Petit avant-goût du prochain article (1)

vendredi 5 octobre 2012 à 10:44

En préambule au prochain article publié sur le blog.

"L'obligation d'adaptation permanente, si elle est émancipatrice, est également source d'un grand stress. C'est une tension énergivore, qui paraît irréductible, où l'esprit n'est jamais complètement en repos, et qui cause donc une grande souffrance intérieure. Sauf à abandonner volontairement le terrain de la confrontation à soi et aux autres, l'incapacité à se dépasser soi-même est vécue comme un échec personnel, auquel s'ajoute un jugement social négatif. L'inadapté est rejeté.

La solution, lorsque l'on ne peut ni éradiquer, ni fuir ce stress, est de le revendiquer. On va donc théoriser l'acceptation de la souffrance, afin de se montrer, à soi-même et aux autres, comme étant le maître de sa vie. On cherche un compromis qui permet d'être officiellement l'associé de sa souffrance, plutôt que de donner l'impression d'en être la victime, ce qui est socialement inadmissible. C'est donc une double et formidable pression qui s'exerce sur l'individu contemporain : il est contraint de lutter pour être... et de (se) dire qu'il aime ça."


Ainsi,

"le No Pain No Gain révèle chez celui qui le revendique une variante du Syndrome de Stockholm : on s'éprend de ce qui nous a pris en otage."

Je vous laisse méditer là-dessus.
Posté dans Philosophie
Olivier Lafay

Commentaires

  1. Pas faux ... et très intéressant effectivement, la "sélection" se faisant à tous les niveaux. L'acceptation d'un changement vers un mode de pensée où la technique est au service de l'humain n'est pas dénuée de sens mais accepter ce changement c'est se dire qu'on a eu tort ... il n'est pas facile de reconnaître qu'on peut s'être trompé, il est plus facile de se conforter dans une pensée "unique" et accepter un schéma que l'on juge acceptable parce que la plupart du temps il nous est imposé. Mais cette forme de pensée malheureusement nous la subissons la plupart du temps par des individus "plus fort" voire "pseudo plus fort" ;)...

  2. En tout cas ça à le mérite de mettre l'eau à la bouche :-)

    La méthode nous développe autant physiquement que spirituellement.

  3. renaud cyril a écrit:

    C'est vraiment un tres bon préambule , je n'y avait jamais pensé ,pourtant en le lisant sa parait logique .. Comment rester sur l'autoroute de la libertée et de la gagne sans se détruire à petit feu,devrait etre enseigné dés notre enfance !! j'ai 31 ans et c'est en devenant pratiquant de musculation que j'apprend sà! Si j'était rentré dans une salle de gym j'y aurait appri la meme chose que durant tout le reste de mon éxistence,MERCI Olivier

  4. cyril renaud a écrit:

    Sous prétexte de peur de perdre on se fait mal,il faut souffrir pour etre libre et exister ,dans quelle drole de monde nous sommes ...si je fait un entrainement de muscu ou de souplesse ou d'endurance sans me faire mal et que j'en retire du plaisir et de bonnes sensations alors je m'améliore. mais si par peur de perdre mes muscles je ne bat pas mes précedents records à chaque fois alors au bout d'un momment c'est là saturation physique et mental,et j'ai pu qu'à aller chez le docteur pour un xanax lol

  5. Impatient de lire l'article en entier. Je m'intéresse beaucoup à tout ce qui touche à la souffrance, et ça promet d'être très intéressant :)

    Merci d'avance !

  6. "théoriser l'acceptation de la souffrance"; j'adore cette version enjôleuse donnée à ces adeptes de la douleur. Cela reste incroyable a concevoir avec toutes les données qu'on possède tant en matière d'informations sportives, médicales et scientifiques, que dans les preuves apportées par les témoignages. Il me tarde de le lire cet article, ainsi que les réactions qui vont en découler.

