mais sur un "méta-groupe" ?
Passer du pourquoi au comment en quelque sorte, comme c'est expliqué.
Ou suis-je à côté ?
le jeudi 19 mai 2011 à 12:07
le jeudi 19 mai 2011 à 13:02
Pour commence bonjour a tous et a toutes... felicitation pour ce beau travail mais une question me traute dans la tete... combien de temp a duré ta prise de masse ? merci d'avance pour ta reponce...
le jeudi 19 mai 2011 à 16:11
bonjour à tous et à toutes,
merci pour vos commentaires, cela me fait très plaisir :)
lorsque j'ai débuté la musculation, je plongeais dans l'inconnu. Je ne connaissait absolument rien de cet univers. Mais je voulais me muscler car j'en avais marre d'avoir un physique trop banal et trop gringalets.
J'ai découvert la méthode par l'intermédiaire de mon frère. en voyant qu'il progressait à vitesse grand V, je m'y suis intéressé de plus près. J'ai lu et relu le bouquin jusqu'à le connaitre parcoeur et je me suis imprégné de sa philosophie, à savoir se découvrir et se construire.
Je me lance donc dans l'aventure, programme 1b et dans la catégorie 1 (65 kgs). Je décide par la suite de faire une prise de masse pour rattraper mon frère. Je me met alors à manger en quantités énormes. Un an et demie plus tard (fin de prise de masse)je me retrouve à 96 kgs, niveau douze. Cette période m'a été plus que bénéfique. Premièrement car j'ai appris à me connaitre, c'est à dire à apprendre comment mon corps réagit à tels exercices, à telle fréquence d'entrainement, à telle alimentation. Mais également, elle m'a permit de me construire un corps. Cette prise de masse aurait put être optimisée par une meilleur alimentation mais je ne suis pas sur que cela m'aurait été bénéfique au point de vue de l'apprentissage.
Par la suite, je me suis stabilisé à ce poids durant six mois.
L'été arrivant, j'ai commencé à perdre du poids naturellement. J'ai donc compris qu'il était temps de faire une sèche. j'ai donc réfléchi à un programme alimentaire qui pourrait optimiser cette sèche en me basant sur l'expérience acquise durant ma prise de masse. J'ai sèché en douceur. Cela m'a pris neuf mois mais les résultats sont là.
Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de prendre votre temps, apprenez à vous connaitre, vous découvrir. Une fois que vous vous connaitrez, vous pourrez partir à la conquête de tous vos objectifs et la méthode saura vous y aider.
le jeudi 19 mai 2011 à 19:28
Bien joué Alexandre, super progression. Physique impressionnant!!
Seul regret : tu n'as pas de carnet d'entrainement, j'aurais vraiment aimé suivre ta progression, connaître ta diète, tes perfs etc.
Peut-être que ton passage sur le blog t'aura donné l'idée ou l'envie de créer un carnet. Si c'est le cas, nous serons, je pense, nombreux à le suivre.
le jeudi 19 mai 2011 à 21:17
Ok, donc si j'ai bien compris, la ou alexandre aurait pu etre "meilleur" c'est la nutrition?? Je mets ca entre guillements car je pense personnellement qu'un vécu est un vécu et que chacun fait sa propre expérience. On teste, on gagne, on perd parfois mais on n'en serait pas ou on en est si on n'avait pas fait d'erreurs (lol, je crois que je suis en train de répondre moi meme au mail que je viens de te faire olivier...).
Par rapport a ce que tu me répond olivier, je m'interroge. J'ai lu et bien compris le premier chapitre de methode de nutrition. le rapport aux autres, la concurrence et l'image mais je me demande si tout le monde réagit pareil. Sur ce blog tu trouveras beaucoup de témoignage allant dans ton sens puisqu'après tout, el s'interessant a la methode, il y a de grandes chances que le but soit de faire évoluer son corps. Mais pense tu que tout le monde ait cette aspiration?? Pourquoi n'est il pas possible d'envisager qu'une personne avec un corps moins musclé se plaise comme tel et ne cherche absolument pas a en changer? (ma question a pour but d'ouvrir le dialogue, perso je cherche a changer mon corps, a le comprendre et entre guillemet a le dompter donc....)