  7. Insane In The Brain a écrit:

    L'avant goût présenté ci-dessus remplit bien son rôle, ça met en appétit...mais maintenant mes attentes sont grandes ;-)

    Je ne vois pas de remède à cette souffrance de l'individu face à la société. A part, partir dans le délire, j'emmerde le monde, je me rase les tifs en laissant juste une petite tresse, je marche pied nu en ville (fuck les tessons de bouteilles, nick les mégots, j'ai pas mal), mon meilleur pote est un chien (il ne me trahira pas lui au moins...tant que je lui file ses croquettes), mes balloches sont libres comme l'air sans slip d'autant que le fond de mon fute arrive à mes chevilles.....bref en se mettant complètement en marge de la société et en subissant le regard réprobateur des autres et donc finalement en souffrant vu qu'on se coupe d'une bonne partie du monde.
    Ou sinon comme dans le texte d'Olivier, en s'éprenenant de son violeur : je rentre chez moi les habits tout déchirés, le corps plein d'hématome, j'ai la démarche de Lucky Luke, rien qu'à regarder ce tabouret, j'ai envie de pleurer, en plus mes cheveux sont tout collés...mais je me dis quand même "ce mec est génial, un peu brut mais je l'aime et puis ses copains aussi, ils étaient un peu nombreux ses copains, mais sympas, c'était un peu dur mais bon c'est le métier qui rentre (c'est le cas de dire), ça va aller de mieux de mieux, parfois faut en chier (ça aussi ça va aller mieux). Vivement demain qu'on remette ça.

    Bref, j'attends avec impatience l'article car je ne suis pas très attiré par ces deux extrémités : je ne peux renoncer au confort moderne que constitue slips et chaussures, j'ai bien compris qu'un chien ne peut discuter d'un film ou d'un livre avec moi et j'aime bien utiliser les tabourets de bar dans leur usage habituel et pas seulement pour faire des dips....

    Ceci est un SOS, M. Lafay sauvez mes cheveux, mes pieds...et le reste :-)

  8. Baptiste Ooho a écrit:

    Vraiment hâte de lire la suite ! :-)

  9. Serait-il possible d'obtenir une date prévisionnelle pour la suite de l'article ?
    Cela m'aiderait à patienter....

  10. Une fois de plus, un long fleuve de banalités qui découle d'une mauvaise traduction.
    No pain, no gain veut dire "il faut faire des efforts pour réussir" ou "pas de résultats sans efforts" etc.
    Traduire mot-à-mot n'est pas une bonne idée...
    De plus, Lafay est plus dur que la musculation classique je trouve donc là aussi "no pain, no gain" (la vrai traduction) s'applique.

  11. Olivier Lafay a écrit:

    Faire des efforts pour "avoir quelque chose" n'est qu'un constat.
    On n'arbore pas un constat sur un tee-shirt, mais une devise. Si beaucoup de gens adoptent no pain no gain sous forme de devise, c'est qu'ils y mettent une valeur, qu'ils ne se cantonnent pas à un constat. D'autant plus qu'il est possible d'avoir des résultats, dans plein de domaines, sans efforts (sans se fatiguer de trop). Eh oui ! La valeur est donc dans l'intensité de l'effort demandé.
    La traduction est très loin d'être "mauvaise". Mais je suis admiratif de cette naïveté qui consiste à se réfugier derrière une "mauvaise traduction" pour éviter d'affronter un problème, ou de simplement réfléchir. Il ne faut pas traduire comme ça nous arrange... La simple distinction entre constat et devise suffit à comprendre l'enjeu réel de cette formule.

    J'ai écrit plusieurs articles pour expliquer ce qu'est le no pain no gain. On ne s'arrange pas comme on veut avec une expression aussi radicale.
    En faire une version "gentillette" n'aurait pas plus de sens que de dire que violer des enfants serait leur faire des câlins...
    Le prochain article va creuser encore plus cette phrase en remontant aux fondements. Ne vous ridiculisez pas trop vite en attaquant de front (en "no pain no gain"), sans savoir ce qui vous attend ensuite ;-).
    Notez simplement que, et c'est pas un hasard, pain, en anglais, signifie autant douleur qu'effort ou punition. La question est de savoir pourquoi un mot a plusieurs sens et pourquoi ces sens là et PAS d'autres. Et il faut pour cela remonter aux sources (étymologie, histoire, culture, religion).
    Et on comprendra mieux pourquoi, en bodybuilding, on parle de "punir ses muscles" et on affiche la DEVISE no pain no gain à côté de photos ou dessins de gens souffrant à l'effort...
  12. Olivier Lafay a écrit:

    Carlo, je pense publier l'article complet courant de la semaine prochaine. Vous aurez un autre avant-goût d'ici là ;-)
  13. Super :-)

  14. Si "no pain no gain" veut juste dire que dans la vie il faut faire des efforts, c'est réellement nul en fait...à peu près n'importe qui peut le porter, pas besoin de faire de sport pour porter ça sur soi.

    Arborer des évidences sur soi, ça a un intérêt proche du néant...

    Quand on lit d'autres trucs du type: "it's not to heavy, you're too weak" , "ton seul ennemi c'est toi-même" , "the only way to train is to train insane" ou encore "pain for fame" , ça n'a pas l'air d'être des odes à la gloire de la douceur...

    Et quand on dit que "pain is temporary, glory is forever", si "pain" veut juste dire "effort", c'est peut-être UN PEU exagéré de trouver de la gloire dans le simple fait de faire des efforts.

    Après on peut aussi se demander pourquoi traduire "pain" par "effort" alors que "pain" veut bien dire "douleur", et pourquoi les anglo-saxons n'ont pas choisi le mot "effort" pour dire "effort", tout simplement.


    "Effort is temporary, glory is forever"
    "No effort, no result" (pour que ça rime un peu quand même)
    Etc..



  15. la soumissions,la servitude, tout ça avec le sourir , cest le syndrome de Stockholm , les gens qui on peur peuvent devenir tres servil, et totalment adopter la raisons de leur bourreaux, meme si celui ci va les charcuter, c est comme le type qui a violé et tuer sa cousine sous l influence de francis holme, le type n'a pas broncher, il a executer les fantasme de francis holme

    mais plus interessant encore, c etait avec les nazis ils avaient reuni enormement de juifs et creuser un enorme trou et ont tuer tout le monde,ont pense immediatement que ces types sont des monstres, qu'ils n'ont pas de coeur, et bien faux, quelque un de ces soldats tueurs se sont dit par exemple que quand ils executaient un enfant,ils pensé abregé leur soufrance ,que sa permet a l'enfants de ne plus soufrir ici bas, bref certaint se font une raisons de ce genre et sont resté 'humain' dans le fond.mais en etant conscien de l atrocité des massacres auquel ils participés sans bronché

    la c est pareille en musculation, les types face a la debilité de certain dogme, se font leur raisons qu'ils soit pour ou contre, ils sont servil et soumis et commettent ce qu'ils ne devraient pas et certain pense resté humble
    (dsl pour les fautes jesus lafay)

  16. Olivier Lafay a écrit:

    Toi, tu as le droit de faire des fautes ;-)
  17. John Scott a écrit:

    On est bien d'accord: la valeur est dans l'intensité demandée. Concrètement ma valeur du "no pain, no gain" s'arrête à "faire son max pour réussir sans douleur" "ou quelque-chose du genre.
    Je reconnais que je reste dans une vision globale (voire globalisante), ne fréquentant pas le milieu des fonteux. Alors oui c'est peut-être naif mais je ne suis pas dogmatique, loin de là ;-)
    Je ne connaissais pas l'expression "punir ses muscles"... ^^'

  18. Olivier Lafay a écrit:

    Non, on n'est pas d'accord, il y a totale incompréhension de ce que j'ai dit.
    Pourtant, mes propos, ainsi que ceux de Shiver, qui ont suivi, sont on ne peut plus clairs.

    L'expression "punir ses muscles" est courante en bodybuilding, comme l'idée que les progrès viendront quand on commencera à avoir mal, et que vomir à l'entraînement est source de progrès.

    Dire qu'on n'est pas dogmatique quand on écrit ce qui suit, c'est amusant : "Une fois de plus, un long fleuve de banalités qui découle d'une mauvaise traduction. No pain, no gain veut dire "il faut faire des efforts pour réussir" ou "pas de résultats sans efforts" etc."
  19. John Scott a écrit:

    Non ce n'est pas dogmatique. Je dis juste que ce n'est qu'une énième redite de plates vérités. Je ne les remets pas en cause mais c'est banal comme discours. Moi j'ai envie d'autre chose qu'un devoir de philo ou chacun aura sa propre interprétation et où surtout il faut être d'accord avec le prof pour être bien noté.
    Alors oui "long fleuve de banalités" c'est un peu fort. Mais dire systématiquement qu'on a pas compris ou mal lu et chercher à faire passer celui qui n'est pas d'accord pour un idiot avec l'appui bienveillant des disciples admiratifs...c'est un peu fort aussi. Ne trouves-tu pas?