Couché le corps! lol. Repos... C'est bien, tu peux fumer
le jeudi 19 mai 2011 à 22:18
Jolie progression Alexandre dommage que tu n'es pas etablie un carnet pour qu'on puisse connaitre ton evolution tout au long de ses deux ans....
Quand a mon point de vue la methode d'olivier sans rentrer dans le mysticisme me fait penser a une formule de base de l'antiquité V.I.T.R.I.O.L (Visita Interiora Terrae Rectificando Occultum Lapidem)qui exprime la loi d'un processus de transformation qui revient a dire de chercher au plus profond de sois même la pierre angulaire qui permettra de batir une autre personnalite plus forte et meilleur aussi bien physique que mental au point de dire que cette methode au sens plus large et plus profond permets a chaque pratiquant de se reconstuire lui même dans sa globalité!!!merci encore a olivier pour tout cette philosophie de vie...
le jeudi 19 mai 2011 à 22:48
elmunzo, c'est vrai, on peut se demander si avoir un corps plus athlétique, plus musclé, plus performant, se doit d'être l'objectif de tous...
Cependant, il y a une idée qui revient à plusieurs endroits dans le premier chapitre de Méthode de Nutrition, et qui est celle de la possibilité, donnée à un nombre de plus en plus important de personnes, de réaliser leur potentiel, de trouver leur voie (et aussi leur voix). Cette possibilité, si j'ai bien compris, devient une sorte d'obligation (le terme est peut-être mal choisi). Personnellement, je ressens cette pression sociale et en beaucoup de points ce chapitre me parle.
C'est ambigu, parce que d'une certaine manière, il faut se réjouir de cette "pression". Il me semble qu'elle provient d'une combinaison de facteurs : le confort apporté par nos sociétés modernes, et la/les libertés. Dans ce contexte, tu te DOIS de donner le meilleur de toi-même (et non pas simplement jouer le rôle qu'une société féodale par exemple aura pré-déterminé pour toi... le fils du boulanger deviendra boulanger, etc.).
Est-ce un devoir "moral", parce que des centaines de générations d'autres n'ont pas eu cette chance, cette ouverture ? Est-ce que "les autres" l'attendent de toi parce qu'il souhaitent être inspirés par quelqu'un qui se réalise et trouve sa voie, afin de trouver des pistes pour se rapprocher de la leur ?
Toujours est-il que, désolé je me répète, la pression est forte, énorme. Il n'y a qu'à voir les réactions p. ex. sur le carnet de Charles... Certains s'offusquent d'une démarche qu'ils trouvent extrême, voire fanatique, d'autres au contraire semblent considérer qu'il lâche totalement prise et fait n'importe quoi (notamment sur l'alimentation). Quoiqu'il arrive, à la lecture de ce carnet (et à d'autres), chacun est renvoyé à sa propre capacité à se réaliser (au moins dans le domaine physique).
Pourquoi se réaliser en se musclant ? Pour moi, ce n'est pas QU'EN se musclant. Mais pour exploiter son potentiel, beaucoup se sentent certainement poussés vers l'amélioration du physique, notamment parce que le corps est un tout, et que les facettes intellectuelles et même spirituelles peuvent se nourrir de l'activité et des changements physiques, ce qu'ont très bien "compris" les arts martiaux. Récemment, en occident, on a souvent eu tendance à opposer capacités physiques et intellectuelles. Qui sait, cela pourrait changer avec le succès de la Méthode ;-)
le vendredi 20 mai 2011 à 09:03
le vendredi 20 mai 2011 à 09:46
merci Olivier. Le point que j'ai soulevé représente une difficulté à laquelle je me suis confronté dans plusieurs domaines. On peut avoir cette vision future, mettre en place des outils, et investir son energie. Si une part de l'énergie investie n'est pas redistribuée en évaluation de nos actions et optimisation du systeme mis en place on peut perdre un peu de temps, de motivation et de retrouver fatigué. C'est un facteur d'echec ou du moins de retard. Ce processus est favorisé par le fait que plus la marche est haute, plus l'energie à investir est importante, moins on a envie d'envisager qu'on pourrait s'y prendre un peu mieux. Car la pseudo certitude qu'on ne peut pas faire mieux est garante de notre motivation au quotidien, et de la quantité d'énergie disponible pour notre projet.