  20. Parfois la simple biologie impose d'elle même ce "no pain no gain", puisqu'il faut détruire le muscle pour en construire un plus gros.

    Je suis partagé sur ce débat personnellement et il m'intéresse beaucoup aussi. L'idée selon laquelle la douleur est une preuve d'une quelconque efficacité ne m'est pas très appréciable, ni vraie d'ailleurs. D'un autre côté le fait qu'on se fasse "violence" pour se sortir du train-train quotidien et de se dépasser chaque jour, je trouve ça motivant. Je me dit qu'il est peut être naïf qu'on puisse avoir quelque chose sans sacrifice. Comme si tout n'était qu'équilibre et continuité entre don et réception.

    Ce que je crois, c'est que le "no pain no gain" est à mes yeux une motivation de l'esprit et pas celle du corps. Et je ne dis pas que tout le monde perçoit le no pain no gain comme ça.

  21. Quand vous parlez de douleur vous parlez de celle ressentie dans les muscles pendant l'effort ou d'autre chose ? Parceque avec la méthode il y a bien des momments où personnellement je souffre (fin de niveaux, niv 5 ...)

  22. Paulocaster a écrit:

    Intéressant !
    Vivement la suite. Surtout que je sens que l'article ne va pas traiter que de musculation mais du point de vu global de la société face à ce dogme.

    @Olivier, as-tu lu "Le singe nu" de Desmond Morris ? Cela t'intéresserait je suis sûr.

    Paulo

  23. Olivier Lafay a écrit:

    Le fait est que tu n'as vraiment pas compris, John Scott. Il n'y a pas autant d'interprétations que l'on veut à ce que je t'ai expliqué.
    Je t'explique pourquoi on ne revendique pas la formule no pain no gain par hasard, qu'elle sert donc à justifier une manière d'agir, et que ce qui en fait une devise (donc quelque chose que l'on peut revendiquer) est lié à l'intensité élevée que l'on accorde au mot "pain". C'est une simple démonstration, sans équivoque, et accessible si l'on veut se donner la peine.
    Là-dessus, Shiver donne des exemples, qui épaississent donc la démonstration. Dans ces exemples, les notions de "devise", "revendication", "justification" et "intensité élevée" sont aussi visibles qu'un nez au milieu d'une figure.

    La question est donc de savoir si tu ne comprends pas, parce que comprendre serait trop dérangeant pour toi, ou parce que ton niveau d'abstraction est réellement insuffisant.
    Ce qui pourrait expliquer le qualificatif de "tissu de banalités" que tu accoles à mon texte, dont le niveau est trop élevé pour toi, et dont tu ne peux voir que des fragments superficiels, qui te renvoient à tes maigres connaissances. Bref, comme dans une auberge espagnole, tu y mets ce que tu as, et comme ce que tu as n'est pas grand chose, eh bien tu ne trouves pas grand chose dans mon texte (cette fois, j'ai fait une jolie image, qui devrait te permettre de comprendre ;-)

    Bien sûr, il te reste la possibilité de montrer ton niveau en argumentant au lieu de juger. Argumente pour expliquer ta position, pour expliquer en quoi le texte est un tissu de banalités, et argumente pour expliquer en quoi ce que je dis sur le no pain no gain est faux (et en quoi les exemples de Shiver sont "faux").
    Si ton prochain commentaire n'est pas une argumentation (réelle), tu ne seras plus validé sur le blog.
  24. Olivier Lafay a écrit:

    A l'attention de Mure : je supprime systématiquement tes commentaires sans les lire. Tu passes plus de temps à les écrire que moi à les supprimer ;-)