Bon, rien de bien grave au final, quand on est jeune on dispose en général de la réserve pour faire ce genre d'experience.
le vendredi 20 mai 2011 à 10:29
Bonjour,
Lafayen bourgignon a écrit :
"me fait penser a une formule de base de l'antiquité V.I.T.R.I.O.L (Visita Interiora Terrae Rectificando Occultum Lapidem)qui exprime la loi d'un processus de transformation qui revient a dire de chercher au plus profond de sois même la pierre angulaire qui permettra de batir une autre personnalite"
Sans vouloir chercher exagérément la "petite bête", je ne suis pas sur que VITRIOL soit le symbole de la recherche de la construction d'une autre personnalité (même plus forte et meilleure)... étymologiquement, "personne" vient du latin persona (« masque de théâtre », « rôle, personnage »).
Or VITRIOL ne se réfère pas à l'amélioration d'un masque, mais bien à la recherche au fond de soi de la Lumière, de la parcelle de Divin, de notre Etre profond (choisir en fonction de ses convictions intimes). Trouver la pierre cachée des sages, c'est trouver notre réalisation spirituelle...
La méthode d'Olivier permet très certainement de faire un pas dans cette direction. Permet-elle de relier la Terre et le Ciel ? Sans doute les articles suivant nous éclaireront-ils sur ce point...
le vendredi 20 mai 2011 à 10:31
le vendredi 20 mai 2011 à 11:12
Olivier a écrit : "Relier terre et ciel est-il une nécessité ontologique?"
Je le crois...
Pour rester par exemple sur le terrain de l'Alchimie, il est dit dans la Table d'Émeraude : « Il est vrai, sans mensonge, certain, & très véritable: Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose. Et comme toutes les choses ont été, & sont venues d’un, par la méditation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation. Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l’a porté dans son ventre ; la Terre est sa nourrice. Le père de tout le telesme de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière, si elle est convertie en terre. Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, & il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ; et pour cela toute obscurité s’enfuira de toi. C'est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide. Ainsi le monde a été créé. De ceci seront & sortiront d'admirables adaptations, desquelles le moyen en est ici. C’est pourquoi j'ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde. Ce que j’ai dit de l'opération du Soleil est accompli, et parachevé. »
Toutes les traditions initiatiques que je connais travaillent (méthodiquement ou pas) à cela.
Olivier a écrit : "Ou ne serait-ce pas seulement un symbolisme subjectif?"
Un symbolisme subjectif ?
Sauf erreur de ma part, un symbole (inscrit dans un cadre initiatique s'entend) relève plus de l'objectif... C'est le regard du cherchant sur le symbole qui est subjectif, et donc apte à changer en fonction de son évolution (et pas le symbole lui-même)... non ?
le vendredi 20 mai 2011 à 11:22
le vendredi 20 mai 2011 à 11:55
Certes... ;-)
Mais je pense néanmoins qu'un système de symboles n'en est pas plus subjectif pour autant.
Par contre contextuel, pourquoi pas...
le vendredi 20 mai 2011 à 12:11
le vendredi 20 mai 2011 à 12:56
La valeur universelle attribuée au système de symboles ne l'est pas vis-à-vis de sa construction mais plutôt dans sa destination.
L'élaboration serait dans ce cas subjective en effet, mais son dessein reste de l'ordre de l'objectif.
le vendredi 20 mai 2011 à 13:04
le vendredi 20 mai 2011 à 13:30
Dieu seul le sait... ;-)
le vendredi 20 mai 2011 à 13:38
Plus sérieusement, la réponse à ta question ne peut se faire qu'en soi et pour soi, selon son intime conviction, ses choix, sa foi, son vécu...