    A l'attention de John Scott : ton dernier commentaire n'a pas été validé car il n'a pas répondu à ma demande (pourtant claire). Au lieu de cela, tu as essayé de me montrer que tu avais compris mon texte et les explications qui ont suivi, et tu as d'ailleurs échoué. Tes propos ont bel et bien confirmé que tu n'avais intégré qu'une partie de ma démonstration.
  25. Je réagis au commentaire de Snake.
    Je passe (difficilement) sur les erreurs (qui ne sont pas des fautes) orthographiques syntaxiques...
    Je m'attarde sur le contenu.
    "ont pense immediatement que ces types sont des monstres, qu'ils n'ont pas de coeur, et bien faux, quelque un de ces soldats tueurs se sont dit par exemple que quand ils executaient un enfant,ils pensé abregé leur soufrance ,que sa permet a l'enfants de ne plus soufrir ici bas, bref certaint se font une raisons de ce genre et sont resté 'humain' dans le fond.mais en etant conscien de l atrocité des massacres auquel ils participés sans bronché"
    Pourrais tu me donner les sources historiques qui te permettent d'énoncer un tel fait? D'où provient une telle vision du génocide?

    De plus, tu établis un parallèle direct("c'est pareille en musculation") entre les atrocités que tu décris et certains comportements contemporains dans une activité sportive! Tu assimiles des sportifs (je pense que tu vises implicitement les affreux fonteux), que tu taxes au passage de soumission et servitude, à des soldats nazis ayant perpétué l'un des plus grands crimes contre l'humanité.
    Je pense que ta comparaison est totalement démesurée (comme l'était la référence à Hitler dans l'un des articles de Mr Lafay, que tu assimiles au passage modestement à Jésus...).
    Le débat sur le "no pain no gain" est pertinent. Dans ce cadre, ton commentaire est excessif et insultant. Si tu mets un jour un pied dans ma salle de muscu, tu ne croiseras aucun homme soumis et servil obéissant à quelque "dogme" que ce soit, mais bien des sportifs épanouis et éclairés. Je suppose même que la lecture de ton commentaire leur plairait beaucoup et qu'avec une certaine "humilité", ils te signaleraient ton excès.

    Ton exemple est inapproprié, ton jugement trop radical et connote même une certaine agressivité...
    mauvaise expérience? Méconnaissance? Ou peut être obéissance aveugle à un autre genre de dogme...

  26. Outre le coté super rebelle de certains qui m'a beaucoup fait marrer ("non je ne suis pas d'accord avec cette traduction, donc je vais tenter d'imposer mon avis à tout le monde, alors que personne ne me force à lire ce blog"), je suis surpris qu'il n'y ait pas plus de gens qui se soient reconnus dans cette introduction. Enfin, pour ma part, j'ai fait un an de fonte (au départ avec des potes, puis seul), et c'était clairement mon état d'esprit sur certains exercices, au final. Je ne progressais plus au développer-couché, je suis resté bloquer à un 70-75kg, même après plusieurs mois de pratique, alors que la taille de mes pecs n'avait rien à envier aux gars qui poussaient 10 à 20kg de plus. Alors au final on regardait les potes avec un sourire en soupirant et puis ça partait dans des discussions à base de "Haaaa j'vais me tuer si il le faut mais j'vais passer la barre à 80". Et c'était normal, c'était même drôle ;).

    Se "flinguer", se "tuer", se "punir"... Bref ! Le fait de s'infliger une vraie bonne douleur pour tenter de progresser, ou en tout cas de purger cette frustration de ne pas réussir à pousser plus.

    Du coté de la méthode, c'est vrai que j'aborde ça un peu plus sereinement... Si je me plante, si je perds en perf, alors j'essaie de comprendre pourquoi (sommeil, alimentation, moral en berne...), et je me dis que le jour où je stagne, ben tant pis, je reviens à des perfs "ridicules" pour entamer une mini-boucle, puis ça ira mieux après. L'échec en soit reste constructif, ce qui n'était clairement pas mon cas à la salle (surtout à cause de ce maudit développer-couché ! :D)