Il n'y a rien permettant de décider une fois pour toute que le patrimoine symbolique de l'humanité est une pure construction humaine ou un pur don divin.
C'est affaire individuelle car touchant le domaine de l'indicible...
le vendredi 20 mai 2011 à 14:46
le vendredi 20 mai 2011 à 15:09
l'atheisme n'est pas une conclusion mais un point de depart ,qui vivra verra,contrairement au religion(que je deteste perso)qui nous donne un debut et une fin toute faite depuis toujour :/ soumet toi a ce que l'on t'impose ou alor tu n'est pas des notre ça donne la haine ça creer des tension tout ce communitarisme, il faut un communitarisme pour la plus grande diversité, oO PARADOX
le vendredi 20 mai 2011 à 15:16
Pourquoi pas dans le cadre de notre perception sensoriel.
Pour autant, la plupart des voies initiatiques traditionnelles proposent autre chose. Elles incitent à partir en quête, au-delà de cette perception sensorielle, au-delà du Matériel.
Olivier a écrit : "Il ne peut en être autrement puisqu'il s'agit de notre perception"
Il n'est pas dit qu'il n'en soit pas autrement sur d'autres plans.
A moins que l'humanité fasse fausse route depuis le début...
Ceci dit, pour revenir au sujet initial, j'aime bien cette idée de conquête, de quête avec.
Je repense de temps en temps à "L'appel de la forêt" de J.London, ou encore à "Jonathan Livingstone le goéland" de R.Bach.
Les motivations de chacun peuvent être très éloignées à priori les unes des autres mais en partant en quête, on a tous une chose en commun : on se met en marche sur le chemin.
Vivement les autres articles ! ;-)
le vendredi 20 mai 2011 à 15:25
le vendredi 20 mai 2011 à 16:45
S’inventer, comme le dit Nietzsche, c’est accepter d’avoir une existence expérimentale. Il ne s’agit pas de devenir un paria ou un ermite (soit un monde clos si cela est possible) mais de faire des choix nécessaires à l’élaboration, la réalisation et l’épanouissement de son projet global. Cela peut faire peur, Olivier en parle dans son dernier livre, mais la méthode donne des clefs pour dépasser (dépenser ?) ses peurs. François Couplan, un botaniste (et oui) a écrit « Si d’un côté, la responsabilité nous effraie, elle nous donne aussi le pouvoir d’agir ». Si j’ai bien interprété ce que dit Olivier, notre être est partagé entre le désir de se conformer, de s’intégrer, et celui de se différencier, de se distinguer, voire d’être hors normes. Plus nous nous approchons de ce que nous sommes, plus nous nous singularisons. Il me semble que l’anti-conformiste qui veut être ultra original, ne réagit que par opposition au système, en cela il demeure façonné par ce dernier. Une conformité autre se met en place. La conquête de soi est alimentée quant à elle par l’imprévisibilité, l’insaisissable de notre monde. Nous pouvons dépenser une énergie considérable à « bien » faire les choses qu’on nous dit de faire, en cela nous limitons le stress dû aux prises de risques, aux audaces, aux découvertes… mais nous nous exposons avec tout autant de certitude à n’être que ce que l’on nous dit d’être. Et ta complexité tu peux y faire une croix dessus cousin(e). C’est ce qui génère tant de dépressions ; le sentiment d’être passé à côté de soi, une vie passée à faire ce que le monde attendait de nous, ce qui n’a rien à voir avec la satisfaction d’avoir donner un sens à son existence (nous pouvons également passer toute une vie à procrastiner). Quelque chose de trop bien rangé, rigide, casse au moindre changement, quelque chose de bien huilé, joue, a assez de marge de manœuvre pour s’adapter. LA METHODE LAFAY C’EST DE L’HUILE !
Ce qui est beau dans la vision du monde d’Olivier c’est qu’elle n’est jamais étriquée. Plus un discours est nuancé (à ne pas confondre avec consensuel) plus il est subtil, ses multiples interventions en témoignent et cela dans des domaines où justement il n’est pas spécialiste. Le "confort", je ne parle pas d’être en bonne santé etc… mais de ne plus rien avoir à conquérir, c’est une mort à petit feu, et non une petite mort (si vous voyez ce que je veux dire). La structure constructiviste permet d’être à la fois aux aguets et sereins. LA METHODE LAFAY STIMULE LA LIBIDO !
Donc pour résumer, la méthode Lafay lubrifie et fait jouir. Ma question est donc la suivante, à quand une « Méthode de pénétration » ?
le vendredi 20 mai 2011 à 17:02
La méthode est conquête, elle est alors pénétration.
le vendredi 20 mai 2011 à 17:25
Autant je trouve que les articles publiés sur ce blog sont souvent interessant, autant cette fois je trouve l'échange terriblement instructif. J'ai l'impression que chacun a son mot a dire et ce mélange d'idée fait plaisir a lire.
Pour persister dans ce que je disais et pour reprendre ton exemple lobina, pourquoi le gars dont le papa est boulanger et qui se dirige vers la meme profession ne pourrait pas le faire avec fierté??
Finalement tout cela (que ce soit la méthode, que ce soit le dépassement de soi, la position sociale..) ne répond qu'a une chose : l'estime de soi. La fierté de ce que l'on est.
Alors je me demande : oui, je pense que la méthode permet un mieux être, une valorisation du soi vis a vis de l'autre mais le fait de ne voir que l'aspect physique n'est il pas une manière "superficielle" (dans le sens peu profond) de voir les choses. Est ce que l'estime de soi ne se confond pas avec le narcissisme finalement? A quel moment est ce que j'arrete de vouloir me positionner par rapport aux autres et a quel moment je commence a me positionner par rapport a moi meme?
le vendredi 20 mai 2011 à 17:42
"Méthode de pénétration - 110 exercices sans matériel" cela aurait pu être un super titre !
le vendredi 20 mai 2011 à 18:11
L'esthétique seule n'est pas le projet de la méthode.
le vendredi 20 mai 2011 à 19:27
elmunzo , oai c est pas la position social qui fait l'homme, un eboueur est pour moi quelqu'un d extremement utile au gens et a eux meme, pourtant c est pas un metier super valoriser, d autre son plus valoriser comme la police,mais qui pourtant nous enfonce dans ce systeme de fou, ou alor les militaire qui en realiter nous amene que la destruction, ou aussi un autre exemple , moi par exemple je suis tres mauvais en français ecrit, pourtant je ne suis pas pedophile, contrairement a frederique miterrant qui lui a un français bourge mais ce type est une raclure pedophile sataniste, donc ne juger pas les gens sur l aparance: ON JUGE UN ARBRE A SES FRUITS ET PAS A SON TRON
le lundi 23 mai 2011 à 23:34
Salut Olivier
J ai une question sur cette ou (ta) philosophie.
Si tu avais mis en marche une autre méthode que celle ci, du style une méthode sur le yoga, un sport de combat, ping-pong etc. Aurais tu pu y intégrer cette meme philosophie présente dans la méthode?
Je l a pratique depuis neuf mois avec de très bon résultats, notamment sur le mental. Je suis agréablement surpris dans les échanges du blog qui sont d un niveaux qu ont retrouve pas ailleurs, mais j ai du mal a trouver cette base philosophique(si base il y a).
A vrai dire, j ai peut etre du mal avec la philosophie...
Ou alors, il y a peut etre une double conquete, la conquete physique et philosophique qui amène au constructivisme...
Merci a toi
le mardi 24 mai 2011 à 13:22
Notamment dans la suite de cet article.
le mardi 24 mai 2011 à 21:16
Je patiente
le vendredi 27 mai 2011 à 13:18
Ça a l'air un peu triste le constructivisme... il faut attendre la mort pour ne plus faire tâche dans ce monde ?