  27. pilou pilou: oui c est un fait historique, de nombreux temoignages, des lettres de soldats nazi culbabilisant ou relativisant les faits.
    A qui se n'est jamais arriver d accepter l innacceptable?
    la comparaisons est aigu c est vraix, mais le sens profond est la, tout a a voir avec l'ego,en musculation poussé par l effets de groupes des autres fonteux qui t'entrainent dans le no pain no gain, certains le font sachant que ce n'est pas la meilleur solution, le sujet est le Syndrome de Stockholm, :ego ,soumissions, servitude, et tout ce qui va avec donc l acceptations de chose qui va a l'encontre de la personne, comment faire commettre des acte de barbarisme a quelq'un qui s efforce de vivre dans un monde de bisounours
    sinon en quoi je suis agressifs ? moi je donne une bonne anecdocte je trouve

  28. Pilou Pilou a écrit:

    "Si je me plante, si je perds en perf, alors j'essaie de comprendre pourquoi (sommeil, alimentation, moral en berne...), et je me dis que le jour où je stagne, ben tant pis, je reviens à des perfs "ridicules" pour entamer une mini-boucle, puis ça ira mieux après."
    Vincent G: Qu'est-ce qui t'empêchait d'appliquer ce raisonnement dans ton travail en fonte? Pourquoi une telle obsession de la perf en DC alors que tu aurais pu employer des programmes n'incluant pas cet exo? Le principe de variabilité de l'entrainement permet justement d'éviter les écueils "basiques" que tu évoques à condition d'être un minimun éclairé sur les bases : semaine de relâche, semaine en séries légères, semaines de cardio...
    Ce que tu exposes est une caricature, les termes que tu emploies également.
    Tout est une question de reflexion et d'analyse de sa pratique, quelle que soit ta méthode d'entrainement. Tu as, comme beaucoup de "Lafayens purs" une vision trop manichéenne.

  29. Olivier Lafay a écrit:

    Ce qui l'empêchait de faire cela en fonte, c'est justement le fait que mon travail n'était pas encore assez connu. C'est pourtant simple à comprendre :-)
    Et c'est ce qui fait que beaucoup de "fonteux" sont encore sur la voie de l'auto-destruction et du manque de progrès.
    On ne refera pas l'histoire, et on ne fera pas croire que l'efficience (que j'ai conceptualisée) existait déjà massivement avant que mes travaux soient publiés.
    Et, justement, le texte que je publie sous forme de fragments, ces temps-ci, explique les raisons historiques et sociologiques de l'enracinement dans le no pain no gain, qui masque les alternatives, telles que l'efficience (Made By Lafay, je le répète ;-)

    Les articles publiés permettent justement d'aller au-delà du manichéisme, qui est le fait de la plupart des "fonteux passionnés"; de tous ces gens qui ont proclamé leurs vérités et qui n'ont pu supporter mes analyses et propositions. Après les avoir combattus (c'est la fonte OU la Méthode Lafay dans leur tête, et il faut décrédibiliser/détruire Lafay), ils cherchent désespérément à se les approprier en affirmant avec culot que cela a toujours existé (toujours pour décrédibiliser/détruire Lafay, au lieu de profiter avec honnêteté de la nouvelle voie qu'il a montrée).
  30. Pilou Pilou a écrit:

    "Ce qui l'empêchait de faire cela en fonte, c'est justement le fait que mon travail n'était pas encore assez connu. C'est pourtant simple à comprendre :-)"
    Vous affirmez donc qu'avant 2004, le concept de variabilité de l'entrainement n'existait pas dans les salles? Les exemples que j'ai cités sont légion depuis bien longtemps :semaine "out", séances en séries longues et légères,programmes full, split, parcours sans temps de repos (on n'a pas attendu la mode "crossfit" pour s'envoyer des ateliers enchainés à haute intensité...) etc... Cette variabilité quasi infini des modes d'entrainement permet justement de ne pas tomber dans les travers évoqués par VincentG, chose qu'il aurait pu éviter sans attendre vos travaux.
    Les notions de repos et d'alimentation ne sont pas non plus nouvelles.
    Tout dépend de l'enseignement reçu à la base de la pratique. La musculation s'enseigne à l'école depuis près de vingt ans, croyez vous que les enseignants d'EPS pronent une vision no pain no gain dans leurs classes?
    Je pense que tout vient de la formation du sportif, de sa connaissance de l'activité et de la physiologie sportive. Un sportif éclairé peut réussir que ce soit en fonte ou en PDC. Vous participez de ce fait à ce bon fonctionnement du fait de la clarté de votre méthode et des concepts sous jacents. Je ne suis pas de ceux qui par manichéisme pronent la supprématie de telle ou telle méthode de musculation.
    Je prétend de façon donc non manichéenne que l'efficacité de telle ou telle forme de pratique dépend directement de la façon dont le sportif est initié. On peut donc très bien s'épanouir en salle, en PDC, en mixte (c'est mon cas) à condition d'avoir une auto analyse réfléchie de sa pratique.
    En ce sens, le commentaire de VincentG m'a paru représentatif de la vision noire que certains (beaucoup...) de Lafayens ont de la fonte.
    C'est pourtant facile à comprendre.