Il n'y a jamais de moment où nos perceptions sensibles filent au delà de nos représentations du réel et nous mettent en phase directe avec notre environnement, comme n'importe quel être vivant ?
Et la méthode n'est-elle pas une façon de se confronter sans détour au réel en nous exposant sans cesse nos limites physiques ?
le vendredi 27 mai 2011 à 14:02
Quelle que soit ta réponse, ce sera toujours une représentation.
le vendredi 27 mai 2011 à 14:05
ok :)
le vendredi 27 mai 2011 à 15:12
Juste une petite réflexion en passant : nous nous représentons le monde parce que son appréhension se fait par image. Exister c'est être distinct de, sans pour autant que cela implique être séparé de. Cet effet "miroir" (l'image), cette substitution, est peut-être nécessaire pour prendre conscience de son être, et partant, d'aller vers la quête de soi, voir (selon affinité) vers ce dont on est l'image...
le vendredi 27 mai 2011 à 15:58
le vendredi 27 mai 2011 à 17:03
a ledragonseveille : est-ce que Dieu a conscience de son existence ?
le vendredi 27 mai 2011 à 17:29
Je ne suis pas sur d'avoir bien compris ta réponse Olivier... :-(
le samedi 28 mai 2011 à 14:55
Juju Commando a écrit : "est-ce que Dieu a conscience de son existence ?"
Aucune idée...
J'avoue me placer plutôt dans la perspective d'un principe créateur plutôt que d'un Dieu existant.
J'ai l'intuition (sans pouvoir l'expliquer, et n'étant pas du tout cultivé quant aux réponses philosophiques apportées au cours des âges sur le sujet) que la question de l'existence de Dieu est comme qui dirait une question mal posée... avec une sorte d'arrière-goût anthropomorphe qui n'a peut-être pas sa place..Mais je n'ai pas d'avis tranché, je cherche...
le lundi 30 mai 2011 à 18:27
Je pense qu'on ne peut se poser la question formulée dans mon précédent message que si l'on croit déjà préalablement en l'existence de Dieu. La question que je me pose personnellement c'est plutôt pourquoi autant de personnes accordent autant d'importance à l'existence d'un Dieu ou même comme toi d'un "principe créateur".
le lundi 30 mai 2011 à 22:28
Bah si a l époque la religion a pu rassemblée des milliards d individus c est qu il a du bien se passer quelque chose de très fort a l époque. Faut se remettre dans le contexte a ce moment, pas de tv, de radio et pas de moyens de communications. Je pense qu il a du se passer quelque chose de fort.
le mardi 31 mai 2011 à 10:46
Juju Commando a écrit : "La question que je me pose personnellement c'est plutôt pourquoi autant de personnes accordent autant d'importance à l'existence d'un Dieu ou même comme toi d'un "principe créateur"."
Une tentative de réponse aussi maladroite qu'imparfaite, mais bon... : depuis que l'univers existe, des îlots d'ordre sont apparus, de plus en plus nombreux, d'où ont émergé des compétences d'auto-génération, d'auto-production et d'auto-organisation. Cela a permis l'arrivée des soleils, des atomes, des êtres mono puis multi-cellulaires, du règne végétal puis animal, et de l'homme. Ce dernier s'est vu doté d'une conscience, sorte de fonction réflexive permettant de se connaître soi-même et d'appréhender le monde par distinction. Fort de cette capacité et des questionnements induits que cela a engendré, il a commencé à s'interroger sur le sens de la (sa) vie. Rapidement s'est installé le sentiment (l'intuition) que ce que nous appréhendons par les sens n'est que la face visible de l'iceberg. Les moyens d'investigation de cette face invisible n'étant pas donnés "clef en main", il a eu recours au symbole, à l'analogie, à la substitution pour avancer dans sa quête. Elle touche (cette quête) le domaine de la spiritualité et tente de trouver des (morceaux) de réponses à des questions qui ne se résolvent pas (jusqu'à preuve du contraire en tout cas) sur le terrain du rationnel (la création et la raison d'être de l'univers, que se passe-t-il après la mort, ...). A tout le moins elle (la spiritualité) a vocation à transformer, à faire évoluer le regard que l'on porte sur le monde et sur nous-même avec pour ambition d'amener vers le bon, le beau, le juste.