  31. Olivier Lafay a écrit:

    "Je pense que tout vient de la formation du sportif, de sa connaissance de l'activité et de la physiologie sportive. Un sportif éclairé peut réussir que ce soit en fonte ou en PDC".
    Enorme !
    :-D
    Ce que je dis depuis 8 ans...
    En gros, vous vous arrêtez là où je commence...
    Et vous en êtes toujours au conflit manichéen fonte/pdc :-D

    Comment un sportif devient-il éclairé?
    Comment le devenir sans consacrer sa vie à la musculation (et donc tomber dans le no pain no gain, l'aliénation)?
    La réponse est la démocratisation de la musculation au travers d'une systématisation très pointue présentée en une méthode, axée sur l'efficience (basée premièrement sur un meilleur compromis).
    J'ai mis en évidence dans des textes assez clairs ce qu'était l'enseignement de la musculation jusqu'à ce que je propose mes travaux. Tout ceci est factuel. La Méthode Lafay contraste totalement par son approche très élaborée.

    En fait, soit vous faites semblant de ne pas comprendre, soit vous n'avez rien compris.
    Vous ne faites que confirmer, avec votre commentaire confus, ce que je dis sur deux plans :
    1 - L'efficience n'a jamais été approfondie, et donc encore moins systématisée et popularisée.
    2 - les outils dont vous parlez sont marginaux, par définition (sinon ils seraient populaires) et non centraux dans l'entraînement (comme je l'ai fait en élaborant une VRAIE méthode).

    Que de confusion, encore une fois, dans votre intervention !
    Votre unique but est de me décrédibiliser, notamment en tentant d'imposer l'idée que ce que je dis se faisait déjà "avant". Pour ce faire, vous mélangez tout : les outils de planification de l'entraînement, le training à haute intensité, l'intégration d'outils dans une méthode (approche systémique et globale), etc.
    Dans votre ardeur à me combattre, vous vous rendez incapable de vous focaliser sur un sujet et de bien le traiter.
    Votre approche est une parfaite illustration du no pain no gain : vous combattez, vous échouez, vous revenez avec un nouvel angle d'attaque, vous échouez, etc. Avec l'espoir de gagner à terme. Ce qui est impossible, parce que vous ne maîtrisez pas les concepts, parce que vous ne comprenez pas la différence entre ce qu'il y avait avant et ce en quoi j'ai innové, parce que vous êtes de mauvaise foi, parce que vous niez les faits.
    Pour revenir à l'article : épopée avortée en tragédie...
  32. Olivier Lafay a écrit:

    En fait, il y a eu 3 phases dans les interventions de Pilou-Pilou.

    Première phase : il se présente comme un prof de gym, amateur de bière et de pizza, qui aime soulever de la fonte lourde. Pour lui, il ne faut pas intellectualiser la musculation. C'est n'importe quoi, et ça n'aide pas au développement.
    Objectif visé >>> La Méthode Lafay, c'est nul parce qu'on... réfléchit.

    Deuxième phase : il se présente comme un vrai professeur de constructivisme et il nous fait des copiés-collés de critiques du constructivisme pédagogique français.
    Objectif visé >>> La Méthode Lafay, c'est nul parce que c'est du constructivisme.

    Troisième phase : il prétend que ce que j'explique existait déjà avant (après avoir refusé la réflexion et l'approche systémique dans les phases 1 et 2).
    Donc, la Méthode Lafay devient moins nulle, puisqu'elle reprend des outils de la musculation "fonte"... CQFD.
    Objectif visé >>> réduire considérablement l'importance de la méthode Lafay, sans rejeter complètement ses principes (copiés ailleurs selon lui).

    Pilou-Pilou ayant été contré à chaque fois, suite à une absence de raisonnement cohérent et de faits tangibles, j'attends avec impatience sa prochaine phase :-)
  33. pilou is dead :p

  34. Pilou Pilou a écrit:

    Je me régale!
    Vous continuez à me répondre...à vouloir me démonter, en analysant mes prises de position.. Je me fous de vous combattre, mais votre ténacité et votre hargne à défendre coute que coute vos conceptions me grisent!
    De plus, je suis persuadé que certains de mes commentaires vous ont au moins interpelé (la réf à Hitler, le constructivisme en pédagogie).
    Oh oui j'aime la bière, la pizza, pousser de la tole! Et je crois qu'un bon apéro vous ferait le plus grand bien... Sans pain, ni gain, ni corpore sano mais juste pour "carpe diem"...

  35. Sacré Pilou Pilou...

    Je vais commencer par démontrer sa mauvaise foi:

    Au début il rejetait tout ce qui était dit sous prétexte qu'il ne fallait pas intellectualiser les choses:

    "(car une fois de plus, nous ne parlons que de muscu!!!)"
    "l'article est certes intéressant mais à mon sens hors débat."
    ou encore:
    " mais que tous ces délires philosophiques dépassent son univers."

    Pilou Pilou venait donc nous délimiter l'univers de la méthode. Et évidemment cette univers devait s'arrêter au cadre de l'entraînement. Quelle légitimité a-t-il pour délimiter l'univers de la méthode mieux que l'auteur, nul ne le sait...

    Après s'être opposé en se revendiquant " pas "efficient",pas "constructiviste" (sic), histoire de bien marquer son opposition,il revient maintenant (malgré sa promesse de ne plus venir " Je ne viendrai plus sur ce blog ennuyeux et pompeux, je ne vous lirai plus") mais avec une nouvelle stratégie.

    Au début il ne fallait pas réfléchir, mais maintenant il intègre les propos d'Olivier (avec encore quelques lacunes) pour faire comme si tout ce que dit Olivier était banal.

    Il se permet même de questionner un pratiquant pour lui demander pourquoi lorsqu'il faisait de la fonte, il n'a pas plus réfléchit à son entraînement et aux outils existants pour sortir du "no pain no gain".

    Quel changement de cap de la part de celui qui ne voulait pas réfléchir et qui annonçait passer 5 soirs de sa semaine en salle...

    Après avoir pointé du doigt sa mauvaise foi, je commenterai à nouveau pour expliquer en quoi Pilou Pilou qui commence à intégrer des éléments du discours d'Olivier (son niveau s'élève, c'est super :D) est encore trop dans le "no pain no gain", en témoigne son attitude ici.

    Je reviendrai ensuite sur ce qu'il disait:


    "Vous affirmez donc qu'avant 2004, le concept de variabilité de l'entrainement n'existait pas dans les salles? Les exemples que j'ai cités sont légion depuis bien longtemps"

    Histoire de recadrer les choses.

  36. alor pilou pilou, en quoi ce que j'ai dit n'a pas un lien direct avec le symdrome?
    faire des choses mais s auto persuadé d etre dans le vraix, ect ect, bref tu t'est ridiculisé(e)

  37. @Pilou-Pilou :
    Il faut dire ce qui est : tu es une crasse intellectuelle avec une prétention incroyable. Tu prétends faire une référence à Hitler alors que tu ne fais référence qu'à une référence à Hitler. Tu voles donc le mérite de la référence, tu es un imposteur ainsi qu'Olivier l'a déjà dit.

    Tu te rêves en mouche du coche alors que tu n'es que l'idiot utile du fil. Penses tu que tes textes aussi peu référencés, sans arguments, soient d'une gêne quelconque ? Tu n'apportes rien du tout.

    Tu montres une fois de plus que les détracteurs n'ont pas les moyens intellectuels et scientifiques de leurs ambitions.


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