De mon point de vue, Dieu, un principe créateur, la Nature, etc., sont avant tout des supports analogiques permettant à tout chercheur de creuser aussi loin qu'il le souhaite.
Pour revenir à ta question, je pense que les hommes accordent beaucoup d'importance à la spiritualité (au sens large) car elle est la nourriture de l'esprit. Et si l'on ne se nourrit pas, le chaos reprend ses droits...
Après, comme disait un poète, à chacun, l'heure venue, la découverte ou l'ignorance...
le mardi 31 mai 2011 à 22:50
""Une tentative de réponse aussi maladroite qu'imparfaite, mais bon... : depuis que l'univers existe, des îlots d'ordre sont apparus, de plus en plus nombreux, d'où ont émergé des compétences d'auto-génération, d'auto-production et d'auto-organisation. Cela a permis l'arrivée des soleils, des atomes, des êtres mono puis multi-cellulaires, du règne végétal puis animal, et de l'homme. Ce dernier s'est vu doté d'une conscience, sorte de fonction réflexive permettant de se connaître soi-même et d'appréhender le monde par distinction. Fort de cette capacité et des questionnements induits que cela a engendré, il a commencé à s'interroger sur le sens de la (sa) vie. Rapidement s'est installé le sentiment (l'intuition) que ce que nous appréhendons par les sens n'est que la face visible de l'iceberg. Les moyens d'investigation de cette face invisible n'étant pas donnés "clef en main", il a eu recours au symbole, à l'analogie, à la substitution pour avancer dans sa quête. Elle touche (cette quête) le domaine de la spiritualité et tente de trouver des (morceaux) de réponses à des questions qui ne se résolvent pas (jusqu'à preuve du contraire en tout cas) sur le terrain du rationnel (la création et la raison d'être de l'univers, que se passe-t-il après la mort, ...). A tout le moins elle (la spiritualité) a vocation à transformer, à faire évoluer le regard que l'on porte sur le monde et sur nous-même avec pour ambition d'amener vers le bon, le beau, le juste.""
**Tu peux citer ta source?
La spiritualité ne transforme pas l homme, c est l aménagement de l espace urbain qui fait que la spiritualité disparait. Destruction de la nature des espaces-verts etc...
***L homme est programmé pour assurer la survie de l espèce***
Vos réponses de peudo-intellectuel veulent rien dire, c est meme limite incompréhensible ou c est du copiage de sociologues drogués.
Darwin a bien fait son travail. Le mensonge...
le mercredi 1 juin 2011 à 15:18
D'accord je pense cerner ce que tu veux dire cela étant dit, je ne pense pas être face à moins de chaos que "ceux qui croient". Je comprends ce que tu dis mais cela ne m'explique pas pourquoi cette voie là. La spiritualité vient du fait que nous nous savons mortels, chacun y fait face à sa manière, personnellement j'ai toujours vu la religion comme s'adressant aux faibles qui ne supportent pas l'idée qu'il n'y ait rien après la vie.
A Sam je dirai de regarder La Vie de Brian des Monty Python... héhé ;-)
le jeudi 9 juin 2011 à 11:14
Article très intéressant ! Merci.
le lundi 13 juin 2011 à 23:54
Bonjour a tous,
Tout d'abord je souhaite te féliciter Alexandre, et deuxièmement je voudrais te demander que tu prenne contact avec moi, nous nous connaissons mais avons perdu le contact et je voudrais vraiment discuter avec toi sur la méthode!!
Encore Bravo
le dimanche 30 octobre 2011 à 20:57
mais il n'a pas de carnet cet Alexandre?
le lundi 31 octobre 2011 à 08:07